mardi 31 juillet 2007

La Banque Mondiale soutient l'entrepreneuriat en Afrique


Chers camarades, chers amis,

Actuellement se tient à Libreville un séminaire de formation sur l'entrepreneuriat : rencontres et ateliers organisés par la Société Financière Internationale (IFC), organisme émanant de la Banque Mondiale.

Ce séminaire, qui encourage le secteur privé à investir au Gabon en formant notamment des futurs chefs d'entreprise sur place, met en lumière le travail et le rôle important que joue l'IFC depuis sa création en 1956, en faveur de l'investissement privé dans les pays en développement.

"Un allié naturel pour forMISSION", me direz-vous.

On peut le croire, à de multiples points de vue, d'autant plus que cet organisme, dont le siège est à Washington aux Etats-Unis, compte parmi ses fondateurs et principaux bailleurs de fonds le Canada.

En outre, la mission de l'IFC fait un lien direct entre développement des investissements privés et amélioration des conditions de vie des populations locales : il s'agit là d'une des clefs de voûte de notre projet qui vise, je le rappelle, à favoriser la formation d'entrepreneurs dans les pays d'Afrique subsaharienne pour freiner la fuite des cerveaux et des talents à l'étranger.

Je vous entretiendrai plus en détails, lors de notre prochaine réunion de travail, des spécificités relatives au programme de "Partenariat pour l'Afrique" mise en place par cet organisme.

D'ici là, si le coeur et la curiosité vous en disent, je vous invite à consulter le site de la
Société Financière Internationale.

Bonne semaine à toutes et à tous.

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 30 juillet 2007

Afrique : le Canada regarde-t-il passer la locomotive "Chine" ?

Extrait d'un article de l'Agence de Presse Etudiante Mondiale intitulé "Le positionnement géostratégique de la Chine en Afrique ou la construction d’un empire" et signé Serge Banyongen :

"Les entreprises chinoises qui participent aux appels d’offres en Afrique sont souvent trois fois moins chères que leurs consœurs occidentales et françaises. Par contre, en termes de création d’emplois, les sociétés chinoises en génèrent peu. Dans la majorité des cas, la plupart des employés viennent de Chine.

Plusieurs s’inquiètent aussi de l’absence de transfert de technologies dans cette coopération, ce qui contribue à maintenir encore et toujours l’Afrique dans l’éternel cycle de la dépendance.

"La présence de la Chine pour l’Afrique est de nature à renouveler l’intérêt du monde pour le continent noir qui a en effet perdu cet intérêt stratégique avec la fin de la Guerre froide. La lutte contre le terrorisme n’a fait que l’accentuer. Cela prouve surtout que certains pays comme le Canada ont perdu une occasion de développer une relation pertinente avec l’Afrique en dehors du cadre institutionnel des organisations multilatérales comme le G8 et les institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international, Banque mondiale).

"L’autre leçon est au niveau multilatéral. On pourrait justement se demander si les conditionnalités des institutions de Bretton Woods sont encore d’une certaine pertinence puisque la Chine devient un joueur majeur qui évolue en dehors de ce système. Le système actuel n’était profitable aux pays occidentaux que lorsqu’il était en position de monopole face aux pays africains. La présence chinoise, bonne ou mauvaise pour l’Afrique, permet néanmoins à tous de revoir les rapports qu’ils entretiennent avec ce continent sous un nouvel angle et introduit une compétition entre différents modèles de développement et de coopération."

source :
apetudiante

samedi 28 juillet 2007

L'Afrique et l'Asie "main dans la main" pour développer le secteur privé

Dans le quotidien sénégalais "Le Soleil", daté d'hier vendredi, Bouna Sémou Diouf, ambassadeur, directeur du bureau régional du Pnud pour l'Afrique a évoqué les thèmes de la Conférence de Yokohama (Ticad 2008) prévue au mois de mai prochain.

Selon Bouna Sémou Diouf, l'idée de la Ticad 2008 c'est de "mettre les asiatiques et les africains en face aussi bien au niveau gouvernemental qu'à celui du secteur privé en ciblant les Pme.

Le président Yaya Boni devrait parler de son cursus et plus particulièrement du secteur privé et Mme Hélène Jonhson, ancienne de l'Onu va traiter du relèvement économique et social des pays après les crises, comme c'est le cas du Liberia."

source : Le Soleil

vendredi 27 juillet 2007

Comment gérer l'aide apportée à l'Afrique ?

source : forMISSION / Philippe Régnoux / juillet 2007

Marché africain : l'Europe prudente face à la Chine

Avec 6 % de croissance économique annuelle, le marché africain est convoité par la Chine, qui multiplie désormais contrats, aides et partenariats. L'Union européenne réagit en souhaitant un accord avec Pékin plutôt qu'une féroce guerre commerciale.

