jeudi 28 juin 2007

Un bel exemple de coopération Canada-Afrique

Voici un bel exemple de coopération économique : celle qui a été mise sur pieds entre le Canada et le Sénégal.

Cette coopération devrait d'ailleurs bientôt se voir renforcée par la création d’une Chambre de commerce Canada-Afrique de l’Ouest qui serait érigée à Dakar au mois de septembre prochain. C’est l’annonce qui a été faite par Mme Louise Marchand, ambassadeur du Canada à Dakar en marge de la cérémonie, mardi dernier, de lancement de la solution Blackberry.

Cette réalisation rejoint celle d’une usine de rechapage de pneus financée à hauteur de deux millions de dollars canadiens et contribuera à la promotion des relations commerciales entre le Sénégal et le Canada.

Mme Marchand, qui s’apprête à quitter le Sénégal après trois années, a révélé que l’éducation est le fleuron des actions entreprises par son pays, car sur les 28 milliards de francs Cfa investis dans le pays, les 19 milliards l’ont été dans le secteur de l’éducation de base, la formation professionnelle et technique et l’alphabétisation.
Un exemple qui doit nous encourager à réaliser, plus que jamais, le projet forMISSION.

Afrique : la Chine instaure un Fonds de Développement

La Chine a institué mardi le Fonds de Développement Chine-Afrique d’un montant d’un milliard de dollars pour financer le commerce et l’investissement des entreprises chinoises en Afrique. La création de ce fonds a été l’une des huit mesures arrêtées par le Président Hu Jin Tao lors du troisième sommet Chine-Afrique qui s’est tenu en novembre dernier à Pékin et à l’issue duquel la Chine s’était engagée à forger un nouveau type de partenariat stratégique avec le continent africain.

Le fonds devrait mettre l’accent sur l’agriculture et les industries manufacturières, les infrastructures et les industries sous-jacentes, les ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz et les minéraux solides, ainsi que les parcs industriels créés par les entreprises chinoises en Afrique.

Les pays africains avaient à plusieurs reprises demandé à Pékin de les aider en investissant dans des projets de développement et en renversant la tendance actuelle dans les relations économiques qui sont encore basées sur le commerce et l’inondation des marchés africains par des produits chinois, a déclaré à Pékin un diplomate africain, qui précise que les Africains « espèrent que la Chine pourra nous aider en investissant réellement dans les différents secteurs d’activités en Afrique ».

« Il semble que ce fonds n’est destiné qu’à soutenir les entreprises chinoises travaillant en Afrique ou celles qui envisagent de s’implanter sur le continent. Jusqu’à présent nous ne savons pas s’il est possible à un pays africain de soumettre un projet de développement à ce fonds », a ajouté le diplomate qui a requis l’anonymat, ajoutant que toute politique tendant à conditionner une quelconque aide à l’achat de biens et services en provenance du pays donateur est vouée à l’échec.

mercredi 27 juin 2007

Gabon : la Francophonie parlementaire à Libreville

La capitale gabonaise sera du 3 au 6 juillet prochain le théâtre de la 33ème session de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui regroupera plus de 250 parlementaires de plus de 40 pays du monde.

A noter que la plénière, qui se tiendra les 5 et 6 juillet au Centre des Conférences internationales, sera placée sous la Présidence du canadien Bernard Patry.

Plusieurs questions d'actualités dont les flux migratoires dans l'espace francophone, la protection des libertés individuelles dans le contexte de développement des nouvelles technologies, et la préservation de la diversité culturelle et linguistique seront entre autres débattues.

source : gabonews

mardi 26 juin 2007

Gabon : report sine die de l'opération "connecter les jeunes au net"

L'opération ‘‘connecter les jeunes'' à Internet que devait organiser le ministère de la communication ce samedi à Gabon Expo a été reportée sine die, selon un communiqué de l'Agence de régulation des télécommunications (ARTEL).

L'opération rentrait dans le cadre de la célébration en différée de la journée mondiale des télécommunications. Tous les opérateurs des télécommunications étaient mis en contribution pour la réussite de cet événement visant à vulgariser davantage l'Internet dans le pays.

Des machines avec connexion Internet devaient être mises à la portée des jeunes, selon les organisateurs qui assurent que la cérémonie aura lieu à une date ultérieure.

Célébrée le 17 mai de chaque année depuis 1969, journée mondiale des télécommunications marque l'anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique internationale et de la création de l'Union internationale des télécommunications (UIT).
source : bdpgabon.org

lundi 25 juin 2007

Les nouveaux "fondements" de la coopération Nord-Sud



Bonjour à toutes et à tous,

Cette semaine qui commence m'est l'occasion de rappeler les principes directeurs qui irriguent les nouvelles orientations en matière de coopération au Canada.

Je m'en remets essentiellement aux énoncés contenus dans le Rapport 2007-08 de l'Agence canadienne du développement international.

On y apprend, entre autres, que les autorités canadiennes en charge de la coopération visent désormais "une meilleure efficacité dans les politiques d'aide au développement". Cela signifie deux choses : d'une part, un effort de réciprocité réel entre les pays développés et les pays en voie de développement et, d'autre part, un suivi constant des projets de coopération qui auront été engagés.

Cette vision se fonde sur deux doctrines qui ont présentement voix au chapitre au niveau international : le Consensus de Monterrey (2002), qui énonce que la responsabilité principale revient aux pays en développement eux-mêmes, et La Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide (2005), qui fixe cinq principes de développement dont l'un appelant à "une gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle".

Loin de devoir remiser aux oubliettes toute notion d'entraide, cette nouvelle philosophie en matière de coopération Nord-Sud, me parait répondre assez clairement aux options qui privilégient plus les échanges au niveau local que la gestion d'une aide institutionnelle massive dont les effets tendent trop généralement à une forme d'assistanat asservissant.

