mercredi 19 décembre 2007

Une émission de webradio consacrée à l'Afrique sur CHOQ.FM

Vous aimez l'Afrique ? Vous voulez voyager sans forcément vous déplacer ?

Agir pour le Développement Canada vous invite à aller écouter la dernière émission de EN ROUTE POUR L'AFRIQUE À CHOQ FM (13 décembre 2007), et plus particulièrement le montage de la saison automne 2007 (entre 14:13 et 30:27) ; émission réalisée notamment par Stéphanie L-Bérubé, étudiante en Animation et Recherche Culturelles àl'UQAM.

Le montage de la saison automne 2007 vous apportera, en l'espace d'une quinzaine de minutes, un aperçu général des douze semaines de diffusions passées : invités, sujets, thèmes, prestations, etc.

Cette émission fait la promotion des musiques africaines et de l'approche culturelle du continent.
Pour écouter: http://www.choq.fm/afrique.html

Bonne évasion !

samedi 15 décembre 2007

Gabon: Le ministère de l’Economie forestière s’active pour l’organisation des la premières journées nationales de l’aquaculture

Le ministère de l’Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parcs nationaux, via le département des pêches et de l’aquaculture, s’active en collaboration avec l’Oversea fishery coopération Foundation (OFCF), du Japon, à organiser les 21 et 22 décembre prochains à Libreville, sous le thème « Une aquaculture viable pour une meilleure contribution à la sécurité alimentaire », la première édition des journées nationales de l’aquaculture.

Devant l’enjeu que revêt cet évènement majeur pour le gouvernement gabonais, placé sous le patronage du président de la République, Omar Bongo Ondimba, le directeur général des pêches et de l’aquaculture, Dominic Mouélé, a organisé un point de presse ce vendredi matin, au ministère de l’Economie forestière en vue de définir les objectifs visés par cet événement.

Dans le fond, il s’agira pour ce département de présenter au grand public la politique du gouvernement en matière d’aquaculture et les atouts qu’offre ce secteur d’activité peu connu, mais jouant un rôle important dans la sécurité alimentaire des populations rurales notamment, en ce sens qu’il contribue non seulement à l’essor des villages, mais aussi parce qu’il permet de freiner l’exode rurale et de lutter contre la pauvreté, a déclaré Dominic Mouélé.

Face à l’enjeu que revêt cet événement, un riche programme, prévoyant entre autres des ateliers d’initiation des jeunes, des femmes regroupées au sein des associations et des retraités au métiers de pêche, des expositions, des démonstrations des opérations d’élevages, des dégustations des produits de pêche issus de l’aquaculture et une conférence débat, a été conçu pour agrémenter cette journée.

Aussi, une opération de sensibilisation en vue de promouvoir l’aquaculture a été initiée ce jour dans certains lycées et collèges implantés dans la province de l’Estuaire dans l’optique de tester les connaissances des élèves dans certaines Sciences notamment celles de la vie et de la terre.

Notons que dans un premier temps, les manifestations liées à l’édition de lancement, se dérouleront uniquement dans la province de l’Estuaire. Les provinces de l’intérieur du pays seront prises en compte progressivement à partir de la deuxième édition.

Rappelons enfin qu’avec plus de 800 km de côte maritime, le Gabon, possède une hydrographique abondant et diversifiée propice au développement de l’aquaculture.

source : gabonews

mercredi 12 décembre 2007

Gabon: Les établissements d’enseignement technique s’initient aux NTIC

Lundi s’est ouvert à Libreville un séminaire sur l’apprentissage de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) destiné aux établissements d’enseignement technique et professionnel et les responsables du ministère de la Formation Professionnelle. Ce séminaire de formation qui s’inscrit dans le cadre du projet Education III Gabon/ Banque Africaine de Développement et a pour thème principal « la gestion informatisée des établissements et le recensement des populations touchées par le chômage, la pauvreté et la précarité »

C’est le ministre gabonais en charge de la formation professionnelle, le Pr. Pierre André Kombila, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire. Il a estimé que l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans la gestion des établissements participerait en premier lieu à la bonne gouvernance de ces établissements mais aussi au traitement rapide et fiable de toutes les données relatives à la scolarité des élèves.

Intervenant au nom du président de la CPG, Henri Claude Oyima empêché, la secrétaire générale de la confédération patronale a félicité les efforts déployés par ce ministère pour la formation de qualité des générations futures. Elle a par la suite procédé à la présentation de la CPG, qui compte 226 entreprises, reparties dans 17 branches d’activités, regroupées au sein de 15 syndicats, et contribue à hauteur de 90% à la réalisation du produit intérieur brut, avec 90% de l’emploi dans le secteur privé formel du pays.

source : gaboneco

samedi 8 décembre 2007

Coopératives en Afrique : un modèle d'entrepreneuriat équitable ?