"La pénétration chinoise en Afrique a pris un tel essor qu'elle nous incite à nous poser des questions et à réfléchir à la meilleure façon de réagir", indique un expert à la Commission européenne. Ainsi, sur les 6 % de croissance économique qu'enregistre en moyenne l'Afrique ces dernières années, "l'effet Chine" compterait pour 2 points de ce pourcentage, directement, grâce à ses investissements et ses quelque 900 entreprises implantées en Afrique, ou indirectement du fait de l'envolée des prix de matières premières et produits agricoles ou halieutiques dont la Chine est devenue le premier acheteur mondial. Pékin est ainsi devenu le troisième partenaire commercial de l'Afrique, avec des échanges qui ont grimpé à plus de 55 milliards de dollars en 2006, contre 40 milliards l'année précédente et qui devraient encore doubler d'ici cinq ans, alors que la part de l'Europe, premier partenaire, diminue comme une peau de chagrin.

source : L'Agefi

jeudi 26 juillet 2007

Gabon : la France perd de l'influence, la Chine en gagne

Au Gabon, si la France perd progressivement de son influence économique, surtout au profit de la Chine, elle reste le premier partenaire commercial de ce pays avec lequel Paris continue d’entretenir un lien privilégié.

Du côté de Libreville, et malgré une politique de rupture annoncée, Paris s’efforce de prolonger une amitié entretenue entre Jacques Chirac et M. Bongo Ondimba, doyen des chefs d’Etat africains et fin connaisseur de la vie politique française. Sur le plan militaire, la France maintient au Gabon une base permanente d’environ 800 soldats.

Pour l’ambassadeur de Chine au Gabon, Xue Jinwei, la vente du fer issu du gisement de Belinga permettra de rembourser tous les investissements et l’Etat gabonais ne s’endettera pas. Il a vivement dénoncé les allégations selon lesquelles la Chine veut piller l’Afrique.

Evoquant enfin le dynamisme de la coopération sino-gabonaise, M. Xue Jinwei a expliqué que « la coopération sino-gabonaise est bonne. Elle s’est accélérée depuis ces dernières années. La Chine et le Gabon ont leur désir de renforcer leur coopération notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des télécommunications, des infrastructures, de la santé et la valorisation des ressources humaines. On peut dire que la formation est plus importante que l’exploitation des ressources naturelles. C’est pourquoi notre gouvernement fourni beaucoup d’efforts pour former des Gabonais dans différentes filières ».

source : infoplusgabon

mercredi 25 juillet 2007

Gabon : un appel d'offre dans l'écotourisme

La Direction générale des Pêches et de l'Aquaculture dépendant du ministère de l'Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parcs nationaux a publié hier mardi un avis d'appel à manifestation d'intérêt sous-régional relatif à un projet d'appui au secteur des pêches et de l'aquaculture.

C'est « la Banque africaine de développement (BAD) qui a accordé au gouvernement gabonais un prêt pour la réalisation du Projet d'appui au Secteur des Pêches et de l'Aquaculture (PSPA) dont l'objectif global est de contribuer à la diversification de l'économie gabonaise par la gestion durable des ressources halieutiques à travers l'amélioration des conditions de production, dans le but d'accroître la production et les revenus des acteurs (...) », souligne l'avis d'appel à manifestation d'intérêt sous-régional.

Le montant du prêt n'a pas été révélé. Quant au projet, il sera mis en oeuvre par la Cellule d'Exécution du PSPA (CEP) sous la tutelle du ministère de l'Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parc nationaux.

Les candidats intéressés par cet avis d'appel à manifestation sont invités à joindre à leur dossier les documents administratifs justifiant leur existence légale ainsi que les Curriculum Vitae des experts qui réaliseront la mission, note l'Avis publié mardi dans le quotidien l'Union.

mardi 24 juillet 2007

Afrique désunie au sujet des Etats-Unis d'Afrique

Les lampions se sont éteints sur le 9ème sommet de l'Union africaine où, au bout du compte la montagne n'aura accouché que d'une petite souris.

Quand le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, procédait à l'ouverture du sommet le 30 juin dernier, l'ordre du jour préparé par la réunion des ministres des Affaires étrangères africains retenait trois points: les conflits africains, la formation du gouvernement africain corollaire des Etats-Unis d'Afrique.

C'est le projet d'Etats-Unis d'Afrique portés à bout de bras par Kadhafi qui ont été l'objet des plus intenses débats. Finalement, l'UA a décidé «de ne pas décider» sur la question.

A l'arrivée, la Déclaration d'Accra renvoie la question à quatre commissions d'experts qui devront présenter leurs conclusions à un Comité des chefs d'Etat, lors d'un prochain sommet.

