lundi 14 juillet 2008

Projet forMISSION : une étape supplémentaire est franchie

Agir International, par l'entremise de son Président M. Arcadius Allogo, a obtenu du Ministre Délégué à l'Economie, aux Finances, au Budget et à la Privatisation de la République Gabonaise, M. Charles M'Ba, la reconnaissance officielle de notre projet par le gouvernement.

Par lettre officielle datée du 23 juin dernier, M. Charles M'Ba reconnaît ainsi que "pour la mise en oeuvre de ce projet au Gabon, les actions dévolues au Gouvernement sont : l'aide au financement d'une antenne à Libreville ; l'embauche d'un coordinateur/trice régional du projet ; l'aide au développement (matériel, financier et fiscal) des entreprises gabonaises créées de forMission."

Reste désormais à entériner cette reconnaissance par le déblocage de fonds substantiels à la rentrée prochaine et l'embauche effective d'un/e coordonnateur/trice local à Libreville durant l'automne.

Je compte me rendre sur place en septembre ou en octobre prochain, à l'invitation du Gouvernement Gabonais et en compagnie d'Arcadius Allogo, pour procéder à l'embauche proprement dite de notre coordonnateur ; embauche qui aurait dû s'opérer en juin dernier selon l'échéancier initial que nous nous étions fixés.

Nous avons donc été contraints de repenser et de repousser de six mois au moins toutes les échéances de notre projet.

Avec cette lettre officielle du Gouvernement Gabonais, notre comité Réseau Entreprises Canadiennes va pouvoir démarrer son travail de rencontre des premiers partenaires intéressés par notre initiative.

Un document de présentation du projet pour les futurs partenaires sera finalisé avant la fin de l'été. Et la rentrée universitaire prochaine sera pour nous l'occasion de mobiliser de nouveaux sympathisants à notre démarche.

ForMission avance sans sauter les étapes. Et le parcours est loin d'être achevé.
Bonne semaine à toutes et à tous !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada





lundi 7 juillet 2008

Investissement en Afrique : passer des paroles aux actes

Alors que le G8 se penche actuellement sur le sort du continent africain, certains pays d'Afrique clament qu'ils sont avant tout une destinée de l’investissement. Soit. Hormis les économies du Maghreb et, pour partie, celles de l'Afrique Australe, peu sur le continent parviennent à transformer le souhait en réalité tangible. Du moins, en terme de développement.

Et si l'investissement peine à montrer des effets positifs sur le quotidien des populations, ce n'est pas forcément par manque de bonne volonté de la part des investisseurs : les pouvoirs politiques en Afrique tardent, en général, à transformer leurs désirs en des actes concrets.

Des grands Sommets à des actes plus modestes mais concrets

Aussi, le Cameroun accueille, dès demain mardi et jusqu'à vendredi, le Forum économique international de l’Afrique (FEIA), portant sur le thème : "Investissements et partenariats industriels en Afrique : bilan et perspectives". Va-t-on enfin voir bouger les responsables politiques ou les observer continuer leurs éternelles palabres et incantations superfétatoires tout en faisant du surplace ?

En marge des débats, lors de ce forum, sont prévues une exposition des produits et technologies, ainsi que des ateliers sur la stimulation de l’entreprenariat féminin, les opportunités de financements par les banques, l’identification des opportunités d’affaires, les facteur du succès du partenariat public-privé d’investissement, le transfert de technologie, la facilitation opérationnelle des investissements en Afrique, l’impact des projets régionaux sur l’intégration économique et le positionnement stratégique des entreprises africaines face à la globalisation...

Tout ceci est fort pertinent, mais va-t-on accoucher de projets pratiques ? Il est grand temps que les responsables politiques africains embrassent des projets plus modestes que les grandes envolées lyriques leur font trop souvent perdre de vue.

Philippe Régnoux