Bonne semaine à tous,

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

dimanche 24 juin 2007

L'Union Européenne analyse les succès de la coopération chinoise en Afrique

L’Afrique, constatent les experts de l'UE, est partagée entre, d’une part, un désir de plus en plus grand de démocratie, respect des droits de l’homme, bonne gouvernance et autres valeurs prônées par l’Occident et, d’autre part, le rejet de la manière dont l’Occident veut imposer ces principes à travers des conditionnalités et le souci de réduire la dépendance vis-à-vis de l’aide occidentale.
Mais si les effets commerciaux sont les plus visibles, dans un petit nombre de pays riches en pétrole et en ressources naturelles, l’impact de la présence chinoise en Afrique serait donc surtout profondément politique.
La coopération chinoise offre ainsi aux Africains des opportunités d’autant plus attirantes que Pékin prône la non-ingérence et un ordre international différent, non hégémonique, récusant le terme même de donateur qui implique une relation entre «riche qui donne» et «pauvre qui reçoit».
Bruxelles veut donc analyser le fonctionnement de cette aide chinoise plus flexible que l’européenne, mieux adaptée, accompagnée d’un dialogue d’égal à égal alors que dans les rencontres avec leurs homologues européens, les ministres africains n’ont souvent comme interlocuteurs que des ambassadeurs ou hauts fonctionnaires.
source : RFI

Le Gabon va fêter les télécommunications

Les médias gabonais, célèbreront samedi prochain à Gabon - expo (ex- foire de Libreville), la journée des télécommunications autour du thème « l'accès des jeunes au Net ».

Tous les opérateurs de téléphonie mobile, fournisseurs d'accès à l'internet et l'Agence de régulation des télécommunications (ARTEL), s'associeront au ministère de la communication pour commémorer ladite journée qui aura pour but d'édifier le public à travers les jeux concours et conférences - débats portant sur les métiers des télécommunications.

Un espace de navigation gratuit à l'internet, sera initié en faveur des jeunes pour tout le temps que va durer l'évènement.
source : gabonews

jeudi 21 juin 2007

Gabon : la Chine est-elle un partenaire dangereux ?

Un article partisan (mais fort intéressant dans l'analyse) vient d'être publié sur le site "AgoraVox le média citoyen" ; extraits choisis :
  • "Pour de nombreux intellectuels et hommes politiques africains, la Chine est le Messie qui permet au continent africain de sortir du sous-développement et de rattraper le retard économique, social et culturel dans lequel il est envasé depuis les années 1950. Face à cette nouvelle crédulité abyssale africaine, la Chine est en train d’imposer sa présence en Afrique. Une politique de «coopération économique et commerciale sino-africaine dans l’esprit du «gagnant-gagnant» progresse de façon régulière. Les Chinois parlent d’un bon élan qui se dessine dans le développement de l’Afrique.[...]

  • "La Chine représente-t-elle un danger pour l’espace forestier et savanicole du Gabon? S’agit-il d’une coopération économique et commerciale de façade ou tout simplement d’un impérialisme qui arrive pour piller et enterrer définitivement le Gabon?[...]

  • "En trente-deux ans d’établissement des relations diplomatiques, la Chine est le 2e grand partenaire commercial du Gabon en Afrique centrale et de l’Ouest avec un volume global en progression de « 88 millions de dollars en 1994 contre 300 millions en 2003 » et environ 394 millions en 2007 soit en moyenne 24.000.000 millions de dollars par an.[...] Il s’agit là d’un partenariat de "je te donne tout et je t’avale définitivement". En d’autres termes, cette coopération économique est très préjudiciable pour les générations futures du Gabon.[...]
  • "Ainsi, excepté le système politique qui est presque semblable, le Gabon et la Chine sont deux pays antithétiques économiquement, culturellement et démographiquement. Il s’agit en un mot d’une amitié éphémère entre la souris - le Gabon - et le chat - la Chine -, pattes dessous dessus, se baladant, jouant et heureux dans un espace géographique bondé de richesses naturelles. Autrement dit le Gabon et la Chine sont liés par un amour économique qui est « un je-ne-sais-quoi, qui vient je-ne-sais-où et qui finit je-ne-sais-quand » (Antoine de Saint-Exupéry).[...]

  • "Pour la Chine, le choix par exemple du Gabon n’est pas le fruit du hasard : elle courtise ce pays géostratégique de l’Afrique centrale ; la Chine voit le Gabon « comme le sucre délicat d’une friandise » (F. Gagol). L’unique objectif de la Chine c’est piller les richesses, putréfier l’espace géographique (environnement) du Gabon tout en distrayant le peuple gabonais avide de modernité avec des constructions d’édifices publics mentionnés ci-dessus qui, en réalité, ne résolvent pas les problèmes d’inégalité de partage des richesses, des épidémies à l’instar du Chikugunia à Libreville et du chômage qui minent le pays. Face à la Chine, les gouvernants gabonais sont en train de jouer avec le feu et oublient ce proverbe : « Jamais ne fut ni sera qu’une souris fasse son nid en l’oreille d’un chat » (Pierre Ripert). [...]

  • "Après avoir été incapable de développer le pays avec des sommes colossales versées dans les caisses de l’Etat par de nombreuse multinationales occidentales à l’instar d’Elf Gabon et de Shell Gabon, les autorités gabonaises ont trouvé une autre opportunité qui permettrait certaines d’entre elles de renflouer leurs comptes bancaires. C’est une bonne occasion également de pérenniser un régime à bout de souffle, miné par des conflits internes entre hiérarques et jeunes affairistes francs-maçons de la loge équatoriale. Elles n’ont toujours pas compris que l’assistanat politique et économique sont des éléments qui participent pleinement au sous-développement du continent africain. Le Gabon a besoin des hommes politiques expérimentés, solides, cohérents et capables de porter une vision, de donner du sens à la fonction ministérielle et adroits à tracer de vraies perspectives pour ce pays.[...]

