vendredi 30 novembre 2007

Le Gabon à la recherche d'investisseurs étrangers

Le ministre d’Etat en charge de l’Economie, des Finances et du Budget, Paul Toungui, séjourne depuis mercredi à Londres, à la tête d`une délégation de son institution, au terme d’une tournée au pas de charge à Paris, Munich et Francfort pour trouver des investisseurs étrangers susceptibles de s’installer au Gabon.

Cette campagne de séduction du secteur financier gabonais est destinée, selon les autorités, à mobiliser des fonds pour concrétiser l’opération de paiement anticipé de la dette du pays au niveau du Club de Paris.

Ce remboursement anticipé devrait s’effectuer entre le 2 décembre 2007 et le 30 janvier 2008, à partir des ressources propres de l`Etat gabonais pour un montant de 300 millions de dollars américains et d`un emprunt sous-régional de 200 millions de dollars.

Après Londres, la délégation gabonaise se rendra aux Etats-Unis, avant de regagner le continent africain pour une tournée dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l`Afrique centrale (CEMAC), indique la même source.

source : AngolaPress

mercredi 28 novembre 2007

Le projet forMISSION se rapproche de l'entrepreneuriat social

Dans le cadre de son programme "A go, on change le monde", l'Institut du Nouveau Monde de Montréal (INM) cherche à promouvoir depuis plusieurs mois toutes les initiatives d'entrepreneuriat social.
L'INM a donc invité Agir pour le Développement Canada à lui faire parvenir un descriptif de son projet phare, forMISSION, pour l'afficher sur son portail d'information à destination de ses milliers d'usagers.

Voici le descriptif que nous avons envoyé :

" Le projet forMISSION a vu le jour lors d’un séjour professionnel au Gabon, il y a près de 3 ans. A cette époque, je me suis rendu compte que, dans ce pays comme dans bien d’autres pays du continent africain, nombre de jeunes et talentueux entrepreneurs en devenir quittaient leur terre natale pour gagner l’eldorado du Nord, et ce alors même que cet « eldorado » pouvait se révéler n’être finalement qu’un simple miroir aux alouettes.

Je me suis alors pris à rêver à une structure qui n’imposerait pas la charité à ces jeunes là pour leur permettre de rester dans leur pays d’origine, mais leur offrirait des conditions réelles de développement en leur apportant certes une assistance financière mais aussi et surtout un partenaire d’affaires qui les aiderait à démarrer leur entreprise ; un partenaire entrepreneur qui respecterait leurs conditions propres de développement et échangerait avec eux les clés d’un succès aussi bénéfique pour l’un que pour l’autre… C’est ainsi qu’est né le concept d’ « entreprenariat équitable ».
ForMISSION vise ainsi à créer un échange de procédés et de savoirs-faires entre entrepreneurs canadiens et porteurs de projets d’entreprise en Afrique subsaharienne, sur la base d’un modèle respectant le progrès social et les normes de développement durable adoptées au niveau international.

Les principaux objectifs du projet sont les suivants :

• Former à la pratique entrepreneuriale, au Canada, et chaque année à compter de 2009, dix porteurs de projets d’entreprise originaires d’Afrique subsaharienne ; le Gabon est choisi comme pays partenaire pilote ;

• Donner lieu, chaque année à compter de 2010, en Afrique subsaharienne, à la naissance de dix entreprises sur le modèle de coopératives, parrainées par dix entreprises canadiennes déjà en activité ; le Gabon est choisi comme pays partenaire pilote ;

• Accompagner le suivi, en partenariat avec les autorités des pays concernés, des entreprises nouvellement crées ;

• Faire la promotion d’un comportement « citoyen et équitable » au travers des projets d’entreprises de type coopératif.

Philippe Régnoux
Président, Agir pour le Développement Canada "

Nous rencontrons les responsables du programme "A go, on change le monde" lundi prochain. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la portée de cette discussion.

lundi 26 novembre 2007

Harper promet de l'argent pour l'Afrique

Le premier ministre Stephen Harper a clôturé sa tournée africaine ce lundi en Tanzanie en s'engageant à contribuer 105 millions $ à une initiative humanitaire mondiale destinée à améliorer les conditions de vie en Afrique, et en promettant de doubler l'aide canadienne au continent noir. Un reportage signé Alexander Panetta.