L'Afrique sort de ce sommet plus... divisée et plus désunie que jamais.
source : allAfrica

lundi 23 juillet 2007

forMISSION : entre "devoir d'agir" et "volonté d'agir"


Chers camarades et amis,

Nos récentes réflexions autour du concept d'entrepreneuriat/ariat équitable nous ont conduit à confronter deux notions, deux postures, qui apparaissent au premier abord difficilement conciliables : le "devoir d'agir" et la "volonté d'agir".

Le "devoir d'agir", qui serait uniquement dicté par notre bonne conscience en réaction à des situations ou à des faits jugés inacceptables, aurait ainsi, et a priori, beaucoup de peine à rencontrer la "volonté d'agir", somme des besoins particuliers exprimés par les acteurs en jeu.

Les acteurs principaux du projet forMISSION sont les entrepreneurs (d'un côté, les entrepreneurs accomplis, de l'autre, les entrepreneurs en devenir). Que recherchent-ils ? Le profit ? Pas uniquement.

L'idée d'une entreprise, c'est d'abord l'idée d'une aventure collective. Une aventure nourrie par un appétit de réussite qui n'est pas uniquement mû par des intérêts pécuniaires.

Réussir, c'est aussi accomplir et donner du sens aux ambitions que l'on se donne.

Dans le cas de forMISSION, l'ambition principale se résume à ceci : donner l'opportunité à certains talents de démontrer la pleine maîtrise de leur savoir-faire.

Dans le cas de nos entreprises partenaires, l'ambition sera, certes, d'accroître le volume de leurs activités sur des marchés nouveaux et en pleine expansion mais elle a aussi pour vertu de donner naissance à une aventure collective porteuse de tous les espoirs sur le plan social.

Ainsi le "devoir d'agir", qui vise au départ à réparer une injustice sociale criante, peut rencontrer la "volonté d'agir", si celle-ci donne pleinement satisfaction à l'ensemble des acteurs en jeu.

Le bien-être ne s'impose pas, il se construit : forMISSION a pour vocation de mettre en relation des bâtisseurs.

Bonne semaine à tous,

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada


vendredi 20 juillet 2007

Gabon: Séminaire de formation sur l'entreprenariat le 30 juillet prochain à Libreville

Pendant trois jours, la Société financière internationale (SFI) encouragera le secteur privé à investir de manière durable dans les pays en développement, afin de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.

La SFI, dont le siège se trouve à Washington, DC, est membre du Groupe de la Banque mondiale. Son principal objectif est identique à celui de toutes les institutions du Groupe : améliorer la qualité de vie des populations des pays en développement qui en sont membres.

Créée en 1956, la SFI est le plus important bailleur de fonds multilatéral en matière de prêts et prises de participation en faveur des projets du secteur privé dans les pays en développement.

Elle s'efforce de promouvoir un développement durable principalement par le financement des projets du secteur privé, et a l'aide aux entreprises privées des marchés émergents par la mobilisation de fond sur les marchés internationaux des capitaux.


source : allAfrica

jeudi 19 juillet 2007

Gabon : à qui profite l'exploitation des ressources naturelles ?

En Afrique, plusieurs pays vivent de l'exploitation des ressources naturelles, particulièrement des industries extractives. Depuis les années 1990, on estime que 65% de l'investissement direct étranger est concentré dans le pétrole, le gaz et les mines.

Cependant, cet afflux d'investissements ne se traduit pas par une amélioration significative des conditions de vie des populations les plus démunies.

On constate plutôt une coïncidence entre la présence de ressources naturelles et la pauvreté, la corruption, l'instabilité politique et même des guerres. Beaucoup de pays riches en pétrole, en gaz et en minerais ont aujourd'hui des taux de pauvreté élevés et affichent des indices de développement humain parmi les plus bas.

Des études conduites par la Banque mondiale et d'autres institutions ont démontré qu'une des causes essentielles de ce paradoxe est la qualité de la gouvernance. C'est la promotion de la transparence dans ces secteurs extractifs en vue de réduire la pauvreté qui a motivé la création de l'initiative.

Ainsi l'"Initiative pour la transparence des industries extractives" apparaît comme un processus à travers lequel les gouvernements, les entreprises étatiques et privées, les organisations de la société civile et des experts participent ensemble, au sein d'un comité national, à la publication d'un rapport contenant la déclaration certifiée des paiements versés par les compagnies pétrolières et minières, et la déclaration des revenus perçus de ces dernières par les gouvernements.