  • "Les régions gabonaises n’ont pas besoin d’une politique de développement basée sur la destruction de leur environnement et orchestrée selon les règles de la géomancie chinoise. De nombreux parcs gabonais méritent l’attention des institutions nationales et internationales de défense de l’environnement : il s’agit des espaces géographiques situés au sud-ouest du Gabon et entourés des plages, savanes, mangroves ainsi que d’une forêt équatoriale dense riche en faune sauvage et en flore considérés comme des « perles de l’Afrique » (Isabelle Brisson, Le Figaro) qui sont en train d’être détruits sauvagement par des entreprises chinoises sans scrupules (« pollution du sol et de l’eau par des résidus de 16 000 tirs de dynamite (...), ce qui impose tout impact négatif sur la faune et la flore gabonaises ») au vu et au su du gouvernement gabonais incapable de concilier développement industriel, protection de la nature et de l’écotourisme.[...]

  • "La présence économique de la Chine en Afrique s’accompagne d’une multiplication des prêts qui viennent davantage alourdir non seulement la situation d’endettement de nombreux pays africains mais encore décupler leur assistanat sempiternel. Les pays comme le Gabon, le Cameroun, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo, la Guinée Conakry vendent leurs matières premières à la Chine et, cette dernière les leur revend sous forme des produits manufacturés le plus souvent de très mauvaise qualité : le cas des valises chinoises vendues bon marché au Gabon et dont les manchettes abandonnent leurs propriétaires dans les aéroports nationaux et internationaux après une simple manipulation, le cas également de nombreuses crèmes chinoises à l’origine des cancers de la peau chez les Africaines.[...]"

Gabon : les entreprises courtisées par la Bourse

Véritable mission de séduction que celle que mène BGFI Bourse, filiale du Groupe BGFI Bank, à compter d'aujourd'hui, en direction des entreprises du Gabon.
La mission consiste en un atelier qui sera organisé en une journée avec comme principal objectif, celui d’amener les différentes sociétés opérant au Gabon à s’intéresser aux activités de la bourse.Entre autres questions, l’atelier débattra notamment de la présentation du régime fiscale dit "privilégié" pour le financement sur le marché de la Bourse des valeurs du marché d’Afrique centrale (BVMAC) et du règlement régissant ce marché financier sous-régional.
On rappelle que la BGFI bourse et SFA Gabon ont été commises par la COSUMAF, en octobre 2006, à exercer au nom de la BVMAC en qualité de sociétés de gestion et à ce titre, elles sont spécialisées dans le courtage en valeurs mobilières, le conseil et l’introduction des sociétés en bourse. Au-delà de ces missions, la BGFI bourse et la SFA sont également chargées de développer la culture boursière et de donner des avis techniques pour l’habilitation des sociétés en bourse ainsi que de surveiller et de contrôler les séances de cotation.
Avec pour objectif, la mobilisation des fonds pour financer, à des taux d’intérêts réduits, les clients qui souhaitent acquérir des actions ou en revendre, la bourse de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) regroupe les pays suivants : le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.
source : gaboneco.com

mercredi 20 juin 2007

Formission : rencontres ministérielles à Montréal

En marge du Forum International des Amériques, qui se tient à Montréal jusqu'à demain jeudi, se sont déroulées hier mardi deux rencontres informelles entre Agir pour le Développement Canada et deux ministres gabonais.
Notre prestigieux représentant, l'Honorable Jacques Saada, a ainsi rencontré SEM Charles MBA, ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation du Gabon ainsi que SEM Senturel Ngoma Madoungou, ministre des Petites et moyennes entreprises et des Petites et moyennes industries du Gabon.
Ces rencontres ont permis de confirmer, dans la foulée de la visite d'Arcadius Allogo à Libreville il y a quelques jours, le grand intérêt que portent les hauts-dignitaires gabonais à notre initiative.

Le Président d'Agir pour le Développement de retour du Gabon


Monsieur le Président,

Avant toute chose, je voudrais saluer la naissance de l’antenne canadienne d’Agir Pour le Développement et remercier l’ensemble des hommes et des femmes de cœur et de talents qui ont décidé de s’engager en faveur des projets qui ont pour but d’aider les pays du Sud à se prendre en main et à organiser au mieux leur propre avenir, leur propre destin.

La naissance de l’antenne canadienne que dirige mon ami Philippe Régnoux et l’engagement de chacune et de chacun, est la preuve s’il en fallait, que les difficultés, et parfois même, la misère qui frappe les pays d’Afrique ne laisse pas insensible dans les pays du Nord. Soyez assurés que le siège d’Agir portera haut les projets que vous nous soumettrez.

Ce courrier fait suite à mon dernier déplacement au Gabon du 25 mai dernier au 3 juin courant en compagnie de Serge Godard, Maire de Clermont-Ferrand (France) et des élus de la Ville dans le cadre du protocole de coopération initié par Agir en faveur de la commune d’Oyem, au Nord du Gabon.

Je vous confirme qu’à l’occasion de ce voyage, je me suis entretenu avec les Ministres de l’Economie et des Finances, puis des Petites et Moyennes Entreprises, et des Affaires Etrangères et de la Francophonie, et notre représentante au Gabon a contacté le Ministre de l’Enseignement Supérieur dans le cadre du Projet "Formission" qui nous intéresse.

Ces rendez-vous m’ont permis de présenter ce projet aux différents Ministres et aussi, de leur signifier notre disponibilité et surtout, la vôtre, à œuvrer pour la formation d’une élite économique gabonaise et africaine. Tous ont salué l’initiative et se sont engagés à nous soutenir pour la réussite du projet.


Toutefois, je dois vous dire que l’idée d’un mandat officiel est discutée car elle sous-entend que le gouvernement devra nous rémunérer en conséquence ou du moins, elle croit penser qu’il y aurait une contrepartie gouvernementale. J’espère cependant recevoir d’ici début juillet, les courriers à en-tête des différents ministères concernés, nous mandatant pour cette mission.


