lundi 31 mars 2008

Participez à la rédaction de notre "Charte de l'entrepreneuriat équitable"

Agir pour le Développement Canada a décidé de consulter ses membres jusqu'au 30 mai prochain pour aboutir à la rédaction de la 1ère Charte de l'entrepreneuriat équitable. Ce document servira de cadre pour nos futurs entrepreneurs partenaires du projet forMISSION. Vous êtes toutes et tous invités à donner votre avis et à apporter votre active contribution à ce qui n'est, pour le moment, que l'ébauche d'un futur code de conduite des entrepreneurs responsables.

Le projet forMISSION, qui vise dès 2009 l'accueil au sein d'entreprises canadiennes d'au moins cinq porteurs de projets d'entreprises originaires d'Afrique Subsaharienne, est une initiative basée sur la règle de l'effort partagé.

forMISSION : un projet axé sur la règle du gagnant-gagnant

Nous partons du principe que le développement d'une économie saine dans les pays du Sud passe d'abord par une prise en main des moyens de production et des méthodes de travail par les populations elles-mêmes, et ce avec le soutien actif d'entreprises du Nord désireuses de faire des affaires non pas grâce à ces populations mais dans le cadre d'un partenariat assumé avec elles.

Ainsi, les populations locales doivent proposer et défendre un projet viable pour pouvoir participer au projet forMISSION et, en contrepartie de cet effort, les entreprises partenaires doivent s'engager à pratiquer avec elles un échange de savoir-faire juste et équitable en vue de bâtir une stratégie de développement d'affaires aussi efficace qu'épanouissant.

Une charte comme code de bonne conduite entrepreneuriale

Le Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada a exprimé le souhait de ne pas ériger cette future charte entre les mains de quelques personnes seulement mais, au contraire, de faire que ce texte soit le résultat d'une implication collective et le fruit d'une réflexion nourrie par un débat d'idées.

C'est pourquoi nous souhaiterions recueillir d'ici au 30 mai prochain vos avis, réflexions, ajouts, modifications, précisions, suggestions et commentaires divers et variés autour de ces premières notions que nous souhaiterions voir figurer dans la futur Charte de l'entrepreneuriat équitable :

Etre un entrepreneur équitable, c'est

1. Faire partager à d'autres la passion de l'entrepreneuriat par l'échange de savoir-faire

2. Pratiquer l'entrepreneuriat en assurant des conditions sociales dignes et épanouissantes à toutes celles et ceux qui en vivent

3. Défendre et développer des méthodes d'entrepreneuriat favorisant une économie durable et juste

4. Incarner l'équilibre Nord/Sud en assurant un partage équitable des bénéfices retirés de toute activité menée avec des partenaires du Sud

5. Partager des méthodes de travail tout en respectant les spécificités locales des partenaires du Sud

6. Développer des activités entrepreneuriales respectueuses de l’environnement

7. Promouvoir et assurer, au travers d'un projet entrepreneurial, l'enrichissement mutuel de tous les partenaires au projet

Nous vous remercions par avance pour votre généreuse contribution !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