L'un des membres sympathisants d'Agir pour le Développement Canada, Danny Roy, se rend en janvier prochain pour 6 semaines au Mali dans le cadre d'un projet de développement d'une coopérative de femmes. Pour forMISSION, nous lui avons demandé de nous en dire plus...

mercredi 5 décembre 2007

Gabon: Le ministère de l’Economie forestière en concertation avec les ONG environnementales pour la gestion des parcs nationaux

Le ministère gabonais de l’Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et des Parcs nationaux et les Organisations non gouvernementales oeuvrant pour la protection de l’environnement se sont réunis lundi à Libreville, pour mettre sur pied, un organe de gestion des parcs nationaux.

Présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie forestière, Michaël Adande, la rencontre à laquelle ont pris part les différentes ONG environnementales, a permis aux uns et autres d’accorder leurs violons sur les modalités de la mise en place d’un cadre approprié de gestion des parcs nationaux.

Dans son allocution de circonstance, Michaël Adande, assisté des conseillers juridiques du ministère a déclaré qu’il a été mandaté par la tutelle pour informer les partenaires au développement de la disponibilité des pouvoirs publics à œuvrer pour la bonne gestion des parcs nationaux.

De même, dans l’attendant du don promis par la Banque Mondiale aux partenaires au développement du Gabon, il a estimé qu’il était impérieux que les interlocuteurs du gouvernement se concertent et proposent des représentants au sein de l’organe de gestion des parcs nationaux.

En réponse, les représentants des ONG ont formulé le vœu d’avoir en leur possession, le décret d’application de l’organe signé afin de mieux s’imprégner de la tâche qui leur incombe.

On rappelle que c’est lors du sommet mondial de la terre tenu à Johannesburg en Afrique du Sud le 4 septembre 2002, que le président gabonais a pris la décision de mettre environ 10% du territoire nationale à la disposition de l’humanité en y créant 13 parcs nationaux.

source : gabonews

lundi 3 décembre 2007

Il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : "les jeunes, les jeunes, les jeunes !"...

On apprenait, samedi dernier, par le biais des médias gabonais, que la jeunesse du pays venait d'être placée devant ses responsabilités par le président de la République, Omar Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation à l’occasion du 40ème anniversaire de son accession au pouvoir, les invitant à contribuer par des projets fédérateurs et imaginatifs, à la construction du pays. Les projets sont là, on le confirme. Et donc ?...

Omar Bongo place les jeunes face à l’obligation de ne pas rompre le cordon ombilical avec la mère patrie, avec la terre de leurs ancêtres au profit de laquelle il leur revient de capitaliser leurs formations scientifiques acquises parfois grâce à la générosité des pouvoirs publics à travers le système d’octroi de bourses d’études à l’entrée du secondaire jusqu’au cycle supérieur. Soit.

Mais ce faisant, le chef de l’Etat s’estime fondé à leur dire, qu’après avoir reçu du Gabon, le tour est venu afin que ces jeunes servent la nation sans forcément attendre de contrepartie : "Il ne me revient pas de dire ce qui préoccupe les jeunes, mais aux jeunes de dire ce qui les préoccupe, et j’agirai ». Autrement dit, le soutien du chef de l’Etat dans la mise en œuvre de leurs actions potentiellement bénéfiques pour le pays leur serait acquis d’avance.

Une bonne nouvelle, donc. Maintenant, quid du devenir concret de ces belles paroles de "responsabilisation" (un terme bien à la mode ces temps-ci) ?

Il reste, dans les faits, à définir si ces voeux pieux seront suivis d'effets. Agir pour le Développement attend toujours, et ce depuis plus de six mois déjà, la décision du gouvernement gabonais quant au soutien formel qu'il est censé apporter au projet forMISSION... Le projet est prêt, un calendrier est établi, des partenaires canadiens attendent le feu vert du Gabon. So what ?

La jeunesse est patiente, mais elle n'est pas éternelle.

Bonne semaine,

Philippe régnoux
Président / Agir pour le Développement Canada

source : gabonews

vendredi 30 novembre 2007

Le Gabon à la recherche d'investisseurs étrangers

Le ministre d’Etat en charge de l’Economie, des Finances et du Budget, Paul Toungui, séjourne depuis mercredi à Londres, à la tête d`une délégation de son institution, au terme d’une tournée au pas de charge à Paris, Munich et Francfort pour trouver des investisseurs étrangers susceptibles de s’installer au Gabon.

Cette campagne de séduction du secteur financier gabonais est destinée, selon les autorités, à mobiliser des fonds pour concrétiser l’opération de paiement anticipé de la dette du pays au niveau du Club de Paris.

Ce remboursement anticipé devrait s’effectuer entre le 2 décembre 2007 et le 30 janvier 2008, à partir des ressources propres de l`Etat gabonais pour un montant de 300 millions de dollars américains et d`un emprunt sous-régional de 200 millions de dollars.