Stephen Harper promet une aide financière mais il a aussi admis que le niveau de l'aide étrangère canadienne a chuté sous la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il a attribué cette baisse à la croissance inattendue de l'économie nationale. Au cours des 18 derniers mois, elle a été tout simplement «beaucoup plus forte que nous l'avions prévu», a-t-il dit.

L'aide canadienne à l'étranger était de 0,35 pour cent du PIB en 2005. Elle a reculé à 0,3 pour cent en 2006 et pourrait chuter à 0,29 pour cent d'ici 2010, selon des documents du ministère des Finances obtenus par le réseau CTV.

M. Harper a annoncé que le Canada doublera l'aide canadienne à l'Afrique d'ici l'année budgétaire 2008, un engagement qui remonte au précédent gouvernement libéral.

Les entreprises canadiennes sont les plus gros investisseurs dans les secteurs des mines d'or et de l'exploration pétrolière et gazière en Tanzanie. Ces sociétés ont contribué à une progression impressionnante de 6,2 pour cent de la croissance du PIB tanzanien en 2006, et le pays estime que c'est grâce à l'aide étrangère qu'il a pu scolariser presque tous les enfants. Mais le niveau de vie du pays d'environ 39 millions d'habitants demeure bas, et le processus n'a pas toujours été sans heurt.

Le premier ministre a finalement reconnu la tenue de la rencontre, en conférence de presse. «Nous nous attendons toujours à ce que nos entreprises agissent de manière responsable et dans le respect des lois des pays où elles sont implantées», a-t-il dit. Il a refusé de faire des commentaires sur une compagnie en particulier.

vendredi 23 novembre 2007

Gabon : Création d’une nouvelle direction générale pour promouvoir la vie associative

Une nouvelle direction générale pour promouvoir la vie associative au Gabon, a été créée, a-t-on appris hier jeudi à Libreville de source officielle.

Le ministre de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Marie Missouloukagne Ndimba, a fait par le biais de son directeur de cabinet, une déclaration mercredi à la chambre de Commerce de Libreville, face aux responsables des associations et Organisations non gouvernementales (ONG).
Cette intervention avait pour but de renforcer leurs capacités organisationnelles, nécessaires à leur éligibilité auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Rappelons que le Bureau internationale du travail (BIT) envisage d’apporter une assistance technique dans le secteur de l’artisanat en fonction des besoins présentés par la ministre.

Au Gabon, l’économie solidaire est une forme émergente de l’économie sociale, surtout axée vers les initiatives de développement local, de réinsertion et de lutte contre l’exclusion. Elle est mieux connue du grand public depuis la création d’un Secrétariat d’Etat à l’économie solidaire, dont les délégations couvrent l’économie sociale.

source : InfoPlusGabon

mercredi 21 novembre 2007

Développement : la BAD et la CEA parlent d'une même voix

Les deux institutions mettent ensemble leurs moyens financiers, techniques et humains pour relever la croissance économique en Afrique. Les travaux de la 2ème Conférence Economique Africaine (CEA) d’Addis Abeba des 15, 16 et 17 Novembre derniers matérialisent la coopération scellée entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies lors de la tenue de sa première édition en 2006 à Tunis.

Cette coopération institutionnelle certes bénéfique pour les économies africaines a un coût que les ressources financières de la BAD et de la CEA ne peut supporter. Reste maintenant, pour elles, à se tourner vers des bailleurs de fonds pour assurer la pérennité de cette initiative.

On peut cependant craindre que les bailleurs de fonds, plus enclins à financer des projets de développement, dont les résultats sont palpables pourraient être réticents à mettre la main à la poche pour la recherche.

Le journaliste éthiopien, Jacques Junior SCHULE, estime d'ailleurs à ce sujet qu’il est "important que nous assumions nos propres responsabilités vis-à-vis de la recherche en tant qu’Africains, pouvoirs publics mais aussi individus et grandes entreprises qui ont des moyens d’investir dans la recherche. Une recherche qui peut d’ailleurs les aider par ses résultats qui sont directement orientés vers les politiques économiques."

source : icicemac

lundi 19 novembre 2007

Gabon : des cadres formés au management

Le secrétaire exécutif du Programme de formation financé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), Soumana Sako, a procédé vendredi dernier, à Libreville, au lancement officiel d’un stage de formation en management dans le secteur public à l’endroit de 30 cadres supérieurs de catégories A1 justifiant d’une expérience d’au moins cinq ans dans un domaine compatible avec le programme de formation.