dimanche 30 mars 2008

Québec : Des ordinateurs offerts aux élèves du Gabon par l'Université de Laval

Six élèves de 10 à 12 ans de l’école populaire en lien avec l’École Normale Supérieure (ENS) de Libreville ont reçu un bel ordinateur XO pour se familiariser avec les nouvelles technologies. Ce cadeau offert par l’équipe Tact (téléapprentissage communautaire et transformatif) de l’Université Laval entre dans le cadre du projet « One Laptop per Child » qui consiste à doter les enfants du monde entier, et particulièrement ceux des pays en voie de développement, d’un ordinateur portable. Les explications de Reine-May Crescence, de Canoë Infos.
Le XO en question
Qu’est-ce que le XO? C’est une nouvelle génération d’ordinateurs entre le jouet et l’outil qui se transportent facilement, très résistants, simples et pratiques d’utilisation, «et surtout un outil idéalement conçu pour les enfants des écoles primaires et la pratique pédagogique», constate Thérèse Laferrière, pédagogue-chercheur à Tact, un programme axé sur l'utilisation efficace et réfléchie des technologies de l'information et de la communication dans les environnements d'apprentissage. Il est conçu comme un petit bureau transportable. De plus, outre une caméra intégrée permettant de discuter avec des logiciels comme Skype, il possède beaucoup d’applications insoupçonnées dont la possibilité de faire des calculs mathématiques, de la rédaction de texte, des reportages photos ou vidéos, de la musique et pleins d’autres fonctions», indique Me Laferrière. Le XO est également adapté aux pédagogues puisqu’il contient un jeu de mémoire. Au lieu des traditionnelles images, le jeu consiste à associer des additions avec leur résultat. Une application que les enfants adorent.
La pratique
Les essais effectués auprès des élèves des écoles primaires ici à Québec montre qu’il y a un réel potentiel pour cette petite machine, mais sa présence n’est pas encore répandue dans les établissements scolaires parce que le produit est nouveau et nécessite une formation préalable des enseignants. Son coût actuel d’environ 225 $ paraît également très élevé comparé à un ordinateur classique qui possède beaucoup de fonctionnalités. «Mais il ne faut pas le comparer à un ordinateur conventionnel», estime Thérèse Laferrière. Celui-ci est adapté aux enfants et offre une formidable interaction entre les élèves qui peuvent partager leurs activités en réseau. Cette réalisation collective d'activités pédagogiques offre aux pédagogues du monde entier un contexte d'éducation riche qu'une interface d'ordinateur conventionnel ne peut égaler. Nous tentons actuellement de développer une pratique pédagogique autour de cet outil au Québec.»
On aurait pu penser que les enfants du Gabon qui ne connaissent pas grand chose à l’informatique ou qui n’avaient jamais entendu parler d’Internet auraient été bloqués dans leur apprentissage. C’est pourtant l’inverse qui s’est passé. Contrairement à des enfants occidentaux tentés de déconstruire les choses parce qu’ils sont familiarisés avec l’informatique, les petits Gabonais se sont vite appropriés l’outil d’après l’équipe pédagogique qui était sur place. En une semaine, ils étaient capables de se connecter à Internet.
Pour compléter cette action, Tact prévoit développer un projet pilote au Gabon qui inclurait une formation sur cet outil toujours en partenariat avec l’École Normale Supérieure de Libreville.
source : Canoë Infos

lundi 24 mars 2008

Gabon: Formation Supérieure / L'IST de Libreville mise sur les NTIC

La 6ème édition du forum de l’emploi de l’Institut supérieur de technologies (IST), organisé conjointement par les étudiants, membres de la Junior entreprise « Symbiose » et par la cellule chargée des relations avec les opérateurs économiques et entreprises de cet Institut autour du thème « La technologie de l’information et la communication : impact sur les filières de formation de l’IST », en vue d’attirer les entreprises et de présenter les atouts de cet établissement, s’est achevée à Libreville samedi à Libreville.

Les objectifs assignés à ce forum étaient d’attirer un maximum d’entreprises, de sociétés vers l’IST, avec possibilité des stages ou des embauches pour les étudiants.

La dernière journée du forum de l’emploi a abrite également des conférences comme la précédente. Des jeux concours été au rendez-vous ainsi que de l’animation dans les différents des stands dressés à cet effet.

Selon certains représentants des entreprises, ce forum a été une satisfaction totale. Et pour les étudiants, toutes les démarches ont produits des fruit, a avoué Moussavou Fils, étudiant en deuxième année et président de la Junior entreprise « Symbiose .

source : gabonews

mercredi 19 mars 2008

Gabon : La BAD assure le suivi de ses projets à Libreville

Une délégation d'administrateurs de la Banque africaine de développement (BAD) est en visite à Libreville du 17 au 20 mars pour faire le point sur les projets exécutés et ceux en cours en partenariat avec le gouvernement. Cette institution finance cinq projets actuellement d'un montant global de 178,2 milliards de francs CFA.

La Banque africaine de développement a mandaté une délégation d'administrateurs pour une mission à Libreville, du 17 au 20 mars, pour assurer le suivi des projets en partenariat avec le gouvernement gabonais.

La délégation conduite par Frédéric Korsaga, administrateur représentant neuf pays subsahariens dont le Gabon, est chargée de faire le point sur les projets exécutés et en cours, notamment dans les domaines de la route, la pêche, l'aquaculture, l'éducation, les marchés publics mais aussi la bonne gouvernance.

Dès lundi, la représentation de la BAD au Gabon a donné un point de presse pour expliquer les missions de la délégation à Libreville, suivi d’une séance de travail qui a été organisée le lendemain mardi, avec le premier ministre Jean Eyeghe Ndong.

Les administrateurs de la BAD doivent par ailleurs rencontrer différents membres du gouvernement, notamment des représentants des Finances, de la Planification, des Affaires Etrangères, de l’Economie Forestière, des Travaux publics, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. La délégation devrait également s’entretenir avec les membres du Conseil économique et social (CES) et de la Cour des Comptes.