Après Londres, la délégation gabonaise se rendra aux Etats-Unis, avant de regagner le continent africain pour une tournée dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l`Afrique centrale (CEMAC), indique la même source.

source : AngolaPress

mercredi 28 novembre 2007

Le projet forMISSION se rapproche de l'entrepreneuriat social

Dans le cadre de son programme "A go, on change le monde", l'Institut du Nouveau Monde de Montréal (INM) cherche à promouvoir depuis plusieurs mois toutes les initiatives d'entrepreneuriat social.
L'INM a donc invité Agir pour le Développement Canada à lui faire parvenir un descriptif de son projet phare, forMISSION, pour l'afficher sur son portail d'information à destination de ses milliers d'usagers.

Voici le descriptif que nous avons envoyé :

" Le projet forMISSION a vu le jour lors d’un séjour professionnel au Gabon, il y a près de 3 ans. A cette époque, je me suis rendu compte que, dans ce pays comme dans bien d’autres pays du continent africain, nombre de jeunes et talentueux entrepreneurs en devenir quittaient leur terre natale pour gagner l’eldorado du Nord, et ce alors même que cet « eldorado » pouvait se révéler n’être finalement qu’un simple miroir aux alouettes.

Je me suis alors pris à rêver à une structure qui n’imposerait pas la charité à ces jeunes là pour leur permettre de rester dans leur pays d’origine, mais leur offrirait des conditions réelles de développement en leur apportant certes une assistance financière mais aussi et surtout un partenaire d’affaires qui les aiderait à démarrer leur entreprise ; un partenaire entrepreneur qui respecterait leurs conditions propres de développement et échangerait avec eux les clés d’un succès aussi bénéfique pour l’un que pour l’autre… C’est ainsi qu’est né le concept d’ « entreprenariat équitable ».
ForMISSION vise ainsi à créer un échange de procédés et de savoirs-faires entre entrepreneurs canadiens et porteurs de projets d’entreprise en Afrique subsaharienne, sur la base d’un modèle respectant le progrès social et les normes de développement durable adoptées au niveau international.

Les principaux objectifs du projet sont les suivants :

• Former à la pratique entrepreneuriale, au Canada, et chaque année à compter de 2009, dix porteurs de projets d’entreprise originaires d’Afrique subsaharienne ; le Gabon est choisi comme pays partenaire pilote ;

• Donner lieu, chaque année à compter de 2010, en Afrique subsaharienne, à la naissance de dix entreprises sur le modèle de coopératives, parrainées par dix entreprises canadiennes déjà en activité ; le Gabon est choisi comme pays partenaire pilote ;

• Accompagner le suivi, en partenariat avec les autorités des pays concernés, des entreprises nouvellement crées ;

• Faire la promotion d’un comportement « citoyen et équitable » au travers des projets d’entreprises de type coopératif.

Philippe Régnoux
Président, Agir pour le Développement Canada "

Nous rencontrons les responsables du programme "A go, on change le monde" lundi prochain. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la portée de cette discussion.

lundi 26 novembre 2007

Harper promet de l'argent pour l'Afrique

Le premier ministre Stephen Harper a clôturé sa tournée africaine ce lundi en Tanzanie en s'engageant à contribuer 105 millions $ à une initiative humanitaire mondiale destinée à améliorer les conditions de vie en Afrique, et en promettant de doubler l'aide canadienne au continent noir. Un reportage signé Alexander Panetta.

Stephen Harper promet une aide financière mais il a aussi admis que le niveau de l'aide étrangère canadienne a chuté sous la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il a attribué cette baisse à la croissance inattendue de l'économie nationale. Au cours des 18 derniers mois, elle a été tout simplement «beaucoup plus forte que nous l'avions prévu», a-t-il dit.

L'aide canadienne à l'étranger était de 0,35 pour cent du PIB en 2005. Elle a reculé à 0,3 pour cent en 2006 et pourrait chuter à 0,29 pour cent d'ici 2010, selon des documents du ministère des Finances obtenus par le réseau CTV.

M. Harper a annoncé que le Canada doublera l'aide canadienne à l'Afrique d'ici l'année budgétaire 2008, un engagement qui remonte au précédent gouvernement libéral.

Les entreprises canadiennes sont les plus gros investisseurs dans les secteurs des mines d'or et de l'exploration pétrolière et gazière en Tanzanie. Ces sociétés ont contribué à une progression impressionnante de 6,2 pour cent de la croissance du PIB tanzanien en 2006, et le pays estime que c'est grâce à l'aide étrangère qu'il a pu scolariser presque tous les enfants. Mais le niveau de vie du pays d'environ 39 millions d'habitants demeure bas, et le processus n'a pas toujours été sans heurt.

