dimanche 30 septembre 2007

Transports au gabon, un déficit flagrant de moyens

Ainsi que l’atteste un cadre de la Direction des Transports terrestres, très peu d’études sont menées et les chiffres disponibles ne sont pas toujours d’actualité. Ainsi, un tableau fourni par ce cadre établit des pointages jusqu’en 2005 mais pour certaines catégories, les relevés les plus récents datent de l’année 2000. Il n’y a par exemple aucun chiffre sur les navires en mouvement depuis 2001 et il en de même pour les compagnies aériennes desservant le pays ou pour le nombre de véhicules immatriculés à Libreville.


Le Gabon est l’un des pays d’Afrique les mieux dotés en infrastructures aéroportuaires. C’est évidemment dû à l’insuffisance du réseau routier et à la difficulté de pratiquer la route durant une bonne partie de l’année, notamment durant la saison des pluies.

Avec 9 170 km de routes dont 936 km seulement sont bitumées et 7 600 km en latérite, le Gabon manque cruellement de routes aisément carrossables. Pourtant, la route est le mode de transport dominant au Gabon. Il assurerait 80 à 90% du transport des personnes et des biens et constitue le seul moyen d’accès à la plupart des communautés rurales.

Ces manquements n’en font pas moins du transport routier la branche la plus sollicitée par les petits investisseurs. De nombreux gabonais ou même des africains d’autres nationalités vivant au Gabon, ont envahi le secteur du transport routier. Lorsqu’ils ne mettent pas en circulation un taxi, ils investissent dans le transport des voyageurs vers les villes de l’intérieur ou alors, avec une voiture d’occasion, se lancent dans le “clando”.

Certains promoteurs n’hésitent pas à lancer des flottes entières de minibus dans ce secteur, à l’instar de M. Ndong Sima, connu pour avoir le plus grand parc de véhicules desservant la province du Woleu-Ntem.

Dans les grandes agglomérations du Gabon, telles que Libreville, on compte de nombreux taxis. La capitale gabonaise aurait ainsi près de 5000 taxis. Chacune de ces voitures rapporte à leur propriétaire une recette journalière moyenne de 30 000 F CFA environ.

Le transport terrestre est subdivisé en plusieurs catégories qui comprennent :

1- Les transports exceptionnels qui concernent les colis lourds, surdimensionnés ne respectant pas les règles du code de la route en matière de dimensions (grumiers, semi-remorques, etc) ;

2- Les transports spéciaux comprenant les véhicules qui ne peuvent circuler sur la voie publique qu’en fonction d’une autorisation spéciale devant être emportée lors des courses effectuées.

3- Les transports de marchandises qui comprend tout mouvement de marchandises.

Je vous conseille la lecture intégrale de l'article consacré à cette question des transports au Gabon, en vous rendant sur le site de gaboneco.com.

vendredi 28 septembre 2007

Statistiques mondiales : Position favorable du Gabon dans le classement des indices de développement

Le Gabon occuperait des rangs plutôt encourageants au regard de certains indicateurs de croissance mondiale. Notamment, sur ses efforts en faveur de la protection de la nature, de la qualité de l’eau et en fourniture énergétique. Toutefois des améliorations sont à entreprendre sur d’autres paramètres tels le développement humain, l’assainissement de l’eau et la préservation des écosystèmes.

Son indice de développement humain ne le place en effet qu'au 96e rang mondial.

Une importante réflexion s’impose donc puisqu’il est en 44e position sur la liste des Etats fortement menacés par les changements climatiques, et que l’accès à une bonne alimentation ainsi qu' à l’eau potable le place en 58e position de ce même classement.

