mardi 26 février 2008

Gabon : Du bon usage du droit du travail

Le ministère gabonais du Travail en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT) a ouvert le 20 février dernier un atelier pour l’étude de la mise en œuvre des principes et droits fondamentaux du travail au Gabon dont les travaux se sont achevés le 21 février dernier avec l’adoption de plusieurs recommandations.

Les travaux de cet atelier se sont attelés durant deux jours à identifier les obstacles qui empêchent l'application des conventions fondamentales de l'Organisation internationale du Travail (OIT) au Gabon.

Organisé conjointement par le ministère gabonais du Travail et le Bureau international du travail (BIT), cet atelier de réflexion et d’études a amené les participants à réfléchir aux modalités de mise en œuvre au Gabon des principes et droits fondamentaux du travail tels que définit par l’OIT.

Au terme des assises, plusieurs recommandations ont été adoptées par les participants, notamment la mise en place de campagnes de sensibilisation télévisées et radiodiffusées conduites par les inspecteurs du travail en collaboration avec le ministère de l'Education populaire, la constitution, avec l'appui du BIT, d'un recueil de textes nationaux et des conventions fondamentales de l’OIT.

Les participants ont également recommandé l'approbation de l'arrêté n°428 du 5 décembre 2005 de la mairie de Libreville fixant les conditions de délivrance des récépissés de dépôt des statuts des syndicats professionnels ainsi que la prise de sanctions pénales et pécuniaires contraignantes en cas de violation des principes et des droits fondamentaux au travail.

Le secrétaire général du ministère du travail monsieur Jean Baptiste Akoe Mba a déclaré à l’issu des travaux que «l'étude qui vient d'être validée a permis d’identifier les obstacles à surmonter dans la mise en œuvre des principes des droits fondamentaux au travail. Les inspecteurs du travail seront chargés sur le terrain de suivre l'application des conventions fondamentales de l'OIT particulièrement riches qui devraient leur permettre d'avoir une meilleure lisibilité dans leurs actions».

Ces conventions apportent une protection et une certaine responsabilité au travailleur en lui accordant des droits, des devoirs et surtout des voies de recours. Les participants ont exhorté les autorités compétentes et les responsables concernés à une attention particulière à ces recommandations pour une protection optimale des droits des travailleurs.

source : gaboneco.com

mercredi 20 février 2008

Gabon: Ouverture à Libreville d’un atelier sur les principes et droit fondamentaux au travail

Le directeur général du Travail, de la Main d’œuvre et de l’Emploi, Jean François Biveghé Ndoutoume, a présidé hier mardi à Libreville, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur les obstacles à la mise en œuvre des principes et droit fondamentaux au travail (PAMODEC), qui se déroule jusqu'à aujourd'hui.

Cet atelier qui se déroule depuis hier mardi et jusqu'à aujourd'hui et animé par le Professeur Charles Mba Owono, en qualité de consultant, permettra de déterminer les actions adéquates, nécessaires à l’application des droits fondamentaux au travail et à proposer des pistes de solutions.

On rappelle que, le gouvernement gabonais avait lancé du 14 au 15 novembre dernier à Libreville, les activités de promotion de la déclaration de l’Organisation internationale du travail (OIT).

source : gabonews

lundi 18 février 2008

Le Gabon ne connaîtrait-il pas la crise ?...

Bonjour à toutes et à tous,

A l'heure où Agir pour le Développement Canada met en place sa stratégie pour bâtir le premier réseau d'entrepreneurs canadiens du projet forMISSION en 2009, et alors qu'elle s'apprête à vanter auprès de ses futurs bénéficiaires les mérites d'un Gabon en pleine transition économique, voici que des indicateurs viennent appuyer la bonne santé de ce partenaire africain.

On apprenait en effet, en fin de semaine dernière et par l'entremise du Comité monétaire et financier national Gabonais, que l'activité économique du pays s'était révélée satisfaisante en 2007 avec de bonnes performances au niveau des industries extractives, des secteurs secondaire et tertiaire.

Selon le Comité, le pays aurait ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2007, les avoirs extérieurs seraient au beau fixe et l’accroissement des crédits bancaires à moyen terme oscillerait entre 10% et 15% ; l'excédent budgétaire aurait même atteint les 330 milliards de FCFA (environ 750 millions de dollars canadiens) au mois d'octobre dernier.