Le bénéfice attendu anticipé c'est le développement équitable et durable, la prévention des conflits, l'amélioration du climat des affaires et l'attraction des financements extérieurs.

source : allAfrica

mercredi 18 juillet 2007

Afrique Centrale : faire rimer commerce et développement

Les pays de la sous-région veulent un accord de partenariat qui intègre à la fois le volet commerce et le volet développement.

On attend de l'Accord qu'il contribue à l'éradication de la pauvreté et qu'il soit le vecteur de la compétitivité des produits de l'Afrique centrale dans les marchés internationaux.

Les experts de la sous-région souhaitent dans cette optique que des moyens soient libérés pour renforcer les capacités des industries sous-régionales afin de les rendre compétitives et capables d'affronter le marché international. Ils souhaitent que la levée des barrières douanières soit progressive, afin que des mécanismes fiscaux internes se renforcent pour générer davantage des ressources financières.

source : allAfrica

mardi 17 juillet 2007

"Agir pour le Développement Canada" existe officiellement


Chers camarades et amis,

J'ai l'honneur de vous annoncer l'immatriculation officielle d'Agir pour le Développement Canada à titre d'Organisme Sans But Lucratif (OSBL).

Les Lettres Patentes, en vertu de la Loi sur les Compagnies du Québec, ont été délivrées à notre organisme le 12 juillet dernier et enregistrées sous le numéro d'entreprise 1164552490.

Comme convenu lors de nos précédentes rencontres, je demanderai au cours de notre prochaine réunion que l'ensemble de nos membres actifs désignent un nouveau Bureau exécutif en remplacement du Bureau provisoire.

Je compte procéder en outre, au cours des prochaines semaines, à l'inscription d'Agir pour le Développement Canada au titre d'"organisme de bienfaisance" auprès de Revenu Canada.

Je souhaite enfin remercier les personnes présentes à notre réunion de vendredi dernier ; réunion dont je souligne à nouveau la qualité des discussions et le nombre d'avancées significatives auxquelles elle a donné lieu.

Je vous invite, plus que jamais, à rassembler autour de vous celles et ceux qui vont continuer à donner l'ampleur nécessaire à notre mouvement et à notre mission.

Je vous souhaite une bonne semaine,

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 16 juillet 2007

Gabon : redynamisation du Fonds d'expansion et de développement des PME

Le second ministre gabonais délégué aux Finances, Charles Mba, est allé soumettre aux sénateurs gabonais la nouvelle orientation de recouvrement des créances du Fonds d’expansion et de développement des PME (FODEX) en vue de sa redynamisation.

La nouvelle politique consistera à recouvrir des créances auprès des personnes physiques ou morales qui ne se sont pas encore acquittées de leurs obligations auprès du FODEX, ensuite d’engager des poursuites judiciaires contre tous ces créanciers.

L’exposé du ministre délégué s’inscrit dans le cadre du processus de mise en place des mécanismes efficaces après le scandale financier d’avril 2006 dernier ayant conduit l’arrestation de son ancien administrateur général.

A ce jour, du fait de l’application des mesures de restructuration et trois mois après la mise en place de la nouvelle équipe de gestion du FODEX, 300 millions de F.CFA de créances ont été déjà recouvrés.
source : gaboneco

samedi 14 juillet 2007

Gabon : les enjeux de l'après-pétrole

J'ai découvert ce matin une analyse très pertinente sur l'après-pétrole au Gabon dans un article signé Muriel Devey, intitulé "Gabon : un après-pétrole qui se met lentement en place" et publié sur le site d'Afriqu'Echos Magazine.

Certains élements concernent notre projet forMISSION au plus haut point.

On apprend en effet que, "dans le secteur tertiaire, le gouvernement gabonais mise sur les services financiers (banques, assurances), déjà bien développés, les transports, en particulier aériens et les télécommunications, l’objectif étant de faire du Gabon une sorte de hub dans la région".

Mais on découvre surtout que le gouvernement gabonais cherche "à parfaire le cadre des affaires, [... et à] former des ressources humaines adaptées aux nouvelles donnes économiques, pour attirer des investisseurs. Et à impliquer davantage de Gabonais dans le créneau des affaires pour créer un vrai réseau de PME/PMI détenues par des nationaux."

Et, selon l'auteur de l'article, l'implication des gabonais dans les affaires ne serait "pas facile".

Elle prend en exemple le secteur du tourisme : « le Gabon a peu d’expérience en matière d’écotourisme. Il manque de managers et de guides. Le guidage est à lui seul un vrai casse-tête, car l’écotourisme, dont la clientèle est principalement anglo-saxonne, nécessite de très bons guides, au moins bilingues et qui connaissent bien la faune et la flore ».

Quant à l’esprit d’entreprise, il resterait marqué par "quatre décennies de pratique rentière et un clivage ville/campagne très important".