Le master en Management du secteur public est un programme d’approfondissement des connaissances et de valorisation, visant notamment à former les hauts cadres devant améliorer les performances de l’administration africaine.

On note que parmi les 30 stagiaires de cette formation, il y a 17 gabonais. Les pays participants sont : Le Burundi, le Comores, le Cameroun, le Djibouti, Madagascar, la RDC, la RCA, le Rwanda, les Seychelles, le Tchad et le Gabon.

Cet exemple de programme est intéressant, au niveau de forMISSION, pour souligner le potentiel de diffusion qui peut exister au niveau régional des initiatives de formation et d'enseignement des futurs gestionnaires d'entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.

source : gabonews

vendredi 16 novembre 2007

Ce pourquoi l'Honorable Jacques Saada soutient forMISSION



L'Honorable Jacques Saada, ancien ministre de l'Agence de Développement économique du Canada pour les régions du Québec et ministre responsable de la Francophonie a expliqué, au cours de l'Assemblée générale d'Agir pour le Développement Canada, le 6 novembre dernier, les raisons de son soutien au projet forMISSION.

Jacques Saada est le parrain officiel du projet forMISSION.

Le Gabon bénéficie d'une expertise dans le domaine de l'économie sociale

Une délégation du Bureau International du Travail (BIT), conduite par Dayina Mayenga, Directrice du bureau sous – régional pour l’Afrique centrale, s’est entretenue ce mercredi avec le ministre de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Marie Missouloukagne Ndimba, dans le but de mettre à la disposition du Gabon, l’expertise nécessaire dans le secteur social et informel.

Ainsi, dans l’immédiat, le ministre, Marie Missouloukagne Ndimba, tout en ventant les mérites de l’artisanat gabonais, a présenté à la délégation du BIT quelques projets en chantiers notamment les constructions des unités de production artisanales dans certaines provinces du pays et d’autres perspectives telles que la réalisation d’un grand village artisanal à Libreville.

source : Gabonews

mercredi 14 novembre 2007

L'agriculture africaine peut renaître

Voici l'extrait d'un article publié hier mardi sur le site du quotidien suisse Le Temps et signé du journaliste Ram Etwareea :

"Le monde évolue, et de nouveaux facteurs changent la donne. La demande de produits agricoles explose, notamment du fait de la consommation accrue dans les pays émergents. Les biocarburants offrent une concurrence à la production de vivres, et les prix de ces derniers prennent l'ascenseur.

"Plus fondamentalement, les acteurs de la coopération internationale ont reconnu récemment les erreurs des politiques suivies jusqu'ici. Ainsi, la Banque mondiale, le plus grand pourvoyeur d'aide, remet l'agriculture au centre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Dans son dernier Rapport mondial sur le développement, elle recommande des efforts pour augmenter la production de denrées alimentaires et la diversification dans le sens de cultures à forte valeur ajoutée comme l'horticulture, l'aviculture, l'aquaculture et les produits laitiers.

"Enfin, le Cycle de Doha, dont l'un des volets vise à libéraliser le commerce de produits agricoles, représente un réel espoir pour l'agriculture africaine. Six ans après le lancement, les négociations ont toujours du plomb dans l'aile. Il n'empêche. En cas de percée, l'agriculture africaine sera parmi les grands gagnants."


source : Le Temps

mercredi 7 novembre 2007

Education : un autre bel exemple de coopération canado-africaine

Une journée de rencontres a été organisée récemment au Sénégal pour rendre visibles les résultats probants obtenus par l'Ineade (Institut National d'Etude et d'Action pour le Développement) dans le cadre d’une recherche collaborative avec l’Observatoire des réformes en éducation (ORE) de l’université du Quebec à Montréal.

Cette recherche visait à réfléchir sur l’intégration des TIC dans les apprentissages à l’école élémentaire.

Ainsi, Pape Guèye, Directeur de l'Ineade, estime que dans ce contexte comme dans d'autres "l’appui du Canada au système éducatif est fondamental."

Il en veut pour preuve l'appui direct qui s'est opéré entre le ministère Sénégalais de l'Education et la coopération canadienne. Pape Guèye tient à préciser que le succès de la démarche tient aussi au fait qu'il s'agit là d'un appui multisectoriel : tous les sous-secteurs de l’Education sont concernés.