Au 31 janvier 2008, cinq projets sont en cours entre le gouvernement gabonais et la BAD, pour un montant global de 178,2 milliards de francs CFA. Le premier secteur de concentration des opérations de la BAD au Gabon est le secteur des transports avec 88% des engagements nets. Il est suivi par le secteur social avec 6,4% et le secteur agricole avec 5,8%. Depuis le début de ses interventions au Gabon en 1974, la BAD a approuvé 36 opérations pour un montant d’engagements nets de 528 milliards de francs CFA.

source : gaboneco

samedi 15 mars 2008

Gabon: Les restaurants de proximité en pleine expansion à Libreville

Les restaurants de fortunes, les cafétérias de proximité ou les « Dos tournés », une activité commerciale bien présente à Libreville, trouvent l’assentiment des nombreux habitants de la capitale gabonaise si l'on en juge la forte fréquentation enregistrée de jour comme de nuit dans ces établissements qui font le bonheur des célibataires et de tous les citoyens qui exercent loin de leur domicile.

Présents dans tous les quartiers sous intégrés et même dans le centre ville de la capitale gabonaise, les cafétérias sont en général tenus par les Ouest-africains qui proposent un menu standard qui ne varie guère d’un établissement à un autre.

En effet, le menu généralement proposé est le suivant : le spaghetti viande, le riz viande, poulet simple ou garni, omelette simple ou garnie, steak simple ou petits poids, le café simple ou complet et la cerise sur le gâteau dans ces établissements est le fameux plat de salades sans feuilles.

Les différents prix pratiqués varient entre 600 et 1500 francs CFA, et les clients défilent dès la première heure du jour jusque tard dans la nuit, pour un chiffre d’affaire journalier d’environ 650.000 francs CFA (environ 1500 $ CAD...) .

Cependant, certains de ces établissements restent ouvert 24heures sur 24, et les employés travail en équipes et de manière rotative autrement dit chaque serveur à un temps bien précis pour servir à près quoi, il change de fonction et devient cuisinier et vice versa. Selon Steeve, un client régulier de la cafétéria du carrefour Léon Mba, « c’est du surchauffé ou du prêt à manger, mais c’est super pratique cela nous permet d’éviter différentes tracasseries, les prix sont également à la porté de tous ».

En outre, d’autres formes de coins de restaurations prospèrent à Libreville à l’instar de ces tables bourrées de marmites contenant divers mets que dressent des femmes et des hommes, restaurateurs occasionnels, à partir de 18 heures pour vendre leur produit en priorité aux célibataires qui n’ont pas toujours le temps de se faire un bon plat dès le retour d’une dure journée de travail.

source : gabonews

vendredi 14 mars 2008

L'entrepreneuriat social, vu par Katia Bohémier

Katia Bohémier, chargée de projet entrepreneuriat social à l'Institut du Nouveau Monde (INM) de Montréal, a accepté de nous parler de l'entrepreneuriat social au cours d'une soirée de réseautage organisée par l'INM le 28 février dernier. 2R communications soutient l'entrepreneuriat social à travers le projet d'entrepreneuriat équitable, forMISSION.

mardi 11 mars 2008

L'avenir des NTIC au Gabon

Le séminaire sur l'état des lieux des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) au Gabon, initié jeudi dernier par le ministre de la Communication, Jean Boniface Assélé, a été clos vendredi avec l'adoption de plusieurs recommandations pour le développement, l'accès et la formation aux NTIC sur l'étendue du territoire nationale.

Ouverts jeudi dernier à Libreville, ces travaux avaient pour but de procéder à l'analyse exhaustive du cadre existant au Gabon en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans l'optique de favoriser un accès universel, équitable et financièrement abordable à tous aux NTIC.

Il s'agissait aussi, pour coller à ces objectifs, de mettre en place des infrastructures et outils favorables à l'utilisation ces technologies innovantes et enfin sécuriser l'utilisation des NTIC pour combattre la cybercriminalité.

Ces travaux ont permis l'adoption de plusieurs recommandations sur le plan juridique du secteur des NTIC ainsi que sur le renforcement des capacités des infrastructures susceptibles de faire du Gabon "la plate-forme d'Internet'' au niveau de la sous région.

Sur le plan juridique, les participants ont adopté un code de fiscalité exclusivement consacré au secteur des NTIC destiné à encourager la baisse des taux élevés des droits et taxes sur les équipements informatiques, qui constituent un véritable frein au développement de ce secteur au Gabon.

Dans une perspective de gestion des ressources Internet, de l'informatique et des libertés, les participants ont également adopté plusieurs lois propices à l'amélioration des contenus des sites Internet, notamment en matière de contrôle de la publication des contenus et de la diffusion des médias, à l'image de la radio et de la télévision via Internet. Les participants ont enfin réclamé la création d'un organe spécifique chargé de la gestion des ressources Internet pour un contrôle et un suivi optimal du développement de ce secteur.