En attendant, je vous prie de croire, Monsieur le Président, mon cher Philippe, en ma parfaite estime.

Pour le Bureau
Le Président

Arcadius ALLOGO

mardi 19 juin 2007

Agir pour le Développement Canada au Forum des Amériques

L'Honorable Jacques Saada, ex ministre fédéral responsable du Développement économique et de la Francophonie, est l'un des membres les plus éminents d'Agir pour le Développement Canada.

Comme un grand nombre d'autres personnalités du monde de l'économie, Jacques Saada participe actuellement au prestigieux Forum International des Amériques, qui se tient à Montréal jusqu'à jeudi.
Au programme des discussions, ce mardi, un séminaire intéressant au plus haut point notre projet, puisque le sujet en est : "Financement du développement et entrepreneuriat en Afrique en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF)".
Participeront notamment à cette table ronde :
- Michel Lelart, directeur de recherche au CNRS, Réseau entrepreneuriat, Agence universitaire de la Francophonie
- S.E.M. Charles M'BA, ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation du Gabon
- S.E.M. Habib Ould Hemet, ancien ministre et secrétaire général de la Présidence de la République islamique de Mauritanie
- Abdoulaye Mboup, président, Premium Contact Center International (PCCI), France
- Martin Abéga, secrétaire exécutif, Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM)
- Marisol Quirion, conseillère au vice-président, Expertise Conseil, Développement international Desjardins
- Hervé Cronel, conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie

lundi 18 juin 2007

Gabon : un sondage intéressant...

Un sondage, publié récemment sur le site gaboneco.com, a livré des résultats assez éloquents :

Question : Comment le Gabon doit- il travailler avec sa diaspora ?

337 réponses :
Faciliter ses investissements [38.8%]
Créer des réseaux d'affaires [28.4%]
Faciliter son accès aux marchés [18.6%]
Créer un réseau de conseillers techniques [13.9%]

ForMISSION : nouvelle réunion de travail


Bonjour à toutes et à tous,

Une nouvelle semaine s'ouvre sur le projet "forMISSION" avec un rendez-vous très attendu demain mardi : la deuxième réunion de travail du groupe exécutif d'Agir pour le Développement Canada.

Cette nouvelle rencontre sera l'occasion de présenter une première mouture du projet de budget prévisionnel 2008-2010 visant à assurer le fonctionnement de notre organisme ainsi que le financement du projet "forMISSION" à compter de 2009.

Ce sera également l'occasion de découvrir les premiers travaux de recherche et de réflexions autour des différents enjeux relatifs à notre projet.

J'aurai en outre le plaisir de dévoiler, au cours de cette réunion, le bilan des rencontres qu'a pu obtenir le Président international d'Agir pour le Développement, Arcadius Allogo, avec certains ministres à Libreville, il y a deux semaines, au sujet de notre projet.

Je souhaite redire, à ce premier stade d'avancement du projet, combien le soutien actif du gouvernement gabonais est essentiel à la réussite de notre ambition commune.

Avec le gouvernement gabonais, nous pouvons démontrer qu'une nouvelle façon de concevoir le développement est possible : en passant du règne de l'assistanat illusoire et stérile à un véritable échange de procédés et de savoir-faire entre certains pays du Nord et du Sud.

Si l'Afrique souhaite atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire visant notamment à réduire la pauvreté de moitié avant 2015, il est nécessaire de réduire la dépendance des pays africains vis-à-vis de leurs créanciers.

Nous devons ainsi réussir le pari de former des cadres susceptibles de conduire leurs pays sur les chemins d'une croissance maîtrisée et assumée.

Cela passe absolument par un engagement entier et actif des gouvernements africains en ce sens.

Le Gabon peut ainsi montrer la voie.

Bonne semaine à tous.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

dimanche 17 juin 2007

Gabon : un nouveau représentant pour la Banque Africaine de Développement

C’est désormais le Malien Bassari Touré qui a les commandes de l’antenne nationale de la Banque africaine de développement (BAD).
Ancien ministre malien des Finances et de l'Economie, Bassari Touré fut également fonctionnaire à la Banque mondiale avant de se retrouver à la tête de l’antenne de la BAD, à Libreville, où il remplace Mamadou Lamine Ndong.
Il a été reçu en audience, le vendredi 15 juin dernier, par le président Omar Bongo Ondimba. On espère que le nouveau promu va donner un nouvel élan aux activités de la BAD au Gabon qui datent de 1974 en finalisant les projets relatifs à l'éducation, la santé, l'agriculture, la construction des routes, les télécommunications, et autres.
source : gaboneco.com

samedi 16 juin 2007

Agir pour le Développement Canada au prochain Sommet de la Francophonie ?

Le prochain Sommet de la Francophonie se tiendra à Montréal du 17 au 19 octobre 2008.
Le thème de l’événement n’a pas encore été choisi. Mais la ministre québécoise de la Francophonie, Monique Gagnon-Tremblay souhaite que la formule de ce XIIe Sommet de la Francophonie soit modernisée. « Il y a possibilité de rendre ça plus actif. On fait les choses de la même façon depuis plusieurs années et on pense qu’on peut être plus originaux. La francophonie souffre d’un déficit d’image qui masque ses réussites et c’est malheureux. Il y a beaucoup d’opérateurs qui agissent sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie, mais on ne sait pas ce qu’ils font. C’est important de mieux faire connaître leurs actions et on essaie de trouver une façon qui pourrait mettre en lumière tous leurs bons coups. »
La ministre espère aussi faire participer la société civile aux activités parallèles qui auront lieu avant et pendant le Sommet. Mme Gagnon-Tremblay souhaite que cet événement ne soit pas qu’un Sommet de plus et veut qu’il contribue en fin de compte à atténuer le désamour dont souffre la francophonie.
Le protocole d’entente entre les gouvernements fédéral, québécois et néo-brunswickois, qui organisent conjointement le Sommet de la Francophonie, a d’autre part été dévoilé publiquement hier vendredi, au cours d’une conférence de presse. On a alors appris que Québec et Ottawa investiront chacun 16 millions $ dans l’événement, et le Nouveau-Brunswick injectera 750 000 $. Le gouvernement fédéral assumera au surplus les coûts entourant la sécurité, évalués à 30 millions $, et d’autres frais d’une dizaine de millions de dollars défrayés par Patrimoine Canada, Santé Canada et l’ACDI.