Le premier ministre a finalement reconnu la tenue de la rencontre, en conférence de presse. «Nous nous attendons toujours à ce que nos entreprises agissent de manière responsable et dans le respect des lois des pays où elles sont implantées», a-t-il dit. Il a refusé de faire des commentaires sur une compagnie en particulier.

vendredi 23 novembre 2007

Gabon : Création d’une nouvelle direction générale pour promouvoir la vie associative

Une nouvelle direction générale pour promouvoir la vie associative au Gabon, a été créée, a-t-on appris hier jeudi à Libreville de source officielle.

Le ministre de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Marie Missouloukagne Ndimba, a fait par le biais de son directeur de cabinet, une déclaration mercredi à la chambre de Commerce de Libreville, face aux responsables des associations et Organisations non gouvernementales (ONG).
Cette intervention avait pour but de renforcer leurs capacités organisationnelles, nécessaires à leur éligibilité auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Rappelons que le Bureau internationale du travail (BIT) envisage d’apporter une assistance technique dans le secteur de l’artisanat en fonction des besoins présentés par la ministre.

Au Gabon, l’économie solidaire est une forme émergente de l’économie sociale, surtout axée vers les initiatives de développement local, de réinsertion et de lutte contre l’exclusion. Elle est mieux connue du grand public depuis la création d’un Secrétariat d’Etat à l’économie solidaire, dont les délégations couvrent l’économie sociale.

source : InfoPlusGabon

mercredi 21 novembre 2007

Développement : la BAD et la CEA parlent d'une même voix

Les deux institutions mettent ensemble leurs moyens financiers, techniques et humains pour relever la croissance économique en Afrique. Les travaux de la 2ème Conférence Economique Africaine (CEA) d’Addis Abeba des 15, 16 et 17 Novembre derniers matérialisent la coopération scellée entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies lors de la tenue de sa première édition en 2006 à Tunis.

Cette coopération institutionnelle certes bénéfique pour les économies africaines a un coût que les ressources financières de la BAD et de la CEA ne peut supporter. Reste maintenant, pour elles, à se tourner vers des bailleurs de fonds pour assurer la pérennité de cette initiative.

On peut cependant craindre que les bailleurs de fonds, plus enclins à financer des projets de développement, dont les résultats sont palpables pourraient être réticents à mettre la main à la poche pour la recherche.

Le journaliste éthiopien, Jacques Junior SCHULE, estime d'ailleurs à ce sujet qu’il est "important que nous assumions nos propres responsabilités vis-à-vis de la recherche en tant qu’Africains, pouvoirs publics mais aussi individus et grandes entreprises qui ont des moyens d’investir dans la recherche. Une recherche qui peut d’ailleurs les aider par ses résultats qui sont directement orientés vers les politiques économiques."

source : icicemac

lundi 19 novembre 2007

Gabon : des cadres formés au management

Le secrétaire exécutif du Programme de formation financé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), Soumana Sako, a procédé vendredi dernier, à Libreville, au lancement officiel d’un stage de formation en management dans le secteur public à l’endroit de 30 cadres supérieurs de catégories A1 justifiant d’une expérience d’au moins cinq ans dans un domaine compatible avec le programme de formation.

Le master en Management du secteur public est un programme d’approfondissement des connaissances et de valorisation, visant notamment à former les hauts cadres devant améliorer les performances de l’administration africaine.

On note que parmi les 30 stagiaires de cette formation, il y a 17 gabonais. Les pays participants sont : Le Burundi, le Comores, le Cameroun, le Djibouti, Madagascar, la RDC, la RCA, le Rwanda, les Seychelles, le Tchad et le Gabon.

Cet exemple de programme est intéressant, au niveau de forMISSION, pour souligner le potentiel de diffusion qui peut exister au niveau régional des initiatives de formation et d'enseignement des futurs gestionnaires d'entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.

source : gabonews

vendredi 16 novembre 2007

Ce pourquoi l'Honorable Jacques Saada soutient forMISSION



L'Honorable Jacques Saada, ancien ministre de l'Agence de Développement économique du Canada pour les régions du Québec et ministre responsable de la Francophonie a expliqué, au cours de l'Assemblée générale d'Agir pour le Développement Canada, le 6 novembre dernier, les raisons de son soutien au projet forMISSION.

Jacques Saada est le parrain officiel du projet forMISSION.

Le Gabon bénéficie d'une expertise dans le domaine de l'économie sociale

Une délégation du Bureau International du Travail (BIT), conduite par Dayina Mayenga, Directrice du bureau sous – régional pour l’Afrique centrale, s’est entretenue ce mercredi avec le ministre de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Marie Missouloukagne Ndimba, dans le but de mettre à la disposition du Gabon, l’expertise nécessaire dans le secteur social et informel.