Au titre de la gestion des infrastructures et des ressources humaines, les experts ont exhorté le gouvernement à réaliser les infrastructures prioritaires, à savoir le trajet national sur le projet régional de câble à fibre optique sous -marin (FESTOON) et le réseau de l'administration gabonaise (RAG), dont les études de faisabilité ont déjà été réalisées et n'attendent plus que les financements.

Face à la pénurie de la main d'oeuvre qualifiée susceptibles d'accomplir un travail de vulgarisation auprès du grand public, les participants ont déclaré qu'il était indispensable d'introduire les NTIC dans les programmes d'enseignement et de formation depuis l'école primaire et à tous les stades d'enseignements, en mettant par ailleurs l'accent sur la formation des femmes.

Ces assises ont été animées par de nombreux experts réunis pour l'examen et l'enrichissement du rapport de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), avec en filigrane l'ambition de faire du Gabon une référence en matière de NTIC au niveau de la sous région en impulsant un développement optimal de ce secteur.

source : gaboneco

dimanche 9 mars 2008

Le projet forMISSION en ordre de marche

Le récent Conseil d’administration d’Agir pour le Développement Canada, le 18 février dernier, a donné lieu à un certain nombre de remises au point ainsi qu’à des échanges fructueux en vue de mobiliser des fonds et de nouveaux partenaires pour les mois à venir. La mise en route du projet nécessite encore quelques ajustements.

Les comités de travail sur les rails

Je tiens, tout d’abord, à remercier et féliciter les responsables des différents comités de travail pour avoir engagé depuis le mois dernier, et ceci conformément à notre échéancier, les réflexions et actions en vue de mettre sur pied notre projet pour 2009.

Églantine Hontanx, responsable du Comité Gabon, m’a fait part des contacts officiels que son équipe a pris auprès des autorités gouvernementales gabonaises concernées par notre projet. Par son biais, ainsi qu’à la faveur du travail actif du Président d’Agir International, Arcadius Allogo, nous avons sollicité une aide financière pour l’ouverture d’un bureau permanent à Libreville, le paiement du salaire annuel de notre correspondant à Libreville, et le financement du voyage de travail d’Arcadius Allogo et de moi-même prévu pour le mois de mai prochain.

Carl Savoie, responsable du Comité Gala 2008, doit remettre au prochain CA le fruit du premier travail de préparation qui a eu lieu la semaine dernière. Un premier scénario de l’événement devrait être élaboré et une symbolique de ce premier grand rendez-vous devrait émerger dans les prochaines semaines.

Enfin, Christian Wopperer, responsable du Comité Réseau Entreprises, a produit un premier rapport de travail dans lequel il fait notamment état des attributions de chacun des membres de son comité : Mathieu Bélanger s'occupera du milieu des TIC, Robert de Chancenotte s'occupera d'Éco tourisme et lui-même de la Santé. Il n’y a, pour le moment, aucun membre en charge du Transport urbain.

Il est, d’autre part, précisé que les types d'entreprises recherchées sont celles :

1) ayant une recette commerciale gagnante
2) possédant et capable de transférer un savoir-faire
3) ayant un minimum de 4 ans d'existences
4) ayant un minimum de structure et de hiérarchie

Le Comité Réseau Entreprises précise qu’il n’y aura pas de critère lié au nombre d'employé ou de chiffre d'affaire pour sélectionner les entreprises canadiennes partenaires, mais qu’une évaluation diagnostic par le comité sera opérée avant d'accepter les entreprises participantes.

Le Comité Réseau Entreprises demande au CA de définir rapidement le profil des stagiaires entrepreneurs, la rémunération qui leur sera allouée, le type de prise en charge que nous prévoyons en termes d’assurances, de logement, et d’aspects légaux.

Enfin, il sera rapidement nécessaire de déterminer si l'entreprise aura un choix de candidat et une possibilité de refus et quels sont les possibilités offertes à nos entreprises partenaires au cas où un candidat, une fois au Québec, ne ferait pas l'affaire.

Financement du projet : redéfinir notre stratégie

Face à l’absence de financement attendu du côté de la Caisse Desjardins, il a été décidé d’aller chercher des fonds du coté des Fondations privées. Pour cela, une brochure de présentation est en cours de réalisation ; cette brochure sera dévoilée dans le courant du mois d’avril.

Le gala va constituer également une source de revenus pour le projet ForMission. L’objectif du gala est de réunir environ 80 personnes, dirigeants d’entreprises qui souhaitent afficher une couleur « sociale » en s’associant à notre projet d’entrepreneuriat équitable. Il s’agira de proposer un thème pour la soirée et les personnes présentes pourront réseauter.