vendredi 15 juin 2007

Gabon : la production de manganèse en pleine croissance

Une nette croissance a été réalisée par la compagnie minière de l'Ogooué (COMILOG) opérant dans la production du manganèse au Gabon, selon un communiqué rendu public par cette entreprise.
Selon ce communiqué, la COMILOG a réalisé un résultat net de 34 milliards de FCFA en 2006 contre 32 milliards de FCFA en 2005. Ce nouveau chiffre a fait qu’en 2006, la production du manganèse s'est accrue de 8% par rapport à 2005.
source : gaboneco.com

Actualités forMISSION du 15 juin 2007

jeudi 14 juin 2007

Le Gabon doit se conformer aux nouvelles exigences du FMI

La mise en œuvre de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI) devrait permettre au Gabon de faire face à un nouveau challenge plus d’un mois après la signature d’un accord triennal avec cette institution de Bretton Woods.
Le plus important sera d’améliorer le niveau des recettes, maîtriser les dépenses etc. Les actions à poser lors de la première année consistent, entre autres, à renforcer la gestion de la trésorerie, à intégrer les dépenses au titre des fêtes tournantes aux procédures budgétaires et surtout de préparer un inventaire de toutes les dépenses fiscales. La réduction des délais de paiement du Trésor public à 60 jours.

Les actions à poser lors de la deuxième année s’articuleront principalement sur une classification fonctionnelle des dépenses, la réduction du pourcentage des marchés publics attribués sans appel d’offres pour des raisons exceptionnelles à moins de 30% de la valeur totale des marchés soumis aux appels d’offres. Mais également la préparation d’une revue exhaustive de toutes les exonérations de TVA et d’impôt sur le revenu dans le but de les réduire sensiblement.

Enfin, la troisième année du programme devra se focaliser sur l’adoption de la loi de finances 2010 qui inclut les projections des recettes découlant du modèle pétrolier ; la mise en place d’un cadre de dépenses à moyen terme pour 2010-2012 et l’adoption de nouvelles lois relatives à la TVA et à l’impôt sur le revenu conformes aux meilleures pratiques internationales, etc.

Le Canada mal noté pour l'innovation de ses procédés de développement

D'après le 11e bilan annuel du Conference Board faisant état des résultats du Canada dans six domaines : l'économie, l'innovation, l'environnement, l'éducation et les compétences, la santé et la société, les performances socioéconomiques du Canada sont médiocres, comparées à celles d'autres pays industrialisés.
Le Canada obtient ainsi un "D" en innovation, ce qui lui donne une 14e place parmi les 17 pays membres de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques comparés. Ses résultats sont faibles dans le développement et l'exploitation de nouveaux produits, procédés et services, ainsi que dans l'amélioration constante de la qualité de ce qu'il produit déjà.
source : cnw telbec

mercredi 13 juin 2007

Le Canada diminue son aide au Développement en Afrique

Un article du journaliste Bernard Descôtaux publié dans Le Devoir daté d'hier mardi nous annonce pour cette année une baisse des aides au Développement du Canada vis-à-vis de l'Afrique.

A l'issue du Sommet du G8, qui s'est tenu la semaine dernière en Allemagne, le premier ministre conservateur, Stephen Harper, a en effet confirmé que l'Afrique n'obtiendrait pas toute l'aide au développement promise par son prédécesseur, Paul Martin.

Cela se traduit en chiffres de la manière suivante : alors que le Canada s'était engagé, en 2005, à doubler son aide à l'Afrique en l'espace de cinq ans pour la porter à 2,8 milliards par année, cet objectif est subitement ramené par les Conservateurs à 2,1 milliards.

Pour comparaison, l'aide au développement représente cette année 0,32 % du PIB canadien (l'an dernier, il était de 0,33 %) alors que la moyenne des pays industrialisés ont consacré à cet effort, en 2006, 0,46 % de leur PIB.

Stephen Harper évoque, pour justifier ce repli du Canada, l' "éloignement géographique" de l'Afrique qui rendrait, de fait, l'aide destinée à ce continent moins pertinente que pour d'autres régions plus proches en terme de distance.

A ce rythme, verra-t-on appraître prochainement dans les propos des diplomates canadiens l'expression du "glacis de la pauvreté" ? Cela, rien qu'à y penser, fait froid dans le dos...