Rappelons qu'au Gabon, une personne sur cinq vit avec moins d’un dollar US jour et deux personnes sur dix disposent d’un compteur d’eau potable.

source : gaboneco

jeudi 27 septembre 2007

La Chine redit son appétit aux Africains pour la coopération économique

NEW YORK (Nations unies), 26 sept 2007 (AFP) - Les ministres des affaires étrangères de la Chine et d'Afrique se sont réunis mercredi à New York, une occasion pour Pékin de réaffirmer son immense intérêt pour un continent dont les vastes ressources naturelles sont cruciales pour alimenter sa croissance.
"La Chine et l'Afrique sont de bons amis, des partenaires proches et des frères chers l'un à l'autre", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi en accueillant nombre de ses collègues africains en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
M. Yang a profité de la réunion --la première de son genre-- pour affirmer à ses collègues que Pékin tiendrait sa promesse d'effacer des dettes et de pousser l'aide au développement sur le continent le plus déshérité de la planète dans le cadre de ses efforts pour resserrer les liens politiques, financiers et commerciaux.
"Les étapes pour l'effacement de la dette et les exemptions sur les tarifs douaniers seront bientôt achevées", a dit le ministre en soulignant que la coopération entre la Chine et l'Afrique était basée sur "l'égalité et le respect mutuel".
M. Yang a souligné que des "percées spectaculaires" avaient été faites en matière de finance, de technologie et d'aviation civile et il a indiqué que les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont atteint 39,3 milliards de dollars sur les six premiers mois de 2007, un bond de 30% par rapport à la même période de l'année précédente.
La Chine, qui est souvent critiquée pour sa conception des droits de l'Homme, prend bien soin de ne pas évoquer les abus dans ce domaine perpétrés en Afrique et a fait le forcing ces dernières années pour s'assurer un accès aux immenses ressources naturelles du continent dont elle a besoin pour alimenter sa phénoménale croissance économique.
Des organismes de défense des droits de l'Homme et des libertés accusent régulièrement Pékin de cynisme quand il s'agit du Soudan, riche en pétrole, ou du Zimbabwe. Selon eux, le soutien de Pékin à ces deux pays accentue encore la répression.
Parlant au nom de ses collègues africains, le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Aboul Gheit a souligné que la relation entre la Chine et l'Afrique était basée sur le respect mutuel "loin des sanctions, des conditions posées ou la discrimination". Une attitude qui contraste avec les pays européens ou les Etats-Unis qui n'hésitent pas à punir des pays qui violent ouvertement les droits de l'Homme en liant leur aide à une amélioration de la situation.
Cette réunion est la première depuis le sommet Chine-Afrique qui s'est tenu en novembre 2006 à Pékin.
La Chine avait alors annoncé a création d'un fonds destiné à encourager les entreprises chinoises à investir sur le continent noir. Doté de 1 milliard de dollars par la Banque chinoise de développement, il est prévu qu'il atteigne à terme 5 milliards de dollars.
La Chine est actuellement le second partenaire commercial de l'Afrique, derrière l'Union européenne, participe également à la construction d'infrastructures comme des chemins de fer et autres ouvrages d'art et espère également pouvoir écouler ses produits de consommation bon marché sur le continent.

source : AFP

Gabon : un syndicat pour la filière bois

Dans l’optique de répondre aux nombreux défis qui caractérisent au quotidien le secteur du bois, une centaine de petits exploitants forestiers se sont retrouvés récemment en assemblée générale constitutive pour la création d’une structure dénommée Syndicat des métiers du bois du Gabon (SMBG) devant défendre leurs intérêts.

Cet outil de protection des petits exploitants forestiers se veut être un interlocuteur incontournable pour les acteurs de la filière bois face aux autorités en charge de la gestion du bois au Gabon.

Dans une conférence de presse tenue hier mercredi, les membres du bureau directeur issus de l’assemblée générale constitutive du 22 septembre dernier ont abordé les questions relatives à la répartition des quotas, aux adjudications qui tardent à être mises en place et la suppression des coupes familiales.