Alexandre Bacon, notre Trésorier adjoint, a proposé de demander aux membres d’Agir pour le développement Canada d’effectuer le règlement de leur billet pour le gala à l’avance pour pouvoir débuter le financement de l'événement.

Il a également suggéré que, dans un premier temps et de manière générale, nous nous concentrions bien plus sur le recrutement de personnes intéressées par le projet ForMission que sur la recherche de fonds proprement dite.

Agir pour le Développement Canada pourrait ainsi approcher HEC, la Jeune Chambre de commerce, les clubs sociaux des universités, les fédérations étudiantes, les médias, radios étudiantes. Il pourrait être question d’aller présenter le projet aux étudiants dans les amphithéâtres avant leurs cours.

On pourrait ainsi être amené à recruter entre 2000 et 3000 étudiants, dont les plus motivés pourraient se voir confier des missions concrètes (organisation d’événements, levée de fonds pour le projet …).

Ils pourraient être informés par le biais de notre newsletter régulière et être inscrits comme contributeurs sur notre blog.

C’est une approche que je trouve d’autant plus pertinente qu’elle est basée sur la mobilisation du facteur humain, clef de voûte de tout projet d’envergure.

Définir le concept d’ « entrepreneuriat équitable »

Il est également nécessaire d’avancer sur la définition du concept d’ « entrepreneuriat équitable » incarné par notre projet.

L’idée reste d’enchâsser les grands principes, les valeurs de ce concept dans une charte et de demander aux entreprises participant au projet ForMission d’adhérer à ce pacte de « bonne conduite » entrepreneuriale.

Le CA propose donc dans un premier temps d’afficher les principes suivants comme base de notre réflexion et comme socle de valeurs à défendre :

Échange de savoir-faire
Respect des conditions sociales
Économie durable et juste
Équilibre Nord/Sud
Respect des spécificités locales
Respect de l’environnement
Enrichissement mutuel des partenaires

Un document de travail va être mis sur ce blog et les membres d’Agir pour le développement Canada seront invités à donner leur avis et à l'enrichir par leurs réflexions et propositions.

Encore un grand merci à toutes et à tous !

Philippe Régnoux, Président, Agir pour le Développement Canada

Gabon : Le développement de la microfinance à l'ordre du jour

Arrivé sur le sol gabonais vendredi, le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, Jacques Attali, a été reçu par le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, pour aborder avec lui la création d’un établissement de microfinance au Gabon.

Le développement de la microfinance au Gabon était au centre des discussions entre le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, et le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, Jacques Attali, reçu au cabinet du ministre vendredi.

Cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement gabonais chargés des Finances de s’enrichir de l’expertise de Jacques Attali en matière de microfinance. Il s’agissait notamment d’examiner le projet de création d’un établissement de microfinance au Gabon, conformément à la volonté exprimée par le chef de l’Etat de créer un établissement de microfinance pour permettre aux gabonais de développer les petites et moyennes entreprises.

Ce projet intervient après la rencontre entre Jacques Attali et le chef de l’Etat Bongo Ondimba en 2006 à Paris, lors de laquelle le président gabonais avait exprimé sa volonté de trouver une alternative aux banques traditionnelles pour l’octroi de microcrédits aux gabonais sans emplois désirant développer leur petite entreprise.

Le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, ancien conseiller de François Mitterrand et premier président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), est venu proposé son expertise au gouvrnement gabonais pour la mise en place et le développement des microfinances au Gabon.

Le Gabon cherche depuis plusieurs années à permettre aux établissements de microfinances de se développer sur le territoire national. En 2003, le gouvernement avait mis en place une cellule nationale de promotion de la micro finance (CNPMF), rattachée au ministère des Finances. Cette cellule est soutenue par l’Association professionnelle des Etablissements de Micro Finances du Gabon (APEMFG) créée la même année et qui recense 22 associations de services financiers. En 2005 et 2006, quatre établissement de micro finances (EMF) ont été agréés par la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC).

Planetfinance est une organisation de solidarité international créée en 1998 qui a pour mission de lutter contre la pauvreté dans le monde par le développement de la microfinance. Cette plateforme soutien chaque année plusieurs millions de micro entrepreneurs grâce à des programmes dans près de 60 pays.

source : gaboneco

vendredi 7 mars 2008

Quels investisseurs pour quel avenir au Gabon ?

Attirer les investissements étrangers est devenu un objectif prioritaire du gouvernement gabonais depuis qu’est décriée la forte dépendance de l’économie nationale vis-à-vis de la manne pétrolière et que, mondialisation aidant, de nombreux intérêts étrangers recherchent des opportunités d’investissement un peu partout sur terre. Profitant à cet effet de sa réputation de pays stable, le Gabon a attiré de nouveaux investisseurs, aussi bien étatiques que privés. Comment se manifeste cette diversification ? Quels en sont les principaux acteurs ? A quoi peut s’attendre le Gabon ? Compilation des quelques données qui transparaissent de cette effervescence économique.

