lundi 26 mai 2008

Union Africaine - Microsoft : Coopération pour le développement des TIC en Afrique

L'Union africaine (UA) et Microsoft ont accepté d'unir leurs forces pour l'accélération du développement économique et social en Afrique par l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (TIC).

Dans un Protocole d'Accord signé il y a quelques jours dans le cadre de la conférence "ITU Telecom Africa 2008" au Caire, en Egypte, un forum où les acteurs ont discuté de l'expansion des TIC à travers la région, l'UA et Microsoft se sont engagés à collaborer pour la promotion de ces technologies pour le développement, le renforcement des capacités et l'accès aux technologies.

Les deux parties entendent ainsi oeuvrer ensemble pour répondre aux besoins de la région en matière de développement qui évolue sans cesse et à encourager la création de solutions technologiques régionales mises à l'échelle.

Les partenaires vont identifier les domaines où les TIC peuvent être appliquées pour accélérer la croissance économique de l'Afrique par un renforcement des capacités et en augmentant l'accès aux technologies, en particulier pour les jeunes et les populations rurales

Ce partenariat sera basé sur un travail déjà en place, incluant un soutien aux e-Ecoles et aux programmes de l'e-Parlement du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), aux Centres d'Innovations de Microsoft existants et à un réseau de plus de 1.000 Centres technologiques communautaires.

Ce réseau, établi en partenariat avec des Organisations non- gouvernementales et inter-gouvernementales ainsi qu'avec des partenaires locaux, permet à plus de 200.000 jeunes, femmes et entrepreneurs d'avoir accès aux Technologie de l'information et de la communication.

source : casafree

dimanche 18 mai 2008

Notre option : Agir !

Bonjour à toutes et à tous,

Le dernier Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada a été l'occasion de réaffirmer une donnée importante de notre projet : pour avancer, il ne faut pas nous en tenir à des promesses mais engager des actions concrètes avec nos partenaires.

Par esprit de réalisme, et à moins d'obtenir des garanties écrites du gouvernement Gabonais dans le courant de la semaine, il nous faut donc revoir l’échéancier du projet afin de reconsidérer notre offre vis-à-vis de nos futurs partenaires africains.

Le Gabon est une option de partenariat, mais elle n'est pas la seule.

Nous devons aussi et sans doute revoir à terme notre approche et la placer sous l'angle d'un partenariat régional plutôt que national.

J'en veux pour preuve l'atelier "approche territoriale du développement en Afrique", qui s'est tenu dans le cadre du grand mess des régions organisé du 12 au 14 mai dernier à Tanger, et où il a été réaffirmé que le choix de la région en tant qu'acteur principal du développement est une orientation stratégique pour les gouvernements africains soucieux de réussir les enjeux de l'économie globalisée et d'assurer un développement durable, équilibré et garantissant la cohésion sociale de leur peuple.

Passer d'une gestion centralisée (souvent liée à l'État) à une approche contractuelle avec les acteurs locaux, doter les collectivités des compétences requises pour assumer leurs responsabilités, et asseoir les pratiques de la bonne gouvernance sont autant de défis pour les gouvernements africains pour réussir le choix de l'approche territoriale du développement, mais aussi pour les interlocuteurs privés que nous allons représenter.

Je soulignerai également les mots du ministre sénégalais de l'aménagement du territoire, du commerce et de la coopération décentralisée, M. Abdourahim Agne qui indiquait la semaine dernière à ce sujet : "L'on est désormais en accord sur l'essentiel concernant le soutien au développement, il faut faire avancer la machine et parvenir à des résultats concrets pour les populations africaines". Du concret, donc, et non des promesses.

A ce titre, notre option pour servir le développement est claire : ne pas attendre que cela vienne d'en haut, mais continuer notre travail de mobilisation auprès des populations locales.

Agir, c'est être inventif et persévérant !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 12 mai 2008

Le Gabon veut mettre l'accent sur le développement durable

Le gouvernement gabonais entend mettre en place, d'ici 2015, un système économique et social capable de s'ouvrir aux exigences d'un développement juste, équilibré et durable; la question était au centre d'un séminaire qui s'est tenu la semaine dernière, dans la capitale gabonaise sous l'égide du ministère gabonais de la Formation professionnel, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).

Ces assises s'inscrivaient dans le contexte de la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le dévelloppement (OMD). En effet, il s'agit de s'assurer qu'en 2015, 100% des gestionnaires de l'administration gabonaise maîtrisent les outils de transparence et les procédures d'exécution, dans la perspective d'une bonne gouvernance.