Les membres du SMBG estiment que tous ces problèmes occasionnent de lourdes conséquences sur les emplois dans la filière bois marquée par une importante baisse de l’activité qui s’évalue à 40% environ et qui a entraîné des licenciements et la fermeture de plusieurs entreprises forestières.

source : gaboneco

mercredi 26 septembre 2007

Les commerçants béninois digèrent mal la concurrence chinoise

Cet article illustre à travers des exemples très concrets la présence grandissante de la Chine sur le continent africain. Bonne lecture.

COTONOU, 22 septembre 2007 (AFP) - L'oeil mauvais, Diane regarde "La muraille de Chine". Comme de nombreux Béninois, cette commerçante de Cotonou commence à trouver la présence chinoise et les produits "made in China" envahissants.
"Les Chinois copient tout et mettent de la contrefaçon sur le marché impunément, ça nous pourrit l'existence", crie cette commerçante plantée devant le restaurant chinois.
"D'ici peu, Cotonou sera entièrement aux mains des Chinois, et bientôt le Bénin tout entier!", s'emporte cette marchande de tissus-pagnes néerlandais importés au marché de Dantokpa.
"C'est le prix à payer pour le palais des congrès, la construction du nouveau ministère des Affaires étrangères et la numérisation de notre réseau téléphonique", lui répond résigné Martin, un autre commerçant.
Martin affirme que l'Etat accorde aux Chinois un régime préférentiel: visas faciles, formalités allégées pour monter des entreprises, etc...
"Il faut nuancer, pour les visas ils sont astreints aux mêmes conditions que les autres. Seulement, avec notre politique actuelle axée sur l'appel aux investisseurs, nous facilitons l'accès à notre pays à tout investisseur sérieux", explique Cosme Arouna, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Présente au Bénin depuis une trentaine d'année, la communauté chinoise s'est singulièrement développée ces dix dernières années: de quelque 700 assistants techniques au début des années 1980, on est passé à 1.000 ressortissants en l'an 2000, et à plus de 2.700 personnes aujourd'hui.
Jocelyne Pognon, elle, a dû mettre la clé sous la porte: "je ne pouvais pas continuer à accumuler les pertes. Je vendais du tissu anglais sur le marché et je me suis retrouvée avec des voisins qui vendaient des tissus avec les mêmes motifs, sauf qu'ils étaient importés de Chine et vendus trois fois moins chers, c'est à dire encore moins cher que le prix coûtant auquel j'achète ma marchandise sortie d'usine", explique-t-elle.
"Ce qui attire les investisseurs chinois au Bénin, notamment dans le commerce et l'immobilier, c'est la stabilité politique, le potentiel économique du pays et, surtout, la paix sociale", explique à l'AFP M. Jiao, attaché culturel de l'ambassade de Chine.
Mais si de nombreux commerçants pestent contre ces concurrents asiatiques que beaucoup jugent déloyaux, les consommateurs eux les voient d'un autre oeil: ils peuvent enfin acheter, à condition de ne pas être trop exigeants sur la qualité.
"Maintenant, nous pouvons tous acheter à bas prix des tissus ou de la porcelaine. Avant c'était impossible", affirme jovialement Christiane Zocli, assise devant son étalage de pagnes.
"Avant, j'étais à la maison. Avec 25 euros, j'ai pu commencer il y a sept mois un commerce de pagnes made in China et aujourd'hui j'ai une étalage qui vaut au minimum 100 euros", dit-elle avec un brin de fierté.
"Dans ce pays, nous sommes relativement bien accueillis, de plus nos marchandises ont la cote grâce à leur prix. Bon, c'est vrai que nous avons de plus en plus souvent des frictions avec des commerçants locaux qui estiment que nous leur prenons une bonne part du marché, mais cela finit toujours par se régler", assure Lee Wong, un marchand chinois de porcelaine au marché Dantokpa.
En 2004, les entreprises chinoises ont exporté vers le Bénin pour un montant de 303 millions de dollars dont 242 millions de réexportation de biens de consommation.
Le Bénin a durant la même année exporté pour environ 80 millions de dollars vers la Chine, qui depuis 2001 est le premier client et deuxième fournisseur de ce petit pays ouest-africain.

source : AFP

Gabon : vers l'intégration des programmes environnementaux dans le système scolaire

Les ONG environnementales entendent définir une plate-forme permettant d’identifier les actions stratégiques et prioritaires dans le domaine de la formation des élèves à la protection de l’environnement.