Une étude menée aux États-Unis a démontré que les investissements réalisés en Afrique rapportent beaucoup plus que ceux effectués dans le reste du monde, notamment en Asie et en Amérique Latine. Aussi bon nombre d’investisseurs recherchent des pays d’Afrique pouvant garantir la sécurité de leurs investissements. Le Gabon, qui a longtemps été considéré comme une exclusivité de la France, offre ce cadre sécurisé tant recherché et a amorcé depuis quelques années une diversification de son partenariat économique. Si bien qu’il attire de nouveaux investisseurs, aussi bien étatiques que privés, en provenance de pays qui n’étaient pas traditionnellement ses partenaires.

Le contexte gabonais

Le climat politique stable, la présence d’infrastructures viables et de lois commerciales favorables à l’investissement étranger sont quelques éléments qui font en effet du Gabon un espace propice aux affaires en Afrique. La prospérité économique engendrée par le pétrole, la situation géographique marquée par 800 km de façade maritime, la stabilité politique et sociale et l’appartenance à une zone monétaire sécurisée, expliquent pourquoi de nombreux investisseurs étrangers répondent positivement aux invitations du Gabon à venir s’y installer ou à y développer des affaires.

La création de l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP) qui a pour missions de faciliter les démarches administratives relatives à la création d’une entreprise, d’informer et de conseiller les investisseurs ; l’organisation à l’étranger des “Journées économiques du Gabon” dont la plus mémorable reste celle organisée en Chine en octobre 2006 ; les diverses missions de VRP du ministre de l’Économie et des Finances et le déploiement diplomatique du ministère des Affaires étrangères, témoignent véritablement d’une volonté des pouvoirs publics gabonais à procéder à une diversification aussi bien de son économie que de ses partenaires internationaux.

Dans la plupart des secteurs où des appels d’offres ont été lancés, ou dans les secteurs qui nécessitent d’importants moyens financiers, le Gabon n’a pas hésité à choisir des adjudicataires étrangers. Ainsi, en 1999, l’attribution des licences de téléphonie mobile a échu à deux pays : L’Egypte et les Pays-Bas. Plus récemment, la Libye a acquis aussi bien la radio Africa N°1 que l’ancien hôtel Intercontinental de Libreville. De même, ce pays va construire un important complexe hôtelier sur le front de mer librevillois.

Dans le secteur forestier, des groupes étrangers, notamment Malais, ont repris plusieurs compagnies forestières franco-gabonaises et d’autres sociétés, notamment Espagnoles, Italiennes ou Libanaises ont investi, à côté des industriels français, dans le déroulage de l’okoumé et la fabrication de contreplaqué.

Par ailleurs, le programme de privatisation recommandé aux autorités gabonaises par le Front monétaire international (FMI), a été l’occasion pour d’autres intérêts de prendre pied au Gabon. Ainsi, le norvégien Scancem a repris les Ciments du Gabon, l’italien Cora Wood a racheté la Compagnie Forestière du Gabon (CFG), le malaisien Winnerpac s’est vu confié la gestion de la palmeraie d’Agrogabon tandis que Maroc Telecom a repris Gabon Telecom.

La coopération Sud-Sud du Gabon s’effectue également au niveau sous-régional. Le pays fait partie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. En décembre 2007, le Gabon a lancé sur le marché financier de l’Afrique centrale un emprunt obligataire visant à collecter 100 milliards CFA. Au terme de l’opération, 81 milliards de FCFA ont été rassemblés qui ont permis le rachat anticipé de la dette extérieure du Gabon.

Cette ouverture tous azimuts du Gabon ne s’est toutefois pas opéré au détriment des partenaires traditionnels du pays au titre desquels on compte la France et l’Union européenne. Ceux-ci continuent de jouer leur partition dans le jeu économique du Gabon et l’afflux de nouveaux partenaires n’a, en rien, entamé leur position de ténor.

Les partenaires traditionnels du Gabon : la place du Canada

Bien qu’ayant fermé son ambassade à Libreville en juin 2006, le Canada intervient au Gabon à travers l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Son programme d’aide s’articule autour de six priorités concernant la bonne gouvernance et dans une moindre mesure le développement du secteur privé et l’environnement.

En 2004-2005, l’aide publique au développement du Canada envers le Gabon s’est chiffrée à 5,48 millions de dollars.