Faire que les projets de coopération soient des projets intégrés, tel est le sens que nous voulons aussi donner au projet forMISSION.

source : Le Soleil

lundi 5 novembre 2007

La clef du développement en Afrique est entre les mains des Africains eux-mêmes

En parlant des défis de la Mondialisation pour l’Afrique lors du Forum sur un partenariat avec l’Afrique, qui s'est tenu hier dimanche en Allemagne, le président du nigérian Yar’Adua a estimé qu’il fallait à l’Afrique un plan aussi audacieux pour sa régénération après des décennies de destruction engendrées par une division forcée et plusieurs années de faillite auto-infligée".

En lançant cet appel pour un soutien international plus important aux efforts de l’Afrique pour rattraper son retard par rapport aux nations développées, le président Yar’Adua a cependant insisté sur le fait qu’en fin de compte, le développement de l’Afrique devait être fait par les Africains eux-mêmes.

"Je dois insister sur le fait, qu’en fin de compte, le développement de l’Afrique doit être pris en charge par les Africains eux-mêmes et non pas de l’extérieur du continent par des partenaires qui vont relever les défis du développement à notre place. Nous devons nous engager à renforcer les institutions et structures de gouvernance", a-t-il ajouté.

"La corruption généralisée, qui a entraîné la dénaturation de nos valeurs premières et le détournement de nos maigres ressources de leurs objectifs de développement vers des intérêts privés, doit êre combattu de front", a déclaré le président Yar’Adua devant le président de l’Allemagne Horst Kohler et plusieurs chefs d’Etat africains. Il a ajouté que "l’Afrique doit installer à sa tête des dirigeants déterminés, engagés, prêts à servir et craignant Dieu pour permettre la renaissance du continent".

source : afrik.com

dimanche 4 novembre 2007

Gabon : valorisation de la filière Arts et Métiers

L’opération nommée « Campus 2007-2008 », organisée à l’initiative de la mutuelle des étudiants, a battu son plein la semaine dernière à Libreville.

Elle visait la revalorisation de l’Ecole Supérieure des Arts et Métiers (ESAM) pour une meilleure crédibilité de cet établissement auprès du public. Dans la pratique, ces journées d’informations ont consisté à présenter les formations proposées, ainsi que les filières associées telles que l’informatique de gestion, la gestion touristique et hôtelière, la gestion marketing, le commerce international et la maintenance informatique et de réseau, pour ne citer que les principales.

Une des réalités mises en avant lors de ces rencontres fut le fait que bon nombre d’offres d’emploi ne trouve pas de preneurs en raison du manque de qualifications de nombreux jeunes gabonais.

Il a également été mis en évidence que le chômage qui sévit chez les jeunes est lié à l’absence de qualifications ainsi qu’à l’inadéquation entre leurs formations, leurs diplômes et les besoins réels du marché du travail.

source : gaboneco.com

vendredi 2 novembre 2007

Des ONG québécoises critiquent le système canadien d'aide au développement

Une délégation de membres de la société civile québécoise s'est rendu hier matin, jeudi, au parlement d'Ottawa afin de dialoguer avec les députés et sénateurs fédéraux sur les enjeux actuels de l'aide publique au développement (APD).

Deux préoccupations ont dicté cette démarche. Tout d'abord, que le Canada respecte ses engagements pris en 2000 aux Nations-Unies lors du sommet du Millénaire, soit de consacrer 0,7% de son Revenu National Brut à l'APD d'ici 2015. Avec seulement 0,3% pour l'année 2006, le Canada se situe actuellement au 15ème rang des 22 principaux pays bailleurs d'aide au développement.

Ensuite, que le Canada reconnaisse officiellement le rôle des organisations de la société civile comme acteur à part entière du développement et ainsi fasse la promotion de sa plus grande inclusion dans les négociations internationales sur l'efficacité de l'aide actuellement en cours sous l'égide de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Tous les membres de cette délégation composaient le Comité de suivi des Etats généraux de la coopération et de la solidarité internationales, qui se sont tenus à Montréal du 8 au 10 novembre 2006. Au terme de ces journées, les participants avaient adopté la Déclaration du Québec, intitulée "Responsables aussi du monde", qui exprime une vision commune du développement et de la mondialisation des solidarités.