Autre bonne nouvelle qui nous parvenait en fin de semaine dernière depuis Libreville, et sans doute conséquence des bons résultats économiques affichés : le gouvernement gabonais annonçait qu'il aurait remboursé en janvier dernier, par anticipation, 86% sa dette auprès du Club de Paris.

Une dépendance de moins, donc, auprès de ses principaux créanciers, que sont notamment l'Allemagne, la Suisse, la France et... le Canada.

Le Canada qui, rappelons-le au passage, ne fixe pas le Gabon parmi ses priorités d'interventions humanitaires en Afrique ; ce qui ne l'empêche pas, nous le voyons, de garder un oeil très avisé sur ses avoirs ("veni, vidi... acdi").

Enfin, je ne saurai terminer ce petit billet sans faire mention d'une initiative qui ravira les membres d'Agir pour le Développement : les journées d’artisanat organisées la semaine dernière à Libreville ont attiré de nombreux élèves des écoles primaires de la capitale Gabonaise.

Une démarche qui visait à vulgariser l'artisanat local auprès des plus jeunes et à valoriser le respect de la nature par l’utilisation de produits biologiques, comme l’argile, la terre, les feuilles de bananiers et l’eau.

A l'heure où il confirme une singularité positive sur le plan économique, le Gabon doit résolument prendre le chemin d'une croissance aussi respectueuse de ses ressources que de ses talents ; il deviendra ainsi ce que beaucoup recherchent en Afrique : un modèle de développement assumé.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

jeudi 14 février 2008

Si l'Afrique exporte, elle gardera ses migrants

C'est le titre d'un entretien publié hier mercredi dans le quotidien français Ouest France ; entretien du démocrate libéral malien Soumaïla Cissé par le journaliste Philippe Gaillard. Le Continent noir peut décoller, assure Soumaïla Cissé. À condition que l'Europe abaisse ses barrières douanières et investisse. Agir pour le Développement Canada vous laisse le soin de découvrir le reste de cette entrevue...

Que répondez-vous à ceux qui ne croient plus au développement de l'Afrique ?

Selon les statistiques, avec deux dollars par jour en moyenne pour vivre, nous devrions tous être morts ! Or, l'Afrique est bien vivante et ne demande qu'à entrer dans le commerce mondial. Il existe chez nous une économie informelle, populaire, très réelle, qui représente 70 % de l'activité globale. Il faut arrêter de considérer l'Afrique uniquement sous l'angle de la pauvreté et de l'agriculture. Nous avons un devoir de génération. L'État doit mettre en place les moyens du développement, mais ne doit pas se mêler de tout.

Comment entendez-vous lutter contre l'émigration clandestine des jeunes Africains vers l'Europe ?

Les Européens et le Fonds monétaire international nous disent : « Baissez vos frontières, libéralisez vos économies mais, surtout, ne laissez pas partir vos hommes ! » Je leur réponds : « Si vous prenez nos médecins, prenez aussi nos malades ! » Commencez par laisser entrer nos produits et arrêtez de protéger votre agriculture. Le développement économique fixe les populations. Si nos jeunes trouvent du travail, ils resteront chez eux. S'ils n'ont pas les cartes en main, ils prendront des cailloux ou ils partiront. Les murs et les barrières ne suffiront pas à les arrêter. L'Europe doit cesser de se donner bonne conscience en Afrique. Elle doit y investir massivement, comme elle l'a fait en Europe orientale. Sinon, nos pays deviendront de vrais souks : on y achètera et on y vendra, mais on n'y produira rien.

Quels sont les domaines prioritaires où il faut investir chez vous ?