Gabon : la Chine investit dans la construction des routes

Des hommes d'affaires chinois ont souhaité lundi à Libreville, lors d'une audience avec le ministre gabonais des travaux publics, Idriss Ngari, investir au Gabon dans la construction des routes et des édifices administratifs, a-t-on appris de source officielle.
Le ministre Idriss Ngari a manifesté sa ferme volonté de confier le marché de construction des édifices administratifs à la Chine.
On rappelle que la Chine a obtenu son premier marché de construction de route au Gabon en avril 2006 suite à un appel d'offres international. Il s'agit des travaux d'aménagement du tronçon Léconi-Kabala, long de 28 Km.
Le coût des travaux a été évalué à environ 11,167 milliards de FCFA. La durée du chantier est estimée à 15 mois et le démarrage des travaux aura lieu au mois de juillet prochain le temps de permettre à la société bénéficiaire (COVEC) de s'installer sur le site.
Depuis longtemps, la construction des routes au Gabon est toujours faite par les entreprises françaises, yougoslaves et espagnoles.
source : allAfrica.com

mardi 12 juin 2007

Gabon : vers plus de transparence dans l'industrie du pétrole

En 2005 un rapport sur les revenus pétrolier et miniers du Gabon avait ouvert la voie vers une transparence des industries extractives.
Une initiative qui traduit, selon Fidèle Ntissi, président du Groupe d'intérêt ITIE au Gabon, « l'enracinement de la volonté du Gabon à poursuivre, sans tambour ni trompette, son effort de renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance (...) ».
En 2005, souligne le rapport de Ernst & Young, les sociétés pétrolières ont déclarés des redevances minières proportionnelle pour un montant plus élevées que celle de l'Etat ; de même que des différences entre les déclarations des dividendes issus des participations montrent un montant légèrement plus élevé pour l'Etat.
source : allAfrica.com

lundi 11 juin 2007

Formission 2009 : une équipe au service d'un projet


Bonjour à tous,


Nous préparons actuellement la prochaine réunion d'Assemblée générale d'Agir pour le Développement Canada, qui se tiendra à Montréal le 19 juin prochain.


C'est l'occasion, pour moi, de vous présenter le travail de préparation actuellement mené par l'équipe, certes réduite, mais ô combien volontaire, d'Agir Canada en faveur du projet "forMISSION".


Ainsi, Laurence Bulot est en charge de l'ensemble des relations logistiques et techniques avec le bureau d'Agir pour le Développement à Libreville ; cette collaboration a pour objectif de faciliter les échanges à venir entre les entreprises canadiennes et les autorités gabonaises.


Stéphanie Guérette, de son côté, a pour tâche la préparation de l'accueil des futurs stagiaires gabonais au Canada ; une mission qu'elle partagera avec Alexandre Bacon, qui a noué dans ce domaine des contacts sérieux avec l'organisme Carrefour Canadien International (CCI).


Mathieu Bélanger travaille, pour sa part, à la mise sur pieds d'un volet "nouvelles technologies" au projet "forMISSION" et Simon Cicolella se concentre sur les différents contraintes administratives liées à notre mission, notamment en matière d'immigration.


J'aimerais également souligner le travail actif et le soutien sans faille apportés depuis le début par l'Honorable Jacques Saada, ex-ministre fédéral de l'Agence de développement économique du Canada et ex-ministre responsable de la Francophonie, ainsi que l'aide précieuse fournie par Robert de Chancenotte, du Service d'assistance canadienne aux organismes, le SACO-CESO.


Grâce à cette équipe, à son travail autant qu'à son engagement, nous posons probablement les bases d'un futur modèle de développement et d'échanges de procédés entre le Nord et le Sud.


Bonne semaine à tous !


Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

Gabon : la polémique enfle au sujet du projet Bélinga

Selon Pierre Mamboundou, le leader de l'opposition au Gabon, le capital de la compagnie mise en place par le gouvernement et les chinois pour exploiter ce gisement de fer de Bélinga est détenu à 95% par la partie chinoise.
« C'est inacceptable », s'est-il estomaqué sous les applaudissements de ses militants.
Le gisement de fer de Bélinga, découvert depuis la période précoloniale dans le mont Bélinga situé dans la province de l'Ogooué Ivindo (nord est du Gabon) est au centre de l'actualité minière gabonaise depuis 2005.
Chinois et brésiliens se sont livrés entre 2005 et 2006 une rude bataille diplomatique pour s'arroger le milliard de réserve de fer contenu dans les entrailles du mont Bélinga.
Le Gabon a en définitive préféré l'offre chinoise, délaissant le brésilien CRVD. Les chinois ont estimé le budget de la mise en oeuvre du projet à 1600 milliards de FCFA qui seront entièrement pris en charge par la Chine. L'enveloppe servira à construire un barrage hydroélectrique, un chemin de fer de 560 km, un port en eau profonde et développer la mine. Pékin se fera remboursé par les revenus issus de l'exploitation de ce fer dont il sera le principal client, sinon l'unique client.

source : allAfrica.com

vendredi 8 juin 2007

La Banque Islamique de Développement forme des cadres au Gabon

La Banque islamique de développement (BID) organise à Libreville jusqu'au au 22 juin des cours sur les politiques commerciales en collaboration avec l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) au profit des pays francophones membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a-t-on appris jeudi de source officielle.
M. Sidi Mohamed Ould Taleb a rappelé que « la Banque a pour objectif d'encourager le développement économique et le progrès social des pays membres et des communautés musulmanes, selon les principes islamiques ».
M. Mohamed Ould Taleb a également rappelé que "les cours de politiques commerciales ont pour objectif de permettre aux cadres de comprendre les règles fondamentales des principaux accords de l'OMC et ses aspects techniques connexes, en vue d'en tirer profit et de se prémunir contre ses éventuels effets négatifs sur les économies et efforts de développement".
La Banque islamique de développement est un organisme financier ayant pour objectif d'être une Banque mondiale pour les pays musulmans. Elle a été créée en 1973 et est basée à Djeddah, en Arabie saoudite.
Les fonctions de la banque sont de participer aux capitaux en actions propres et d'accorder des prêts pour des projets d'entreprises.

source : allAfrica.com

L'actualité forMISSION du 8 juin 2007

jeudi 7 juin 2007

Des industriels français exploitent le Niobium au Gabon

Le groupe français Eramet, spécialisé au Gabon dans l'exploitation du manganèse par le biais de sa filiale COMILOG (Compagnie minière de l'Ogooué) développe actuellement un projet d'exploitation de Niobium dans le pays, a annoncé mercredi à Libreville le nouveau président-directeur général du groupe, Patrick Buffet.
« Nous faisons encore des essais », a affirmé M. Buffet à la sortie d'une audience avec le président gabonais, Omar Bongo Ondimba au palais présidentiel de Libreville. Le nouveau dirigeant du groupe Eramet a ajouté qu'il faut encore beaucoup d'études économiques. Cependant, le calendrier « partagé avec le Président de la République » laisse croire que ce projet avance rapidement.
M. Buffet n'a pas indiqué la province ou le site dans lequel son groupe développe ce projet. Selon le ministère des mines, un important gisement de niobium existerait dans la région de Lambaréné (centre).
source : bdpgabon.org

Le développement durable en question à Libreville

Un séminaire de formation portant sur « les accords commerciaux régionaux et le développement durable » s'est ouvert hier mercredi à Libreville.