Les jeunes gabonais, de leur côté, se sentiraient "prêts à relever le défi de la diversification, [mais] se plaignent d’un système qui limite, voire bloque leurs initiatives."

Un étudiant témoigne : "les vieux réseaux sont toujours là, qui nous empêchent de prendre notre envol. Si tu n’as pas un ministre ou un grand ponte dans ton entourage, tu ne peux rien entreprendre. Il y a des chasses gardées. Impossible d’y toucher ».

Je vous invite à découvrir l'ensemble de cette analyse sur
le site d'Afriqu'Echos Magazine.

Gabon : développement du secteur des services

Les experts des Etats membres du Centre international du commerce (CIC) étaient réunis depuis mercredi jusqu'à hier vendredi en un atelier international. Au cours de ces travaux, les participants ont étudié plus méticuleusement les flux engrangés par les entreprises oeuvrant dans la filière des services.

Les participants entendaient ainsi, à la fin des travaux, faire des propositions aux différents gouvernements en vue d’adopter des stratégies nouvelles qui devraient permettre d’améliorer les performances de la filière des services, source de revenus pour leurs pays respectifs.

Selon les statistiques, le secteur des services au Gabon produit environ 45% du PIB que se soit dans le secteur public ou privé. Les meilleures performances se remarquent notamment dans la finance, les transports et les télécommunications.

Le Centre du commerce international (CCI) est l’agence de coopération technique conjointe de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il propose, conjointement avec ses partenaires, des programmes intégrés de développement du commerce axés sur la performance à l’exportation des entreprises des pays en développement. Les objectifs stratégiques du CIC sont de renforcer la compétitivité internationale des entreprises ; développer la capacité des institutions d’appui au commerce pour soutenir les entreprises et soutenir les stratèges commerciaux dans l’intégration des entreprises à l’économie mondiale.

source : gaboneco

vendredi 13 juillet 2007

Redorer l'image de la marque "Afrique"

Gabon : un Comité pour faciliter le commerce international

Le gouvernement gabonais a décidé de mettre en oeuvre un comité national de facilitation du commerce dès ce mois de juillet 2007.

Le Comité national de facilitation du commerce se veut une structure mixte de consultation sur les procédures entre les différents intervenants du commerce international.

Ce Comité comprend les administrations et les opérateurs économiques privés.

Le gouvernement gabonais a pris l'engagement de notifier à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) toutes les normes nationales ayant un impact sur le commerce : loi, décret, arrêté, décision et instruction.

source : gabonews

Gabon: ouverture à Libreville d'un atelier international sur la biodiversité

Le secrétaire général du ministère gabonais de l'enseignement supérieur et de la recherche, Moïse Nsole Biteghe a ouvert mercredi à Libreville, l'atelier international la Biodiversitas Gabonica organisé par le Centre national de Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST) en vue de susciter une nouvelle dynamique entre chercheurs d'horizons divers.

Cet atelier, qui va prendre fin le 13 juillet prochain , devrait contribuer au décloisonnement des différents systèmes de la recherche et aider à éclairer les enjeux et les défis du développement dans les domaines de la biodiversité, de l'environnement, de l'écologie, des savoirs locaux et de la diversité culturelle, et ce dans un contexte de mondialisation.

source : gabonews

jeudi 12 juillet 2007

Gabon : le conflit social dans les Universités est-il terminé ?

Le syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) a décidé de lever la suspension des examens à l'université Omar Bongo (UOB) de Libreville, à l'issue de leur assemblée générale tenue lundi dernier.

Le 5 juillet dernier, les enseignants membres de ce syndicat avaient menacé de boycotter les examens de fin d'année à l'université Omar Bongo (UOB) de Libreville exigeant des autorités rectorales le versement intégral et sans conditions de leurs rétributions et l'allocation des crédits de recherche qui ne sont pas payées depuis janvier dernier.

source : allAfrica

mercredi 11 juillet 2007

Les africains vénèrent-ils la Chine ?

Voici comment le très officiel "Quotidien du Peuple" (journal chinois) décrit la reconnaissance des pays africains à l'égard de la très "désinteressée" Chine Populaire :

"Après la pose de la première pierre du Centre de convention de l'Union africaine à Addis-Abbéba, en Ethyopie, avec l'aide chinoise, l'entrée en service de la Société du Fonds de développement sino-africain et du premier centre exemplaire de technologie sur l'aide en Afrique à Mabuto, au Mozambique, les 8 mesures d'aide chinoise pour l' Afrique , annoncées par le président Hu Jintao en novembre dernier lors du Sommet de Beijing sur la coopération sino-africaine, sont mises à exécution l'une après l'autre.