Les nouveaux partenaires du développement : le BRIC

La diversification économique du Gabon consiste en une série de partenariats avec des pays qui jusqu’ici ne figuraient que très timidement dans son carnet d’adresses diplomatique et économique.
Un acronyme est ainsi apparu, le BRIC, qui désigne un groupe précis de ces nouveaux partenaires : Brésil, Inde et Chine. On assiste également au renforcement de relations avec des pays qui avaient déjà des relations économiques avec le Gabon, à l’instar du Japon.

Aussi, même s’il s’agit d’un partenaire de longue date, les États-Unis d’Amérique sont classés parmi les nouveaux compagnons économiques du Gabon. Ils jouent un rôle particulièrement important dans le secteur pétrolier.

R. Barrie Walkley, le précédent ambassadeur des États-Unis en République Gabonaise expliquait, en 2007, que “les capitaux privés américains investis au Gabon se montent à environ 250 millions de dollars. Les entreprises américaines sont parmi les cinq plus grands producteurs de pétrole du pays et dominent également les services pétroliers.

Les USA sont la destination principale des exportations pétrolières du pays, ce qui en fait le client n° 1 du Gabon. Les États-Unis sont également engagés dans d’autres domaines d’activité, mais à moindre échelle. Ils sont présents ou en passe de l’être dans les secteurs de la banque, de l’exploitation forestière et du bâtiment.

Par ailleurs, depuis 2002 lors du Sommet mondial du développement durable, les États-Unis ont lancé un partenariat en faveur des forêts du bassin du Congo. A cet effet, ils coopèrent étroitement avec le Gabon et les cinq autres pays du bassin.

Annoncée comme l’une des quatre premières économies mondiales dans une vingtaine d’années et comme la première puissance démographique à l’horizon 2030 avec 1,5 milliard d’habitants environ, l’Inde a enregistré des succès économiques marqués par une croissance annuelle de plus de 8% depuis 2005. Elle est donc appelée à devenir un marché incontournable dans lequel le Gabon voudrait déjà prendre pied. C’est dans cette optique que les gouvernements indien et gabonais ont négocié en juillet 2007 un prêt de 14,5 millions de dollars (environ 7 250 millions de FCFA) destiné à la construction de 300 logements socio-économiques à Bikélé, une bourgade située à 14 km de Libreville.

Le projet, qui intègre aussi l’aménagement, à proximité des logements, d’équipements collectifs, dont une école primaire, un centre médical, un institut de formation aux technologies de l’information et de la communication et d’un centre commercial, vise à réduire un déficit de 150 000 logements accusé par le Gabon.

Dans ce nouveau contexte, l’Afrique, dont fait partie le Gabon, est courtisée par toutes les puissances de la planète, États-Unis et Chine en tête. Qu’y a-t-il donc vraiment à perdre ? Comment orienter positivement les grands flux financiers générés par le nouvel ordre mondial qui se dessine ? Les spécialistes et les politiques ont là du grain à moudre et des options capitales de développement à prendre pour une sortie du sous-développement. La prospérité est possible. Si le Gabon le veut.

source : gaboneco

jeudi 6 mars 2008

Formation et PME : Les grands axes de la coopération entre les USA et le Gabon

Les relations de coopération que le Gabon entretient avec les Etats-Unis d'Amérique sont multi-sectorielles. Cependant, les perspectives d'une coopération dynamisée et plus intense se dessinent au vu de la tenue très récemment à Washington du 4ème Sommet des Affaires Etats-Unis/Afrique où les relations économiques et commerciales entre les deux pays se sont vues renforcées.

1-Coopération en matière d'Education et de Formation

Les Etats-Unis d'Amérique ont formé plusieurs cadres gabonais dans leurs écoles et leurs universités. En effet, l'existence de bourses d'études et de perfectionnement FULBRIGHT et HUBERT HUMBREY en témoignent.

Plus explicitement, la première bourse est destinée aux agents du secteur public désireux de parfaire leur formation dans les domaines du management administratif.

Quant à la deuxième bourse, elle concerne les étudiants du 1er et 2ème cycle universitaire.

Par ailleurs, l'existence de voyages d'étude s'effectuant à travers les programmes voyages internationaux et Carrefour Afrique, dont le but est de permettre aux hauts fonctionnaires gabonais de prendre connaissance des réalités américaines à savoir:

• Organisation administrative, élections, fonctionnement des collectivités locales etc...