La responsable des programmes WWF-Gabon, Célestine Mengue Medou, et quelques responsables des ONG concernées par les questions d’environnement se sont récemment retrouvés en vue d’asseoir une feuille de route qui permettra d’identifier les actions stratégiques et prioritaires dans le domaine de l’éducation à la protection de l’environnement.

Les membres des différentes ONG impliquées ont fait remarquer le rôle important de l’éducation environnementale compte tenu des enjeux sociaux et écologiques actuels.

Toutefois les initiateurs de cette campagne d’information ont déploré le manque de formation d’enseignants, des animateurs et l’installation d’une base de données dans le domaine la formation environnementale devant faciliter l’intégration de l’apprentissage des problèmes environnementaux dans le système éducatif gabonais.

source : gaboneco

mardi 25 septembre 2007

L'Afrique intéresse les marchés financiers. Et après ?

Chers camarades, chers amis,

En ce début de semaine, mon attention a été attirée par un article intitulé « Pourquoi l’Afrique intéresse les marchés financiers » ; article publié dans le quotidien français La Tribune.


Dans cet article on peut lire, entre autres, que « l'Afrique devient la nouvelle frontière d'investissement des marchés émergents. »

« Certes, précise La Tribune, on est loin des sommes colossales amassées dans les pays de l'OCDE ou d'autres zones émergentes, mais ce bruissement financier n'en est pas moins remarquable. »

Dès lors se pose la question : pourquoi un tel enthousiasme ?

« Les raisons sont multiples, à en croire La Tribune. Certaines tiennent aux conditions internationales, à la recherche de rendements poussant les investisseurs en direction de nouvelles classes d'actifs plus risquées mais à fort potentiel. Mais l'essentiel tiendrait cependant, selon le quotidien financier, aux conditions endogènes du continent. "

En d’autres termes, et comme le soulignent depuis plusieurs années les " Perspectives économiques africaines ", publiées conjointement par le Centre de développement de l'OCDE et la Banque africaine de développement : la croissance est de retour en Afrique.

« La gestion macroéconomique dans de nombreux pays du continent s'est également améliorée. Ce ne sont pas seulement les pays africains riches en pétrole ou en minerais, dont la demande est désormais fortement influencée par l'Asie émergente, qui relèvent la tête. »

Aussi, dans ce contexte de quasi euphorie sur les marchés africains, il ne faut pas se laisser griser : pour le moment, une grande partie des investissements européens et nord-américains, Canada compris, se limitent surtout au Maghreb.

Or, les acteurs privés et publics pourraient jouer un rôle d'émulation bien plus grand que celui actuellement observé sur le continent africain. Pourquoi ne pas imaginer des partenariats public-privé à l'image du Fonds d'investissement du Canada pour l'Afrique, créé conjointement par le gouvernement canadien et les firmes de capital-investissement Actis et Cordiant ?

« Certes, conclut la Tribune, l'Afrique ne se transformera pas du jour au lendemain en un marché émergent de la taille des asiatiques ou des latino-américains. Mais rien n'interdit de penser qu'avec d'autres coups de pouce le continent devienne si ce n'est un eldorado financier tout du moins un pôle d'attraction majeur. »

Un article qui nous invite, à tout le moins, à cesser de voir l'Afrique sous les seuls prismes de l'assistanat et de sa litanie d'échecs, et qui appelle de ses vœux un investissement plus massif et plus audacieux de la part des partenaires du Nord.