C'est ainsi que la coopération sino-africaine a enregistré un progrè s réjouïssant et gagné une haute estime des pays africains.

Le président de la commission de l'UA M.Alpha Oumar Konare a récemment exprimé son appréciation quant aux relations de coopération d'amitié entre la Chine et l'UE et les pays africains et au respect des engagement par la Chine tout en remerciant l'aide sincère et désintéressée de Chine.

Et son avis est partagé par les présidents tanzanien et zambiens et de hauts responsables d'autres pays africains." source : CRI

Le colonialisme aurait-il pris un autre visage ?

mardi 10 juillet 2007

Qui respecte le code du Travail au Gabon ?

Alors que la coopération entre le Gabon et l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est toujours déroulée sans heurts, avec, pour preuve une ratification par les autorités des recommandations et un respect des normes édictées par cette organisation, la série de privatisation des entreprises parapubliques qu’a enregistré le pays a été l’occasion pour de nombreux travailleurs de mettre en exergue le non-respect du droit du travail, plus particulièrement du code du travail.

Selon Augustin Emane, maître de conférence à l’université d’Auvergne et auteur d’un opuscule intitulé “Le droit du travail à la croisée des chemins : l’exemple du Gabon”, ce pays, avec un taux d’urbanisation proche d’environ 75% et un nombre important de matières premières (pétrole, manganèse, bois, etc.) n’est pourtant pas très différent des autres pays d’Afrique dans lesquels on déplore des manquements dans l’application du droit du travail. Car, “il n’est pas rare de voir des travailleurs s’engager sur des bases qui se situent aux antipodes de ce que prévoit le code du travail.”

L’universitaire explique cette situation : “On observera que la mévente des matières premières a toujours pour conséquences des réductions d’effectifs dans les entreprises. Les salariés ainsi licenciés auront souvent tendance à rejoindre le secteur non-structuré… Il faut savoir que l’on est ici dans un contexte dominé par des civilisations orales … le droit moderne, dont la création est le fait des élites, est considéré à tort ou à raison comme destiné à leurs propres intérêts. De ce fait, il est souvent entouré d’une grande suspicion, ce qui le rendra peu attrayant.”

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lundi 9 juillet 2007

L'"entrepreneuriat équitable" : un concept à inventer


Bonjour à toutes et à tous,

Il est des notions, des termes, des expressions qui sont révélateurs d'une époque, d'un état d'esprit ambiant. Certains diraient que c'est "dans l'air du temps".

Il est donc aujourd'hui "dans l'air du temps" de mettre toute invention, tout procédé, toute avancée, toute chose à la sauce "équitable".

Effet de mode, tendance marketing ? Peut-être, sans doute même. Toujours est-il que l'apposition de cet adverbe là n'est pas sans conséquence sur les comportements des citoyennes, citoyens, consommatrices, consommateurs "équidés équitables" que nous sommes devenus.

Le "commerce équitable" a ouvert la voie : ont suivi, outre les "produits équitables" tel que "café équitable", "papier équitable", "coton équitable", voir dernièrement "lait équitable" (au Québec), les "tourisme ", "agriculture", "peine" et autres "Noël" équitables...

Si le regretté Boby Lapointe était encore de ce monde, il aurait trouvé une variante à sa célèbre "Ta tatie t'a quitté", n'en doutons pas la miette d'une seule seconde équitable...

Ne manquait plus que d'ajouter, dans ce grand tout de la balance collective, une notion qui, forcément, en rappellera d'autres : "l'entrepreneuriat équitable".

Ce concept, ce label, que nous avons accolé au projet "forMISSION" est à inventer : non pas d'un point de vue étymologique, mais bien dans la pratique.

Ce qui doit être entendu comme un "juste échanges de procédés et de savoir-faire entre entreprises du Nord et du Sud » doit désormais trouver sa place d'un point de vue concret : seules les entreprises qui montreront l'exemple sont en mesure de transformer un concept encore abstrait en une réalité tangible.

Il nous revient la responsabilité d'en exposer clairement la méthode.

Sur ce, bonne semaine !

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada

Baisse de l'aide canadienne en Afrique : le Québec fait entendre sa voix

Le premier ministre canadien en a surpris plus d'un en affirmant, lors du sommet du G8, que «le seul et le premier centre d'attention du Canada n'est pas nécessairement l'Afrique».

Il avait ainsi indiqué qu'Ottawa allait aussi dorénavant faire une place de choix aux «Amériques» en matière d'aide au développement.

À l'Agence québécoise des organisations de coopération internationale, on sonne l'alarme : «le public canadien doit faire des pressions pour que le gouvernement puisse avoir l'Afrique comme priorité», a déclaré la directrice générale Maria-Luisa Monreal.

source : cyberpresse

Afrique : le Canada est-il devenu égoïste ?