2-Coopération culturelle et technique

Il existe des aides multiformes octroyées par les Etats-Unis d'Amérique (octobre 30 septembre 1999-2000):

• Fond de l'Ambassade pour micro-projets ($30538);
• Fond pour la Démocratie et les Droits de l'homme ($35000);
• Aide de formation militaire internationale ($50000).
• Education dans le cadre de l'initiative pour la démocratie et le développement ($60.000);
• Contribution des centres pour le contrôle des maladies au programme de l'UNICEF/GABON ($230.000);
• Aide humanitaire (équipement et construction d'un hôpital) prescrite en l'an 2000 et reportée pour l'exercice budgétaire 2001 (aucun élément d'appréciation à ce jour);
• Octroi de bourses annuelles en décembre 2000 d'un montant de quatre vingt dix mille francs (90.000 CFA) à cinquante (50) filles gabonaises issues de familles modestes dans les établissements publiques privés ou confessionnels aux fins d'améliorer la qualité de l'éducation scolaire des jeunes filles et de renforcer le partenariat entre les deux (2) pays pendant l'exercice budgétaire 2000.

En raison d'un PNB élevé, le Gabon n'est pas éligible aux programmes d'aide publique américaine de l'USAID (comme c'est le cas au Canada pour l'ACDI), mais il existe des alternatives par le biais des programmes régionaux de l'USAID, à savoir:

• Le soutien constant des autorités américaines dans les négociations du Gabon avec les institutions financières internationales de BRETON WOODS;
• L'existence d'un fond autogéré par la Mission diplomatique américaine pour permettre l'encadrement des petits projets par les membres du Corps de la Paix, en concurrence de $30.000 par an;
• La promotion du partenariat entre les PME-PMI des deux (2) pays.

Dans le cadre de l'initiative pour l'éducation en Afrique (AEI) lancée par le Président américain Georges W.BUSH en 2002, le Gabon bénéficie depuis l'année scolaire 2004-2007 d'un soutien matériel à travers le programme des Ambassadeurs des Etats-Unis pour la scolarisation des jeunes filles dont le but est d'améliorer des conditions d'éducation des jeunes africaines (janvier 2007).

source : gabonews

lundi 3 mars 2008

Gabon : Les défis de l’aquaculture

Face aux défis de l’autosuffisance alimentaire et de la diversification de l’économie, le gouvernement mise également sur le développement de l'aquaculture. C'est dans cette perspective que le vice-premier ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Georgette Koko, a ouvert vendredi dernier à la station piscicole de la Peyrie à Libreville, la Journée de la promotion de l’aquaculture au Gabon sous le thème «une aquaculture viable pour contribuer à la sécurité alimentaire».

Réunis vendredi dernier à la station piscicole de la Peyrie, un quartier de Libreville, Emile Doumba, ministre gabonais en charge de la Pêche, Son Excellence Motoi Kato, ambassadeur du Japon au Gabon et la vice premier ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Georgette Koko, ont parrainé la première journée de la promotion de l’aquaculture au Gabon.

Ouverte sous le thème « une aquaculture viable pour contribuer à la sécurité alimentaire », il s’est agit de promouvoir l’activité aquacole au Gabon pour faire face aux défis de l’autosuffisance alimentaire, de la diversification de l’économie gabonaise et de la lutte contre la pauvreté et l’exode rurale.

Le ministre Emile Doumba a expliqué que l’essor de l’aquaculture permettrait la création d’emplois stables et une certaine autosuffisance alimentaire. Il s’agirait selon le ministre, d’une alternative très prometteuse, susceptible de combler les écarts qui se creusent entre l’offre et la demande mondiale en poissons comestibles. Selon lui, « le développement de l’aquaculture devrait contribuer à freiner l’exode rural par le biais notamment d’un encouragement à l’initiative privée ». En outre, le développement de cette activité permettrait une certaine sécurité alimentaire, particulièrement en zones rurales où le déficit en protéines animales est plus marqué.

Le diplomate japonais a ensuite évoqué le partenariat qui lie le Japon et le Gabon par la mise en place de micro projets locaux contribuant à la sécurité humaine. Ce partenariat a déjà été concrétisé par la mise en place de trente deux projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de la pêche. Le Japon qui jouit d’une expertise avérée en matière d’aquaculture serait prêt à apporter son assistance au Gabon pour aider au développement de ce secteur afin d’améliorer les conditions sociales et économiques en milieu rural et péri- urbain.

Le président des promoteurs privés, Edouard Diba Ngoulou, a exhorté le gouvernement à aider les promoteurs privés locaux à relever les défis de l’aquaculture au Gabon, notamment par la réalisation des études de faisabilité des projets, le renforcement de l’assistance technique, la contribution à la mise en place des groupements d’intérêts économiques, l’exonération des taxes douanières et fiscales, l’allègement et la facilitation des formalités d’accès aux crédits ainsi que la réduction des taux d’intérêts aux crédits.

source : gaboneco.com