Le séminaire qui prend fin jeudi prochain, réunit une quarantaine de représentants de la commission européenne, des organisations régionales : CEMAC et CEEAC, des représentants des gouvernements des pays d'Afrique centrale, des représentants du secteur privé,des associations, des syndicats, ainsi que des experts du commerce international.

Les séminaristes vont aussi examiner la dimension du développement durable des accords de partenariat économique (APE), et formuler des recommandations à l'intention des négociateurs des APE.

Le séminaire est organisé par un cabinet conseil Price water house coopers.

source : allAfrica.com

mercredi 6 juin 2007

De la "bonne gouvernance" en Afrique

A l'occasion du sommet du G8, se pose la question de l’efficacité d'un nouveau partenariat entre les pays du Nord et ceux d'Afrique basé sur la "bonne gouvernance" ; un voeux pieux qui reste à vérifier dans la pratique.
Une volonté qui, de surcroît, doit se lire désormais à la lumière des positions adoptées par un nouvel acteur incontournable sur le terrain : la Chine.
Le gouvernement chinois a d'ailleurs rendu public lundi dernier un document détaillant sa politique à l’égard de l’Afrique en prévision du sommet. "La Chine souhaite souligner qu’il n’existe ni modèle invariable ni norme intangible en matière de bonne gouvernance", avance ce document, en réponse aux critiques sur la politique chinoise d’aide financière aux pays africains.
"Il s’agit de savoir si la politique et la structure permettent de promouvoir le développement économique et social du pays concerné et de servir les intérêts fondamentaux de sa population. La question des conditions posées à l’octroi d’une aide doit être maniée avec précaution", ajoute ce document.

source : xinhuanet.com

mardi 5 juin 2007

G8 : l'Afrique ne veut plus de promesses, mais des actes

Deux ans après le sommet de Gleneagles (Ecosse), où les pays riches avaient annoncé une forte augmentation de leur aide au développement, les Africains attendent encore que cette promesse se réalise.
L'engagement pris au sommet du Groupe des Huit (G8) de 2005 - "Année de l'Afrique" - de doubler l'aide au continent africain d'ici à 2010, est resté lettre morte pour l'essentiel, déclarent beaucoup d'entre eux.
Le G8 n'a absolument pas tenu ses promesses, surtout dans le domaine des subventions aux exportations", a dit à Reuters le gouverneur de la banque centrale de Gambie, Famara Jatta.
Des études récentes montrent que les aides réelles des pays les plus riches destinées à l'Afrique ont en fait diminué durant la période 2005-2006.
Selon l'organisme indépendant African Monitor, l'apport à ce continent des 22 pays de l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) est passé de 106 milliards de dollars en 2005 à 103 milliards en 2006. En outre, 55% de l'aide totale à l'Afrique n'a profité qu'à dix pays, dont le producteur de pétrole qu'est le Nigeria, ajoute le groupe.
Dans un rapport publié en mai, l'organisation Oxfam estime que si le rythme actuel des donations ne change pas, la hausse de l'aide internationale annoncée à Gleneagles se limitera à 20 milliards de dollars d'ici 2010. Le coût de ce manque d'action "se chiffre en millions de vies perdues du fait de la pauvreté", soulignait Oxfam.

lundi 4 juin 2007

Agir pour le Développement Canada : une équipe en formission !



Le travail préparatoire autour du projet "forMISSION" se poursuit activement.

L'équipe d'Agir pour le Développement Canada s'étoffe progressivement avec l'arrivée de membres venus d'horizons différents mais mobilisés par un même élan.

Au départ, Agir pour le Développement Canada est née d'une volonté simple : faire du co-développement entre les pays du Nord et du Sud une réalité et un exemple d'avenir pour toutes les populations désireuses de prendre leur destin économique en main.

Agir pour le Développement, placée en France sous la houlette de son Président, Arcadius Allogo, a déjà entrepris depuis plusieurs mois ce travail de co-développement dans les secteurs de la Santé, de l'Education, et de l'Agriculture.

Grâce à l'ouverture d'esprit des dirigeants gabonais et fort d'une mobilisation de ses membres actifs sur le terrain, Agir pour le Développement a tracé un sillon, montré la voie.

C'est ce mouvement qui a donné naissance à Agir pour le Développement Canada.

Mais ici, au Canada, où les organismes humanitaires et de défense des Droits de l'Homme sont une tradition historique, notre volonté n'était pas de reproduire ce qui était déjà fait, et si bien fait dans de nombreux cas.

Nous souhaitions au contraire innover pour nous inscrire pleinement dans cette tradition pan canadienne de progrès et d'engagement visant l'avancement des droits et le bien-être des populations en souffrance sur le globe.

De là, le projet "forMISSION 2009" et son objectif ambitieux de lier d'ici deux ans le destin de jeunes gabonais diplômés et futurs gestionnaires à celui d'entreprises canadiennes désireuses d'investir au Gabon.