Le Canada a été accusé d'avoir empêché les pays du G8 d'être plus généreux envers l'Afrique lors du dernier sommet des pays les plus riches du monde. Ottawa fait-il sa juste part pour ce continent ravagé par la pauvreté, comme le soutient le gouvernement de Stephen Harper ? Ou sommes-nous coupables de négligence criminelle, comme l'affirme le militant Stephen Lewis ?

«Il est clair que l'aide étrangère n'est pas importante pour le premier ministre [canadien]. Ce qui est important pour lui, c'est l'Afghanistan. Et tout l'argent disponible pour le développement sera dirigé de façon significative vers l'Afghanistan», affirme Stephen Lewis, ancien envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le VIH/sida en Afrique.

«Il va encore y avoir de l'argent pour l'Afrique. Je ne dis pas le contraire. Mais ce ne sera pas les montants et les augmentations nécessaires pour secourir les parties du continent qui souffrent», précise celui qui a aussi été ambassadeur du Canada à l'ONU.

Le G8 avait suscité beaucoup d'espoir en 2005, lors du sommet de Gleneagles en Écosse. Les pays membres avaient alors promis de doubler l'aide qu'ils consacrent à l'Afrique d'ici 2010.

Or, l'objectif risque fort de ne pas être atteint. Sauf peut-être par le Canada. Le Parti conservateur a annoncé qu'il se conformera à cet engagement en faisant passer l'aide à l'Afrique à 2,1 milliards dès 2008-2009.

«Ça a fait dire au Financial Times, récemment, que le Canada est le seul pays du G8 qui est sur la bonne voie de tenir ses objectifs pris à Gleneagles», signale la ministre de la Coopération internationale, Josée Verner.

Or, la promesse du premier ministre canadien soulève la controverse à Ottawa. Selon les libéraux, elle représente de la poudre aux yeux. Le Parti de Stéphane Dion estime que doubler l'aide à l'Afrique signifie la faire passer à 2,8 milliards, soit 700 millions de plus.

Actuellement le gouvernement canadien consacre 0,3% de son PIB à l'aide au développement, soit 4,1 milliard. Et atteindre 0,7% - ce que d'autres membres du G8 ont promis de faire d'ici 2015 - ne figure actuellement pas dans les priorités de M. Harper.

source : La Presse

samedi 7 juillet 2007

Gabon: La France décide d'accorder un premier emploi aux étudiants gabonais résidant en France

Le ministre français de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement, Brice Hortefeux a annoncé jeudi dernier à Libreville que la France avait décidé d'accorder sans conditions une faveur aux étudiants gabonais de trouver un premier emploi sur le territoire français.

Les étudiants gabonais en France désireux de trouver un premier emploi, auront accès sur les sites Internet de l'Agence nationale pour l'emploi (ANP) et de l'Agence pour l'emploi des cadres (APEC), à l'ensemble des offres disponibles.

En outre, une autorisation provisoire de séjour d'une durée de 9 mois renouvelable une fois, sera délivrée à ceux ayant obtenu une licence ou un diplôme équivalent au master. Une carte de séjour "compétence et talent" peut être accordée aux étudiants gabonais en fin de formation susceptibles de participer au développement économique.

source : gabonews

vendredi 6 juillet 2007

Quel(s) modèle(s) de développement pour l'Afrique ?

De la place du Gabon au sein de l'espace francophone

Le secrétaire d'Etat français chargé de la coopération et de la francophonie M. Jean Marie Bockel, a rencontré hier jeudi la ministre gabonaise déléguée aux affaires étrangères Mme Laure Olga Gondjout avec intention de s'imprégner du rôle et de l'expérience du Gabon dans l'espace francophone.

La rencontre, a essentiellement portée sur le rôle et la place du Gabon au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Le Gabon attend des signaux forts de la France et de l'Organisation internationale de la francophonie pour renforcer certains secteurs dans le pays dont l'éducation, a signifiée Mme Gondjout à son hôte.

source : allAfrica.com

jeudi 5 juillet 2007

Gabon : mauvaise expérience pour Maroc Telecom

Maroc Telecom avait remporté l'appel d'offres international lancé en 2006 par le gouvernement gabonais pour reprendre les rênes de Gabon Telecom.

Le nouveau management, mis en place dès le 9 février dernier, éprouve depuis quelques difficultés pour concrétiser son partenariat avec l'opérateur téléphonique gabonais.

Ainsi, malgré les efforts déployés par les Marocains, Maroc Telecom ferait l'objet d'une véritable campagne de dénigrement... dans la presse locale. Sans compter les tracts mis en circulation par ceux qui tentent de remettre en cause la privatisation ou qui souhaitent revenir à une situation antérieure caractérisée par une gabegie généralisée.