L'appel est bon, mais j'y ajouterai, pour ma part, l'impérieuse nécessité d'encadrer ce investissement-là par des règles de comportement et des objectifs visant autant le bien commun que l’intérêt bien compris de certains opérateurs privés.

C’est à ce prix que « développement » pourra rimer avec « investissement ». Sinon, l'Afrique restera le terrain de jeu des fils de bonne famille en mal d'exotisme...

Bonne semaine à tous !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

De « Jeunes leaders » du Gabon conviés au Forum mondial sur les TIC

L’Unité Jeunesse de la Francophonie, en partenariat avec l’Institut de la Francophonie numérique (IFN) a officiellement convié de « Jeunes leaders » du Gabon à prendre part au Forum mondial sur la Jeunesse et les TIC au service du développement, qui s’ouvre ce mardi à Genève (Suisse).

D’après le réseau national de « Jeunes leaders » des Nations unies, « une table ronde sera organisée demain mercredi avec l’appui de 20 jeunes francophones dans le cadre des activités du Forum mondial ».

« Les TIC au service l’éducation informelle et de la participation citoyenne des jeunes », tel est l’enjeu global de l’événement, selon les responsables du réseau du Gabon soucieux d’y faire acte de présence fructueuse.

Au-delà, les communications s’articuleront autour de plusieurs axes. Les expériences qui seront présentées porteront sur les usages des TIC par les jeunes dans l’éducation informelle et leur influence sur l’emploi, la participation citoyenne et les enjeux de la cyber criminalité.
Les interventions seront ensuite suivies d’un débat avec le public présent à Genève, mais également avec les internautes.

On rappelle que les « Jeunes leaders » du Gabon sont régulièrement conviés à ces Forums extrêmement compétitifs et sélectifs placés sous l’égide de l’ONU.

source : gabonews

vendredi 21 septembre 2007

Gabon : Vers la création d’un observatoire de la filière bois

Le ministre gabonais de l'Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parcs nationaux, Emile Doumba, a présenté hier jeudi à Libreville le projet de création d'un observatoire économique de la filière bois au Gabon.

Cet observatoire sera chargé de colliger des données économiques de base (productions, exportations, chiffre d'affaires, consommations intermédiaires), d'unifier et de traiter des informations pertinentes pour évaluer la contribution réelle de la filière bois dans l'économie nationale.

Le projet de création de cet observatoire vise à doter le secteur du bois d'un véritable outil d'aide à la prise de décision destiné aux autorités publiques et au secteur privé, outil devant servir dans le cadre des négociations fiscales à venir sur la politique des quotas à l'exportation de grumes par exemple, ou d'attribution de nouveaux permis forestiers notamment.

L'objectif principal de la filière bois consiste à porter de 4,6%, à ce jour, à 10% en 2020, l'impact de la filière bois au Produit intérieur brut (PIB) du pays.

source : gaboneco

jeudi 20 septembre 2007

forMISSION : pourquoi vanter le modèle coopératif ?

Chers camarades, chers amis,

Je souhaite en premier lieu, et au nom de toute notre équipe, féliciter Jacques Saada pour sa nomination récente à la tête de l’Association Québécoise de l’Aérospatiale.

Nul doute que son expérience et cette grande clairvoyance dont il nous gratifie à chacune de nos réunions de travail sauront produire de grandes avancées dans l’exercice de ces nouvelles fonctions.

En cette rentrée automnale, le projet forMISSION entre dans une nouvelle phase : le dossier général de présentation est en passe d’être finalisé, la formulation des enjeux est quasi achevée, et il convient désormais d’amorcer une approche méthodique de nos futurs partenaires.

Lors des Journées d’Eté organisées par l’Institut du Nouveau Monde, fin août dernier, j’ai pu rencontrer nombre d’acteurs gravitant dans le domaine de l’entrepreneuriat social et de l’engagement communautaire.