Notre programme de développement économique régional prévoit de moderniser les infrastructures, d'améliorer l'exploitation des ressources naturelles et agricoles, l'éducation et la santé, de garantir la sécurité alimentaire et la fourniture d'énergie. Un exemple : entre Bamako et Abidjan, où circulent près de 500 camions par jour, il manque 200 km de route bitumée, soit 8 milliards de francs CFA (12 mil-lions d'euros). Nous voulons aussi construire un grand hôpital privé de référence dans la zone, pour éviter les évacuations d'urgence vers l'Europe. Nous voulons faire de l'UEMOA un ensemble cohérent, en levant les entraves entre nos pays pour attirer des investisseurs. Il y a de la place pour de grands espaces capitalistiques. N'ayez pas peur d'investir en Afrique ! Dans tous les domaines. Nous devons d'abord créer de la richesse pour créer de l'espoir. C'est plus sain que les anciens rapports de coopération qui n'ont jamais amélioré la situation des plus pauvres.



mercredi 13 février 2008

Gabon: Lancement officiel des travaux pour l’élaboration du « Code de Commerce »

Le premier ministre Jean Eyeghé Ndong, a procédé lundi au lancement officiel des travaux pour l’élaboration d’un nouveau Code de commerce gabonais en vue d’améliorer le climat des affaires, de faciliter la diversification de l’économie nationale, d’attirer d’avantage d’investisseurs en créant un cadre de confiance et surtout de doter le pays d’un Code moderne respectant les normes actuelles du Commerce internationale.

Au-delà d’une simple compilation de textes, le « Code de commerce » constitue un outil pratique pour les opérateurs économiques et sa tâche consiste, à n’en pas douter, à construire l’édifice juridique devant régir le Commerce au Gabon.

En effet, des trois allocutions prononcés lors de cette cérémonie, on peut retenir la ferme volonté affichée par tous les acteurs du développement de faire aboutir ce projet du gouvernement gabonais dans le but d’assainir le climat des affaires au Gabon et de fournir un cadre approprié aux investisseurs désireux d’exercer dans le pays.

« Nous partageons cette initiative louable qui montre la volonté du gouvernement et singulièrement du ministère du Commerce d’améliorer le climat des affaires », a déclaré le Vice –président de la Confédération patronale gabonaise (CPG).

Dans le souci de voir aboutir dans les brefs délais ce projet qui selon le ministre du Commerce reste « une priorité » du gouvernement, le premier ministre, Jean Eyéghé Ndong a déclaré qu’il « faut reconnaître que l’œuvre de codification n’est pas un long fleuve tranquille ».

C’est en ce sens qu’il a exhorté les experts à faire preuve d’originalité dans l’intérêt du pays tout entier: « je demande au cabinet d’experts commis à l’élaboration de ce Code de faire preuve d’originalité en sortant des sentier battus, pour l’intérêt de notre pays. », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « l’objectif du gouvernement est de procéder au dépôt du projet de Code au Parlement en septembre de cette année 2008 ».

Rappelons que le nouveau Code du Commerce gabonais entend être un élément d’harmonisation qui mettra en phase les opérateurs économiques avec les réalités actuelles en vue de rendre plus prospères les affaires en terre gabonaise.

source : gabonews

lundi 11 février 2008

AGIR INTERNATIONAL EST NÉ !

Agir pour le Développement Canada s’apprête à signer la Charte régissant les liens qui unissent des différentes antennes d’Agir pour le Développement à travers le monde.

Cet acte est fondateur, dans la mesure où il entérine la création d’une nouvelle entité qui a pour nom : « Agir International ».

L’objectif de cette structure reste bien évidemment le même que celui qui anime Agir pour le Développement depuis sa création : promouvoir le développement politique, économique et social des pays en développement et encourager la coopération entre organisations du Sud et du Nord sur la base de projets novateurs.

Par la mise sur pieds du projet forMISSION, l’antenne canadienne d’Agir pour le Développement participe pleinement à cette salutaire ambition. Et nous sommes heureux de constater que d’autres antennes, notamment en Afrique, embrayent le pas dans cette voie-là.

LES COMITÉS AU TRAVAIL

Concernant forMISSION, je suis très satisfait du démarrage actif des différents comités de travail au sein de notre antenne canadienne : le comité Entreprises se réunit ce mercredi, le comité Gala devrait démarrer ses travaux dans les jours qui viennent, et le Comité Gabon a entamé ses premières démarches avec les autorités compétentes.

Un remaniement ministériel au Gabon, le mois dernier, a quelque peu ralenti la rédaction des lettres officielles que nous attendons depuis plusieurs mois déjà… Mais la patience reste de mise lorsqu’il s’agit d’Afrique, nous a-t-on prévenu. Alors, nous nous montrons patient, sans être pour autant béats.