Ainsi, dans l’immédiat, le ministre, Marie Missouloukagne Ndimba, tout en ventant les mérites de l’artisanat gabonais, a présenté à la délégation du BIT quelques projets en chantiers notamment les constructions des unités de production artisanales dans certaines provinces du pays et d’autres perspectives telles que la réalisation d’un grand village artisanal à Libreville.

source : Gabonews

mercredi 14 novembre 2007

L'agriculture africaine peut renaître

Voici l'extrait d'un article publié hier mardi sur le site du quotidien suisse Le Temps et signé du journaliste Ram Etwareea :

"Le monde évolue, et de nouveaux facteurs changent la donne. La demande de produits agricoles explose, notamment du fait de la consommation accrue dans les pays émergents. Les biocarburants offrent une concurrence à la production de vivres, et les prix de ces derniers prennent l'ascenseur.

"Plus fondamentalement, les acteurs de la coopération internationale ont reconnu récemment les erreurs des politiques suivies jusqu'ici. Ainsi, la Banque mondiale, le plus grand pourvoyeur d'aide, remet l'agriculture au centre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Dans son dernier Rapport mondial sur le développement, elle recommande des efforts pour augmenter la production de denrées alimentaires et la diversification dans le sens de cultures à forte valeur ajoutée comme l'horticulture, l'aviculture, l'aquaculture et les produits laitiers.

"Enfin, le Cycle de Doha, dont l'un des volets vise à libéraliser le commerce de produits agricoles, représente un réel espoir pour l'agriculture africaine. Six ans après le lancement, les négociations ont toujours du plomb dans l'aile. Il n'empêche. En cas de percée, l'agriculture africaine sera parmi les grands gagnants."


source : Le Temps

mercredi 7 novembre 2007

Education : un autre bel exemple de coopération canado-africaine

Une journée de rencontres a été organisée récemment au Sénégal pour rendre visibles les résultats probants obtenus par l'Ineade (Institut National d'Etude et d'Action pour le Développement) dans le cadre d’une recherche collaborative avec l’Observatoire des réformes en éducation (ORE) de l’université du Quebec à Montréal.

Cette recherche visait à réfléchir sur l’intégration des TIC dans les apprentissages à l’école élémentaire.

Ainsi, Pape Guèye, Directeur de l'Ineade, estime que dans ce contexte comme dans d'autres "l’appui du Canada au système éducatif est fondamental."

Il en veut pour preuve l'appui direct qui s'est opéré entre le ministère Sénégalais de l'Education et la coopération canadienne. Pape Guèye tient à préciser que le succès de la démarche tient aussi au fait qu'il s'agit là d'un appui multisectoriel : tous les sous-secteurs de l’Education sont concernés.

Faire que les projets de coopération soient des projets intégrés, tel est le sens que nous voulons aussi donner au projet forMISSION.

source : Le Soleil

lundi 5 novembre 2007

La clef du développement en Afrique est entre les mains des Africains eux-mêmes

En parlant des défis de la Mondialisation pour l’Afrique lors du Forum sur un partenariat avec l’Afrique, qui s'est tenu hier dimanche en Allemagne, le président du nigérian Yar’Adua a estimé qu’il fallait à l’Afrique un plan aussi audacieux pour sa régénération après des décennies de destruction engendrées par une division forcée et plusieurs années de faillite auto-infligée".

En lançant cet appel pour un soutien international plus important aux efforts de l’Afrique pour rattraper son retard par rapport aux nations développées, le président Yar’Adua a cependant insisté sur le fait qu’en fin de compte, le développement de l’Afrique devait être fait par les Africains eux-mêmes.

"Je dois insister sur le fait, qu’en fin de compte, le développement de l’Afrique doit être pris en charge par les Africains eux-mêmes et non pas de l’extérieur du continent par des partenaires qui vont relever les défis du développement à notre place. Nous devons nous engager à renforcer les institutions et structures de gouvernance", a-t-il ajouté.

"La corruption généralisée, qui a entraîné la dénaturation de nos valeurs premières et le détournement de nos maigres ressources de leurs objectifs de développement vers des intérêts privés, doit êre combattu de front", a déclaré le président Yar’Adua devant le président de l’Allemagne Horst Kohler et plusieurs chefs d’Etat africains. Il a ajouté que "l’Afrique doit installer à sa tête des dirigeants déterminés, engagés, prêts à servir et craignant Dieu pour permettre la renaissance du continent".

source : afrik.com

dimanche 4 novembre 2007

Gabon : valorisation de la filière Arts et Métiers

L’opération nommée « Campus 2007-2008 », organisée à l’initiative de la mutuelle des étudiants, a battu son plein la semaine dernière à Libreville.

Elle visait la revalorisation de l’Ecole Supérieure des Arts et Métiers (ESAM) pour une meilleure crédibilité de cet établissement auprès du public. Dans la pratique, ces journées d’informations ont consisté à présenter les formations proposées, ainsi que les filières associées telles que l’informatique de gestion, la gestion touristique et hôtelière, la gestion marketing, le commerce international et la maintenance informatique et de réseau, pour ne citer que les principales.

