lundi 17 août 2009

Promouvoir la microfinance sociale en Afrique : l'exemple Pamecas

Le trésorier d'Agir pour le Développement Canada, Simon Cicolella, qui est actuellement en vacances en Mauritanie, m'a écrit la semaine dernière pour nous informer qu'il a rencontré à Saint-Louis un représentant d'un organisme sénégalais de microfinance qui soutient des projets de petits entrepreneurs, et notamment des femmes, en leur permettant l'accès au crédit pour développer leurs projets.

L'organisme en question a pour nom Pamecas, et voici leur site internet : http://www.pamecas.org/performance.html

Simon a donné son contact à la personne rencontrée et attends de ses nouvelles prochainement par courriel.

Concernant les questions de microfinance en Afrique, je vous invite également à lire l'entretien accordé par Jacques Attali au journal de la finance africaine Les Afriques le 6 août dernier. Il apporte notamment un éclairage intéressant sur les dérives potentielles de la microfinance.

Le prochain Conseil d'administration d'Agir Canada est fixé au 8 septembre prochain.

mardi 4 août 2009

Entrepreneuriat : Un nouvel exemple de coopération entre le Québec et l'Afrique

Programmes de formation spécialisés au Cameroun et au Québec, création d’une micro-entreprise de valorisation des résidus du bois, mise en valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL), et élevage d’escargots géants. Initiative originale qu'Agir pour le Développement Canada veut saluer.

Programmes de formation spécialisés au Cameroun et au Québec, création d’une micro-entreprise de valorisation des résidus du bois, mise en valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL), et élevage d’escargots géants. Plusieurs pistes prometteuses ont émergé de la mission de développement international réalisée par la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean (FMLSJ), le Cégep de Saint-Félicien et la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets du 13 au 25 juillet dernier.

« Le but de notre séjour au Cameroun était d’identifier les pistes de développement à suivre et de structurer un plan d’action avec les acteurs locaux », a déclaré Colette Robertson, présidente de la FMSLJ. Pour y parvenir, trois ateliers réunissant plus de 50 intervenants ont été réalisées, sur les besoins de formation à Yaoundé, sur les résidus forestiers à Lomié et sur les produits forestiers non ligneux (PFNL) à Kribi.

FORMATION, TECHNOLOGIE ET MARKETING

Selon Stephane Turcot, directeur général de la FMLSJ, « les acteurs locaux sont mobilisés pour que les forets modèles (FM) fonctionnent. Ce ne sont pas les idées qui manquent, mais les gens ont besoin de résultats concrets pour continuer à croire au concept ».

Par exemple, un projet de confection de stylos de bois haut de gamme a démarré dans la FM de Dja et Mpomo en janvier 2009. Les profits générés avec ce projet pourront ainsi être réinjectés dans la confection d’autres produits provenant des résidus du bois tels la confection de ruches d’abeilles ou des escargotières.

Les escargots ont la cote au Cameroun, car du côté de la FM de Campo Ma’an, un projet de recherche a permis de domestiquer 25 escargots, qui après deux années, forment maintenant une population de 6000 individus!

Cette initiative est entre autres supportée par la Plateforme des femmes rurales du Cameroun(PLAFERCAM) regroupant 136 organisations qui mobilisent plus de 1000 femmes ayant pour but le développement rural des collectivités. « Nous travaillons particulièrement sur la mise en valeur des PFNL qui en plus de valoriser nos connaissances ancestrales et celles des autochtones, offre un très fort potentiel de création de richesse », a commenté Hélène Eboto, présidente de la PLAFERCAM.

Plusieurs idées de projets de mise en valeur de résidus du bois et des produits forestiers non ligneux sont sur la table. Certains sont mémé déjà en branle, mais des maillons faibles persistent dans les milieux éloignés : la formation, la technologie et le marketing.

« Les ateliers de Lomié et de Kribi ont permis de constater que des idées de projets porteurs d’avenir n’auraient besoin que des équipements adéquats pour produire commercialement des stylos, des huiles essentielles ou des escargots et ainsi créer de la richesse localement. Par ailleurs, une bonne connaissance des marchés et des formations permettra de tirer le plein rendement des ressources naturelles abondantes », a ajouté M. Turcot. Pour ce faire, des formateurs pourraient être formés au Cameroun et, au besoin, des étudiants pourraient venir chercher des formations spécialisées au Québec.

Cette mission a été réalisée dans le cadre du partenariat entre le FMLSJ et les forêts modèles camerounaises (Dja et Mpomo, Campo Ma’an) et le Réseau africain de forêts modèles (RAFM). Le financement provenait du Réseau international des forêts modèles de Ressources naturelles Canada.



Contact : Guillaume Roy
418-275-5386 poste 392
guillaume.roy@foretmodeledulacsaintjean.ca

Eglantine Hontanx nommée Vice-présidente d'Agir Canada

A la suite de la démission de son poste d'administratrice, le mois dernier, et ce pour des raisons personnelles, Stéphanie Guérette a été remplacée à la Vice-présidence d'Agir pour le Développement Canada par Eglantine Hontanx, lors du Conseil d'administration en date du 13 juillet dernier.

Eglantine Hontanx, qui exerce actuellement la direction générale de l'hôtel Gault, à Montréal, a intégré Agir pour le Développement Canada l'an dernier en prenant la responsabilité des relations avec les autorités gouvernementales des pays dont seront issus les porteurs de projets candidats au programme forMISSION.

Eglantine Hontanx, à titre de Vice-présidente d'Agir pour le Développement Canada, aura notamment en charge la structuration effective du programme forMISSION dans les premiers pays cibles que sont : le Togo, le Gabon et le Bénin.

Voici le message qu'a adressé Eglantine Hontanx à la suite de sa nomination :

"C'est avec joie et et un immense sentiment d'honneur que j'accepte le poste de vice-présidente au sein de Agir pour le développement Canada . A cette occasion je remercie sincèrement les membres du CA et m'engage à tout mettre en oeuvre pour me montrer a la hauteur de la confiance qu'ils me témoignent.

Avant toutes choses, mes pensées vont à celles et à ceux, des pays du sud, qui ne se demandent non pas ce que leur gouvernement peut faire pour eux mais qui ont à coeur d'oeuvrer de leur propre initiative afin de participer activement au développement de l'économie de leur pays.

C'est à celles et ceux ainsi engagés, animés de la conviction que la qualité de leur avenir dépend de leurs actes et de leurs efforts, que s'adresse le programme forMISSION.

Le programme leur offre la possibilité d'acquérir dans un pays du nord ,tel que le Canada, les connaissances et compétences qui leur permettront de créer leur propre entreprise et par voie de conséquence de dynamiser l'économie de leur pays.

Je souhaite longue vie et pérennité au programme forMISSION, m'engage, au titre de vice-presidente, à m'assurer de la bonne évolution du programme et à apporter mon soutien au président Philippe Regnoux dans la coordination des diverses tâches à réaliser pour mener a terme le programme et le promouvoir auprès des pays volontaires."
Eglantine Hontanx