Quant au comité de Financement, il a été resserré à trois personnes et lié directement à l’exécutif (Stéphanie Guérette, Vice-Présidente, Simon Cicolella, Trésorier, et moi-même) ; ce pour des raisons d’efficacité et de suivi régulier des dossiers.

Nous sommes actuellement en préparation d’une brochure de présentation du projet destinée à nos futurs partenaires donateurs. Ce document doit être terminé pour la fin du mois de février.

En parallèle, notre démarchage de contacts auprès des fondations privées est en cours.

Les motifs du refus de financement par Desjardins nous ont incité à revoir notre orientation stratégique concernant le statut des futures entreprises que nous comptons créer : la promotion du statut coopératif en Afrique, il faut le reconnaître, ne trouve pas vraiment de soutient et d’écho auprès de la caisse Desjardins, et a même été balayé du revers de la main par Desjardins International.

C’est surprenant, mais c’est ainsi…

Bonne semaine !


Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

mercredi 6 février 2008

Gabon : 32,7 milliards de créances annulées au profit de la forêt gabonaise

Le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, a récemment signé avec l’ambassadeur de France, Son Excellence Jean Marc Simon, un accord pour la conversion d’une créance de 32,7 milliards de francs CFA envers la France au profit de la mise en œuvre d’un Programme sectoriel forêt environnement.

Le Gabon et la France ont récemment conclu un accord de conversion de créances en fonds pour la protection de la forêt gabonaise. Le Gabon représenté par le ministre des Finances, Paul Toungui, et la France par son ambassadeur SE Jean Marc Simon, ont signé un accord pour la conversion d’une créance de 32,7 milliards de francs CFA en fonds pour la mise en place d’un programme sectoriel forêt environnement (PSFE) visant à la protection durable de la forêt gabonaise.

En effet, la mise en place du PSFE permettra de gérer de manière efficace et durable la forêt gabonaise, qui génère, hors pétrole, 60% du PIB national. L’ambassadeur de France a expliqué que « le PSFE est destiné à améliorer la gouvernance de la filière bois, à promouvoir la gestion durable des exploitations forestières, à mieux gérer les parcs nationaux (…) et à valoriser les nouvelles opportunités offertes au niveau international par le développement des services environnementaux », relève le quotidien l’Union.

Le représentant français a également insisté sur la portée écologique du PSF en rappelant le rôle écologique primordial joué par la forêt du Bassin du Congo. Car, «sa diversité biologique est remarquable et son rôle dans la régulation du climat mondial primordial du fait de sa capacité de stockage du gaz carbonique, principal gaz à effet de serre d’origine humaine».

Cette conversion de créance de 32,7 milliards de francs CFA en fonds pour la mise en place du PSFE est une réponse des promesses du président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite au Gabon, le 27 Juillet dernier, et cours de laquelle il s’était rendu avec le président Bongo à la forêt classée de la Moanda et s’était prononcé sur l’importance économique et écologique des ressources forestières du Gabon.

Rappelons que l’exploitation illégale du bois dans le Bassin du Congo représenterait un manque à gagner annuel de 10 à15 milliards d’euros, d’où l’importance d’une gestion responsable et durable d’un tel patrimoine pour le développement économique du Gabon.

source : gaboneco.com

dimanche 3 février 2008

Agir pour le Développement recherche des bénévoles pour partir au Mali

Cette année, Agir pour le Développement a décidé de participer au développement de l'hopital Markala au Mali.

Un voyage est prévu entre le 1er et le 15 août prochains à cette destination.

Dans un souci d'organisation (achat des billets et hébergement...), les responsables d'Agir pour le Développement souhaitent établir une liste dès maintenant des personnes intéressées par ce voyage.

La date limite d'inscription est fixée 1er juin 2008.

Si vous voulez faire partie de ce voyage et si vous souhaitez également recevoir plus d'informations manifestez-vous en envoyant un mail à Elodie Mabika (imne95@yahoo.fr)

Vous pouvez également la joindre, depuis le Canada, au (011.33) 66.73.81.630