Une des réalités mises en avant lors de ces rencontres fut le fait que bon nombre d’offres d’emploi ne trouve pas de preneurs en raison du manque de qualifications de nombreux jeunes gabonais.

Il a également été mis en évidence que le chômage qui sévit chez les jeunes est lié à l’absence de qualifications ainsi qu’à l’inadéquation entre leurs formations, leurs diplômes et les besoins réels du marché du travail.

source : gaboneco.com

vendredi 2 novembre 2007

Des ONG québécoises critiquent le système canadien d'aide au développement

Une délégation de membres de la société civile québécoise s'est rendu hier matin, jeudi, au parlement d'Ottawa afin de dialoguer avec les députés et sénateurs fédéraux sur les enjeux actuels de l'aide publique au développement (APD).

Deux préoccupations ont dicté cette démarche. Tout d'abord, que le Canada respecte ses engagements pris en 2000 aux Nations-Unies lors du sommet du Millénaire, soit de consacrer 0,7% de son Revenu National Brut à l'APD d'ici 2015. Avec seulement 0,3% pour l'année 2006, le Canada se situe actuellement au 15ème rang des 22 principaux pays bailleurs d'aide au développement.

Ensuite, que le Canada reconnaisse officiellement le rôle des organisations de la société civile comme acteur à part entière du développement et ainsi fasse la promotion de sa plus grande inclusion dans les négociations internationales sur l'efficacité de l'aide actuellement en cours sous l'égide de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Tous les membres de cette délégation composaient le Comité de suivi des Etats généraux de la coopération et de la solidarité internationales, qui se sont tenus à Montréal du 8 au 10 novembre 2006. Au terme de ces journées, les participants avaient adopté la Déclaration du Québec, intitulée "Responsables aussi du monde", qui exprime une vision commune du développement et de la mondialisation des solidarités.

mardi 30 octobre 2007

Gabon : un budget 2008 resserré et en quête d''imagination"

Pour le cabinet Eyéghé Ndong II, en quête de marges de manœuvres financières plus larges pour sortir de la torpeur actuelle dans laquelle il se trouve plongé, les auditions de tous ses membres appelés à défendre leurs portefeuilles respectifs, à partir de demain mercredi, prennent des allures de « grand oral » au regard du contexte global de l’heure.

Le mot d'ordre reste celui de la rigueur en matière de gestion du budget de l’Etat afin de coller avant tout à l’esprit et la lettre de l’accord triennal de bonne gouvernance couvrant la période de 2007 jusqu'à 2010 conclu avec le Fonds monétaire international.

Il est vrai que depuis 2002, la politique financière empreinte d’austérité proposée par le FMI au gouvernement gabonais, a abouti à plusieurs résultats positifs ayant permis au même bailleur de fonds d'apprécier le rétablissement de la stabilité macroéconomique dans quatre grands domaines dont le secteur réel, les finances publiques, la monnaie et le crédit.

D’où, l’insistance du chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, dans ses discours publics et directives à l’adresse du Premier ministre Eyéghé Ndong et son équipe pléthorique, à faire preuve de combativité sur le terrain et d’une réelle imagination en vue de concrétiser son projet de société victorieux en 2005 : « Mon projet, les Actes pour le Gabon ».


source : gabonews

lundi 29 octobre 2007

Gabon: L’industrie du jardinage aurait trouvé un créneau à Libreville

Le jardinage, art et pratique pour entretenir les jardins et maintenir les végétaux qui y sont plantés dans des conditions idéales pour leur développement, est aujourd’hui, un secteur en plein essor de l’économie gabonaise.

En effet, si cette activité est en plein essor, c’est à juste titre dans la mesure où les populations aspirent de plus en plus à vivre au contact de la nature en ce moment où l’on parle du crucial problème de protection de l’environnement.

Cette activité s’est développée au point que dans de grands carrefours et devant les grandes surfaces de Libreville, de jeunes gens fuyant l’oisiveté et les aléas du chômage se sont organisés pour revendre des fleurs naturelles qu’ils cueillent au hasard des promenades.

source : Gabonews

dimanche 28 octobre 2007

Comment éviter la fuite des cerveaux hors d'Afrique ?

La BAD et le Gabon renforcent leur coopération en matière d'infrastructure routière

La Banque africaine de développement et le gouvernement du Gabon ont signé hier samedi à Tunis un accord de prêt de 256,27 millions d'euros (175 milliards de FCFA) pour financer un des plus grands projets que la Banque ait jamais soutenus ces dernières années dans l'un de ses pays membres.

Le programme routier dont l'accord de financement a été signé permettra au Gabon de consolider ses efforts en matière de désenclavement, en particulier dans la zone sud du pays et de se doter d'un réseau routier bitumé à 30% en 2012, contre 11% en 2006. Répondant aux normes internationales, ce nouveau programme routier contribuera également au désenclavement externe du pays et au renforcement de la coopération et de l'intégration régionale.