En outre, selon les nouveaux dirigeants de Gabon Telecom, « l'examen des contrats aurait fait apparaître que la plupart d'entre eux ont été conclus à des prix extrêmement élevés par rapport au marché. De plus, les paiements sont intervenus sans contrepartie ou par des prestations en deçà des niveaux exigés (...) ».

Par ailleurs, souligne-t-on, "les avantages en nature que s'octroyaient les dirigeants étaient sans commune mesure avec les normes admises dans une entreprise ( dotations téléphoniques illimitées, parc de véhicules pléthorique, allocations de carburant excessives, frais de missions somptuaires etc. ".

Il n'en demeure pas moins que la nouvelle grille des tarifs des communications téléphoniques au Gabon devrait apporter un nouveau souffle au développement économique du pays : les sociétés privées en bénéficieraient en premier lieu pour leur expansion.

source : allAfrica.com

mercredi 4 juillet 2007

"Du pain ou des canons pour l'Afrique"

Voici un article fort intéressant signé Jean-Olivier Deschamps, Coopérant au Sénégal, et publié hier mardi dans le journal La Presse :

"La relation dite privilégiée qu'entretient l'Europe et l'Afrique donne à penser à certains que cette relation apporterait de nombreux avantages aux pays africains. Or, il faut être coopérant en Afrique pour s'apercevoir comment la réalité est toute autre...

Si on prend la relation France-Afrique dans le sens des accords de coopération militaire entre les deux, il devient évident que la militarisation de l'Afrique par ces accords constitue une véritable catastrophe sociale et économique pour des pays africains... lire la suite

mardi 3 juillet 2007

ONU : les objectifs du Millénaire passent par la "macroéconomie"

Lors de son allocution à l’occasion du débat du Conseil économique et social (ECOSOC), hier , à Genève, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon a notamment déclaré ceci :

"L’expérience a montré que les mesures destinées à harmoniser les stratégies nationales de développement efficaces et les objectifs du Millénaire devaient être prises au niveau intérieur, et non imposées de l’extérieur.

"Ces stratégies devraient être alliées à une politique macroéconomique de vaste portée et équilibrée, favorisant la croissance et la création d’emplois. L’existence d’emplois décents, en particulier pour les femmes et les jeunes, permet de créer un lien très solide entre la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Les pays doivent donc accorder un rang de priorité plus élevé à la création de tels emplois, et s’efforcer parallèlement d’augmenter la capacité de production et d’améliorer l’accès aux marchés.

"Tout cela restera néanmoins lettre morte si l’on ne dispose pas d’un financement adéquat, qui doit dans une large mesure être dégagé en renforçant le partenariat mondial pour le développement."

Rappelons que la date butoir pour respecter les Objectifs du Millénaire est 2015. Le projet forMISSION, qui vise une première réalisation en 2009, devrait s'inscire pleinement dans cette dynamique.

source : ONU

lundi 2 juillet 2007

Imaginer pour mieux agir, agir pour mieux rassembler


Bonjour à toutes et à tous,

Le projet forMISSION prend lentement son envol. La phase préparatoire actuelle, en vue du dépôt d'un dossier de financement à l'automne prochain, est une étape majeure de notre mission.

Elle ne doit pas nous faire perdre de vue l'essentiel, à mes yeux : il nous faut rassembler, mobiliser, élargir le plus possible notre cercle d'action et d'engagement.

Le noyau de fidèles est constitué : c'est la base de départ pour un essaimage maîtrisé de nos idées, de nos valeurs et de notre projet.

Cet automne sera, pour nous, un tournant crucial.

Nous avons l'été pour partager avec d'autres les motifs et ambitions qui nous unissent dans cette belle aventure.

Agir pour le Développement, c'est avant tout un état d'esprit : imaginer pour mieux agir, agir pour mieux rassembler.

Je vous fais confiance pour parler autour de vous, cet été, de notre projet et associer le plus grand nombre de gens enthousiastes et motivés à notre mouvement.

Je vous souhaite une bonne semaine.

Votre bien dévoué,

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

Lancement de la campagne "Publiez ce que vous payez au Gabon"

Une coalition d'organisations non-gouvernementales gabonaises ont lancé vendredi dernier à Libreville une campagne intitulée ‘‘Publiez ce que vous payez’’ (PCQVP), dans le but de favoriser une gestion transparente des revenus pétroliers au Gabon.

Le Gabon, en 2005, a été classé au 73e rang mondial pour le revenu par habitant ; il n'atteignait que la 123e place dans le classement de l'Indice de développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
source : gaboneco.com