Selon, le ministre gabonais de la Formation professionnel, Pierre André Kombila, le Gabon doit devenir un modèle de développement et de bonne gouvernance, gage du bien-être des populations.

Ce séminaire se proposait ainsi d'offrir aux gestionnaires des habilités en matière de gestion administrative, financière et matérielle. Cette formation aura eu pour finalité le renforcement des capacités des administrateurs et gestionnaires de ce département ministériel, dans la confection, l'exécution du budget de fonctionnement et des fonds propres.

source : gabonews

lundi 5 mai 2008

Agir pour le Développement Canada : Prochain CA élargi, le 14 mai

Le prochain Conseil d’administration élargi au responsables des comités de travail d’Agir pour le Développement se tiendra le :

Mercredi 14 mai, 18h
204, rue du Saint-Sacrement, 7ème étage
Métro : Place d’Armes

L’ordre du jour sera le suivant :

1. Etat d’avancée du projet / Travaux des comités
2. Poursuite du travail d’élaboration de la future « Charte de l’entrepreneuriat équitable »
3. Questions diverses

Coopération renforcée dans le transport en Afrique

Doda Andrianantenainam, journaliste au quotidien L'Express de Madagascar, rapporte la visite du Secrétariat d’État américain chargé du transport à Capetown, en Afrique du Sud, du 13 au 16 avril dernier. Et ce à l'occasion d'un forum sur le transport et le commerce en Afrique.

Initié dans le cadre de l'African growth and opportunity act (AGOA), ce forum a mis en relation les hauts responsables des départements du transport des pays africains avec les techniciens américains.

Les discussions ont porté entre autres sur le rôle du transport dans le développement de l'économie en Afrique. La situation du transport en Afrique ou encore le transport et le commerce en Afrique ont également été discutés. Les participants à ce forum ont aussi remis sur le tapis le problème du financement des infrastructures en Afrique.

vendredi 2 mai 2008

Gabon : Libreville se préoccupe de la gestion du risque en milieu professionnel

A l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le ministère du Travail a initié lundi dernier à Libreville une conférence sur la «gestion du risque en milieu du travail» pour cerner les responsabilités de chacun face aux divers risques encourus dans l’exercice d’une activité professionnelle mais aussi questionner la qualité du cadre normatif en vigueur au Gabon.

Perfectionner le cadre normatif pour la gestion du risque en milieu professionnel en vigueur au Gabon, conformément aux recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT), c’est l’objet de la conférence animée lundi dernier par des experts du ministère du Travail à l’intention des organisation de travailleurs et des entreprises, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

La conférence intitulée «gestion du risque en milieu du travail» s’est déroulée à la Chambre de Commerce de Libreville en présence du ministre du Travail, Jean François Ndongou, et de différents intervenants.

Rappelant que certains secteurs d’activités présentent de nombreux risques, l’inspecteur général adjoint de l’hygiène et de la médecine du travail, Madame Assengone a expliqué que la gestion de la sécurité et de la santé nécessite une organisation soutenue par la direction des responsabilités en matière de sécurité et de santé ainsi que des procédures clairement définies pour traiter les risques.

Madame Assengone a par ailleurs rappelé que la convention n°155 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la sécurité et la santé au travail stipule que les employeurs sont tenus de faire sorte, dans la mesure du possible, que les lieux de travail, les machines, les matériels et les procédés de travail ne présentent pas de risques pour la sécurité et la santé des travailleurs.

L’action du gouvernement gabonais en matière de protection du salarié s’est traduit entre autres par la création de l'Inspection de l'hygiène et de la médecine du travail, dont la mission est d'élaborer des textes de lois sur le contrôle des conditions d'hygiène, de sécurité et des services médicaux des entreprises et du contrôle de l'adaptation du travail à l'homme.

L’inspecteur général adjoint de l’hygiène et de la médecine du travail a enfin exhorté les pouvoirs publics à adopter une politique nationale en matière de sécurité et de santé au travail et de mettre en place un système efficace d’inspection et d’application de la législation concernée. A cet effet, la conférencière a invité le gouvernement a ratifier et appliquer les normes internationales de travail, afin de pousser les décideurs à adopter une politique basée sur les chiffres statistiques en matière de protection, d’accidents et de maladies liées au travail.

source : gaboneco.com