Au cours de la cérémonie solennelle de signature, le président de la BAD a tenu à rappeler le grand attachement de l'organisme à l'égard du Gabon. Il a également souligné sa disponibilité personnelle et celle de l'institution panafricaine à continuer de travailler au renforcement et à l'élargissement des solides liens de coopération existant entre la Bad et le Gabon. Le ministre Toungui a quant à lui renouvelé la reconnaissance du Gabon à l'endroit de la Bad, tout en insistant sur le désir de son pays de poursuivre et de renforcer la coopération avec elle, aussi bien dans le secteur routier que dans d'autres domaines vitaux de l'économie gabonaise.

jeudi 25 octobre 2007

La vente des véhicules d'occasion : un marché en plein essor au Gabon

En provenance de France, Belgique et d’Allemagne, pays d’Europe où les lois sur le matériel roulant sont assez strictes, la vente des véhicules d’occasion connaît un essor sans cesse croissant à Libreville au point que le marché de l’automobile, constitue un véritable pôle d’attraction économique pour les Gabonais.

Ce phénomène s'explique surtout par le fait qu'acquérir une voiture d’occasion faute d’en avoir une neuve devient une nécessité à Libreville où les transports urbains et collectifs restent à réaménager.

Ainsi, pour une modique somme de 600.000francs CFA, on peut trouver une voiture à sa convenance.

Dans ce contexte, la vente des voitures d’occasion reste une attraction pour les moins nantis, car l’achat d’une voiture neuve relève de l’exploit étant entendu que la voiture la moins chère à l’état neuf est vendue au prix de 6 à 12.000.000 francs CFA.

Reste à savoir si l'environnement n'est pas tributaire de ce marché en plein expansion.

Avec le projet forMISSION, il est prévu d'imposer des règles strictes de respect des normes de développement durable à tout entrepreneur qui désirera s'engager en affaires. C'est le principe sous-jacent au concept d'"entrepreneuriat équitable".

Mais l'exemple ci-dessus illustre parfaitement le type de défi que nous aurons à relever quand il s'agira de concilier contraintes comportementales avec occasions d'affaires.

A nous et aux principaux intéressés d'être inventifs.

source : gabonews

mercredi 24 octobre 2007

Les créneaux porteurs qui intéressent les hommes d'affaires marocains au Gabon

Une délégation d’entrepreneurs marocains est arrivée lundi à Libreville ou elle compte capter les opportunités d’affaires et nouer des partenariats avec les hommes d’affaires locaux. Cette visite organisée par le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE) et qui s’achève aujourd'hui vise à renforcer les échanges commerciaux et développer le partenariat économique entre Libreville et Rabat.

Ces opportunités concernent notamment les secteurs du BTP, l'ingénierie, l'eau et l'assainissement, les matériaux de construction, l'exploitation du bois, les mines, les industries métalliques, mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques, les pièces détachées automobiles, le textile et le cuir, l'agroalimentaire, la pêche, les médicaments, les cosmétiques, les engrais, la plasturgie, la peinture et les technologies de l'information et de la communication.

Sur l'ensemble de ces "créneaux porteurs", vous aurez remarqué que certains ont déjà été évoqués au cours de nos réunions de travail précédentes pour le projet forMISSION...

source : gabonews

mardi 23 octobre 2007

Pour un système financier plus robuste en Afrique

Un nouveau partenariat pour appuyer des systèmes financiers plus robustes en Afrique a été lancé le weekend dernier, à Washington, par l'Allemagne, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, en marge des assemblées annuelles de la BM et du Fonds monétaire international.

Donald Kaberuka, président de la BAD, qui a applaudi ce partenariat a appelé à ne plus se cantonner aux pratiques habituelles pour pouvoir renforcer les secteurs financiers africains.

Les architectes du nouveau partenariat ont insisté sur le fait que les institutions financières africaines disposent de liquidités considérables. Les stratégies de renforcement du secteur financier devraient donc contribuer à libérer le potentiel actuel des banques et autres institutions financières africaines.

Actuellement, le volume total des crédits aux entreprises et aux particuliers représentent environ 14% du produit intérieur brut global de l'Afrique, soit un niveau insuffisant pour provoquer une accélération de la croissance et de la réduction de la pauvreté.

Porter cette proportion à 25% du PIB, niveau atteint par de nombreux autres pays à faible revenu, se traduirait par une augmentation des ressources d'investissement de plus de 70 milliards de dollars pour les ménages et les entreprises.

Le partenariat appuiera des mesures pour atteindre trois objectifs principaux, à savoir l'élargissement de l'accès de tous les agents économiques (entreprises, particuliers et ménages) à des services financiers, le développement des circuits financiers et l'accroissement de la diversité et de l'efficacité des services et le renforcement des capacités institutionnelles et réglementaires, mesuré par des indicateurs du cadre des affaires et d'autres mesures du développement institutionnel.

source : Le Matin

lundi 22 octobre 2007

De la manière dont les chinois orientent la Banque Mondiale

Chers camarades, chers amis,


Ce lundi, au cours d'une réunion du comité du développement de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), la Chine, par la bouche de son vice-ministre des Finances, Li Yong, a officiellement commenté la stratégie à long terme de la Banque mondiale.