Telle est la grande motivation qui anime depuis quelques semaines celles et ceux qui ont décidé de faire de ce défi leur mission.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

La Chine investit dans le fer au Gabon

Le gouvernement gabonais s'est réuni jeudi dernier à Libreville en conseil des ministres et s'est félicité de la connaissance d'un chronogramme fourni par la Chine et qui fixe les différentes étapes des travaux liés à l'exploitation du gisement de fer de Belinga, au nord-est du Gabon.
Pour le gouvernement, le projet d'exploitation du gisement de fer de Belinga, démarrera en 2011.
Selon le communiqué du conseil des ministres publié dans la presse vendredi dernier, le gouvernement a « marqué sa satisfaction au vu de l'état d'avancement des dossiers relatifs d'une part, à l'exploitation du gisement de fer de Belinga, d'autre part, à la centrale hydroélectrique de Poubara ».
Principal axe de la politique économique et sociale du président Omar Bongo Ondimba et support de sa campagne présidentielle de décembre 2006, le projet Belinga a fait couler beaucoup d'encre.

source : allAfrica.com

dimanche 3 juin 2007

Au Gabon, quelles perspectives après le pétrole ?

Frédéric Lejeal est de ceux qui pensent que, la baisse des réserves pétrolières prouvées, même si elle reste lente, n’en demeure pas moins inéluctable.
« Anticiper et prévenir la chute des recettes tirées de l’or noir, telle est la figure imposée à tout gouvernement soucieux de préparer l’avenir, et que celui du Premier ministre très social, Jean Eyeghé Ndong, s’est empressé d’adopter dès sa prise de fonction en janvier 2006 », soutient-il.
Frédéric Lejeal estime que sa pensée rentre dans la ligne droite du raisonnement du FMI. « C’est aussi le message que le Fonds monétaire international (FMI) a voulu adresser, le 7 mai, avec l’approbation d’un programme triennal d’un montant de 117,3 millions de dollars couvrant la période 2007-2010 au terme de négociations ayant salué les progrès réalisés depuis trois ans.
Ce programme se concentre sur trois objectifs économiques : la réduction du déficit budgétaire, la maîtrise des finances publiques et l’engagement de réformes plus volontaristes afin d’encourager l’essor de secteurs appelés à se substituer aux hydrocarbures.
Et ceux-ci ne manquent pas. Le Gabon s’y tiendra-t-il ? Si ces recommandations sont classiques - pour ne pas dire convenues - lorsqu’elles sont appliquées à n’importe quel pays à revenu intermédiaire, elles prennent tout leur sens au Gabon, où la croissance de ces dernières années n’a pas été à la hauteur de ses multiples potentialités, notamment de son agriculture » fait-il remarquer.
Il ajoute que, malgré une croissance supérieure à 5 % attendue en 2007, le Gabon reste trop modeste dans ses ambitions. Il lui arrive néanmoins de surprendre. « L’exemple en est donné avec la gratuité des soins dans les hôpitaux publics ou la forte augmentation du salaire minimum, décidée en octobre 2006 par le chef de l’État, Omar Bongo Ondimba. Cette décision n’était pas un luxe. Gelé à 44 000 F CFA (67 euros), le Smig n’avait pas été revalorisé depuis vingt-deux ans. De quoi répondre favorablement aux revendications et aux besoins des populations les plus pauvres. Mais cette seule mesure a suffi à raidir, pour ne pas dire agacer le FMI, une institution dont l’hostilité quasi sacerdotale vis-à-vis des hausses salariales dans les pays appliquant ses programmes n’est plus à prouver », conclut-il.
source : gaboneco.com

vendredi 1 juin 2007

Les investissements étrangers doivent prendre en compte les droits de la personne

Les droits de la personne doivent être au coeur de tout projet d'investissement à l'étranger, selon un nouveau rapport de Droits et Démocratie.

"Notre recherche montre que l'attention aux droits de la personne doit être intégrée à toutes les étapes de la planification et de la mise en oeuvre d'un projet pour que les investissements étrangers atteignent leurs objectifs de développement social et économique, affirme Jean-Louis Roy, président de Droits et Démocratie. L'adoption d'une approche pratique des études d'impact sur les droits de la personne d'initiative communautaire aidera à réduire l'écart entre les normes juridiques et la réalité sur le terrain."

Le rapport arrive tout juste après une étude commandée par le gouvernement du Canada sur la responsabilité sociale des entreprises et sur les industries extractives canadiennes dans les pays en développement. Trois des études de cas figurant dans le rapport portent d'ailleurs sur des investissements réalisés par l'industrie extractive.

Droits et Démocratie est une organisation indépendante non partisane investie d'un mandat international, créée par le Parlement canadien en 1988 pour favoriser et appuyer les valeurs universelles des droits de la personne et pour promouvoir les institutions et les pratiques démocratiques dans le monde entier. En coopération avec des individus, des organisations et des gouvernements, au Canada et à l'étranger, Droits et Démocratie défend les droits de la personne et les droits démocratiques définis dans la Charte internationale des droits de l'homme des Nations Unies.


Le rapport intégral, ainsi qu'un résumé et de la documentation explicative supplémentaire, peuvent être consultés à l'adresse www.dd-rd.ca.

Le Gabon mise sur l'écotourisme

Les questions liées à la diversification de l'économie gabonaise ont été au menu de l'entretien mardi en France entre le président gabonais, Omar Bongo Ondimba et le ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'Aménagement durables, Alain Juppé.
Le numéro un gabonais a notamment relevé que les opérateurs économiques français sont en ce moment très peu représentés dans le domaine de l'écotourisme au Gabon. Le Gabon qui fait parti des pays du bassin du Congo, le deuxième massif forestier du monde après l'Amazonie (Amérique latine), dispose d'importants atouts touristiques qui n'attendent que des investissements pour leur valorisation. En août 2002, le président gabonais, Omar Bongo Ondimba a décidé de consacrer plus de 10% du territoire national à la conservation de la nature. Les zones protégées devant servir à la recherche scientifique et à l'écotourisme.

source : allAfrica.com