L’une de ces rencontres m’a permis de confirmer le conseil que nous avait prodigué Jean Précourt, Professeur en Sciences comptables à l’UQAM, au cours de notre dernière rencontre, autrement dit l’importance de développer le modèle coopératif auprès de nos futurs entrepreneurs pour incarner au mieux notre label d’entrepreneuriat équitable.

En effet, dans le contexte de concurrence sauvage qui a cours sur un certain nombre de marchés émergents, et en particulier sur le marché africain, le modèle d’organisation coopératif peut se révéler relativement protecteur tout en se révélant très efficace sur le plan commercial.

Dans le cadre du modèle de gestion coopératif le facteur clé, selon le professeur de stratégie à HEC Montréal, Daniel Côté, demeure celui de « la loyauté ». Et c’est la valorisation de ce rapport de loyauté entre les différents partenaires d’affaires (dont les bases sont le respect d’une éthique commune, d’une intégrité, transparence et confiance mutuelles) qui garantirait l’efficacité du modèle coopératif ainsi qu’une rentabilité accrue des entreprises.

Valoriser le modèle coopératif auprès de nos futurs porteurs de projets d’entreprises, outre les valeurs sociales qui sont ainsi véhiculées, appelle donc un cadre de fonctionnement qui promeuve au maximum l’esprit de loyauté.

Cette promotion du principe de loyauté se jouera à trois niveaux : tout d’abord, sur le sérieux des propositions d’affaires, ensuite, sur le relationnel établi, enfin, sur la bienveillance de la coopérative à l’égard de ses membres.

Car, et j’en terminerai ainsi, selon Daniel Côté : « plus le membre se perçoit loyal envers sa coopérative, plus il sera incité à participer et à coopérer. ».

Nous aurons bien évidemment l’occasion de discuter de cette orientation lors de nos prochaines rencontres.

Je vous souhaite une très bonne fin de semaine.


Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada
source : "Fondements d'un nouveau paradigme coopératif", par Daniel Côté / RECMA - REVUE INTERNATIONALE DE L'ECONOMIE SOCIALE / n°305, p.72

mardi 18 septembre 2007

Gabon : Un tour de table pour attirer les investisseurs

Une table ronde visant à examiner les problèmes liés à l’investissement privé au Gabon se tient depuis hier lundi à Libreville. Durant trois jours, elle se propose de trouver des solutions et susciter l’intérêt des investisseurs privés à participer au développement du tissu économique du Gabon.

Des opérateurs économiques, des hommes et des femmes d’affaires, des étudiants, des enseignants et chercheurs prennent ainsi part à un tour de table initié par le ministère gabonais du Commerce en collaboration avec l’Agence pour la promotion des investissements privés (Apip) sur la problématique de l’investissement privé au Gabon.

L’objectif visé par cette rencontre est d’examiner les problèmes liés à la mise en œuvre des investissements au Gabon.

Le manque d’investissement privé au Gabon reste un problème préoccupant. La question est de savoir s'il est dû à un problème de fonds financiers, de marché, de concurrence, de sources d’approvisionnement, d’assainissement de l’environnement des affaires et de l’allègement des charges fiscales.

Il faut savoir que l’Etat gabonais est le seul à consentir un montant environ de 300 milliards de FCFA par année pour le développement du secteur privé.

source : gaboneco.com

jeudi 13 septembre 2007

Gabon : un séminaire sur la bonne gouvernance à Libreville

Libreville accueille, depuis le 11 septembre dernier, un séminaire visant la mise en place d’une politique de bonne gouvernance, la promotion de la croissance et la réduction de la pauvreté par l’adoption d’un programme national pour le renforcement des capacités (Pronarec).

Ces échanges devraient notamment permettre d’identifier les capacités qui devraient exister au regard des objectifs de développement de croissance et de réduction de la pauvreté.

Les travaux de ce séminaire s’inscrivent dans le cadre de la poursuite des réformes institutionnelles entreprises par le gouvernement gabonais au lendemain de la signature de l’accord triennal avec le FMI et devraient favoriser l’émergence d’une expertise nationale dans le domaine de l’évaluation des capacités et de la formulation de stratégies sectorielles cohérentes.
source : gaboneco

mercredi 12 septembre 2007

Des hommes d'affaires marocains veulent séduire le Gabon

Des hommes d'affaires marocains se rendront le 21 octobre prochain au Gabon pour une mission de quelques jours destinée à renforcer les échanges commerciaux et développer un partenariat équilibré avec ces deux pays, a indiqué hier mardi le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE, public).

Cette délégation fait suite à la mission de prospection multi- sectorielle effectuée par le CMPE en mai dernier, qui a confirmé l'existence d'opportunités d'échanges et de partenariats entre le Maroc et ces pays.

Ces opportunités concernent notamment les secteurs du BTP, d'ingénierie, d'eau et d'assainissement, de matériaux de construction, d'exploitation du bois, des mines, des industries métalliques, mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques, de pièces détachées automobiles, du textile et du cuir, d'agroalimentaire, de pêche, de médicaments, de cosmétiques et d'engrais.
source : panapress

mardi 11 septembre 2007

Gabon : un comité pour faciliter les transactions commerciales

Le Comité national du commerce envisage de faciliter les transactions commerciales au Gabon. Cette opération regroupe les techniciens des ministères gabonais du Commerce, des Transports et des Finances qui ont appelé, hier lundi à Libreville, les opérateurs économiques à finaliser un document destiné à réduire les coûts et les délais dans l'initiation et la réalisation des transactions commerciales.

Une fois élaborés par les opérateurs économiques, ces documents seront soumis au ministre du Commerce qui le présentera, en vue de son adoption, au cours d'un conseil des ministres ou d'une réunion interministériel.

source : InfoPlusGabon

lundi 10 septembre 2007

Gabon : un salon de l'invention et de l'innovation technologique

Le ministre gabonais du Commerce, Paul Biyoghe Mba, a procédé vendredi dernier à Libreville à l'ouverture officielle de la 3ème édition du Salon de l'invention et de l'innovation technologique qui durera jusqu'au 13 septembre prochain.

Le salon annuel a pour objectif de mettre en valeur le génie créateur gabonais. Comme les précédentes éditions, il devra déboucher sur la remise de brevets d'invention aux meilleurs créateurs de l'édition.

Les inventeurs sont venus de toutes les provinces du Gabon. Ils vont tenter de convaincre le public et les éventuels investisseurs sur la nécessité de trouver des financements pour valoriser leurs oeuvres.

Selon le ministère du Commerce, le Gabon comptait en 2004 une trentaine de brevets d'invention, une centaine de marques déposées, près de 5.000 noms commerciaux et une dizaine de dessins et modèles protégés.

source : xinhuanet

samedi 1 septembre 2007

Gabon : valorisation des espaces forestiers

L’Union européenne (UE) a financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA le vaste projet régional de valorisation des Ecosystèmes forestiers d’Afrique centrale (ECOFAC) qui est entré au Gabon dans sa 4e phase.

Le programme ECOFAC constitue une véritable plate-forme pour les financements de l’UE en matière de gestion durable des ressources naturelles en Afrique centrale.

C’est un exemple de coopération réussie avec les pays d’Afrique centrale visant à assurer la pérennité d’aires protégées et à garantir un avenir aux peuples des forêts tropicales.

Un des principaux atouts de ce Programme d’appui à la gestion d’un réseau d’aires protégées, réside dans son approche régionale car il concerne les sept pays de l’Afrique centrale : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé & principe.

Le Programme de conservation et utilisation rationnelle des écosystème forestiers en Afrique centrale, a démarré en 1992. Quarante millions d’Ecu environ y avaient été dégagés sur les 6e et 7e Fonds européen de développement (FED).