En soi, rien d'étonnant ni de nouveau.

Cependant, à y regarder de plus près, ce commentaire chinois révèle beaucoup de l'approche très pertinente qu'adopte désormais le géant asiatique dans sa conquète des marchés émergents.

En effet, M. Li estime que la Banque Mondiale doit "respecter les caractéristiques de chacun des pays ainsi que la nature de leur développement respectif". En d'autres termes, s'adapter aux réalités et aux spécificités des pays émergents et non l'inverse.

C'est un enseignement très important.

Autre remarque tout aussi pertinente : selon la Chine, la Banque Mondiale doit "promouvoir l'innovation" et "doit aussi établir un nouveau partenariat équitable du développement avec les pays en développement, et explorer de nouveaux champs commerciaux motivés par la demande, tels que l'étude et la dissémination des expériences de développement, le soutien à la coopération Sud-Sud, ainsi que la promotion de l'intégration régionale."

A l'heure où le Canada s'embourbe en Afghanistan et annonce officiellement un désengagement progressif de l'aide en Afrique, sauf dans les pays où le besoin humanitaire est le plus criant - autrement dit pendant que le Canada continue à faire dans le charity business -, la Chine, elle, témoigne d'une brillante vision de ce qu'est la coopération internationale moderne en mêlant accompagnement financier à forte valeur ajoutée et promotion d'un modèle identitaire autour des Etats aidés.

Et ne croyez surtout pas que cela me réjouit...

Sur ce, je vous souhaite une très bonne semaine.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

source : xinhua

dimanche 21 octobre 2007

Bois : des opérateurs économiques italiens au Gabon

Une mission d’opérateurs économiques italiens du secteur du bois se rend à partir d'aujourd'hui à Libreville.

De source diplomatique, cette mission s’effectuera jusqu'à vendredi dans le cadre du programme promotionnel en faveur du développement du partenariat entre les entreprises des pays ACP, l’Institut National Italien pour le Commerce Extérieur (ICE) en collaboration avec le Centre pour le Développement du Commerce (CED) de Bruxelles, ainsi que l’Association italienne FEDERLEGNO-ARREDO.

Il s’agit d’un projet dont l’objectif est l’exploration de nouveaux marchés d’approvisionnement d’espèces de bois et de débouchés nouvelles pour la technologie et le « know-how italiens ».

La présence économique italienne au Gabon est en net essor, d’autant que le marché national offre d’intéressantes opportunités d’affaires en termes d’approvisionnements de nouvelles espèces de bois, et de débouché pour l’assistance technique et la formation.

Dans cette perspective, si l’on en croit l’Ambassade d’Italie au Gabon, cette mission économique et commerciale vise à donner une dimension globale, et non plus seulement politique, au partenariat entre Libreville et Rome.

Celle-ci passe par l’identification de réelles opportunités de collaboration industrielle et de formation du capital humain entre des sociétés italiennes et gabonaises du bois, précisément dans ce secteur du bois.

source : gabonews

vendredi 19 octobre 2007

Canada : la coopération pour le développement examinée par l'OCDE

L’examen du programme canadien de coopération pour le développement, effectué cette année, a mis en évidence la démarche fédérale associant l’ensemble de l’administration à l’égard des États fragiles, notamment en Haïti et en Afghanistan, un soutien efficace à l’action humanitaire, un engagement réitéré en faveur de l’Afrique et un accroissement persistant de l’aide dans le droit fil des promesses faites à Monterrey.

A l’occasion de son examen, le Comité d’aide au développement de l’OCDE a prôné l’élaboration d’un projet précis, simple et cohérent en matière d’aide au développement qui investisse l’Agence canadienne de développement international (ACDI) d’un mandat clair assorti d’objectifs bien définis se prêtant à un suivi de la part du parlement.

Parmi les autres mesures que le Canada pourrait prendre pour s’affirmer au sein de la communauté des donneurs, figurent l’établissement d’un calendrier pour la concrétisation de l’objectif de 0.7 % fixé par les Nations unies pour le rapport APD/RNB, le recentrage de l’aide sur un nombre plus restreint de pays partenaires, et l’adoption d’une approche plus stratégique pour l’affectation de l’aide multilatérale afin de rehausser l’impact de cette dernière.

source : OCDE

jeudi 18 octobre 2007

Le 9ème Forum Pharmaceutique International se tiendra au Gabon en juin

La capitale du Gabon va accueillir du 4 au 6 juin prochains, le 9e Forum pharmaceutique international dont le lancement a eu lieu hier mercredi à Libreville. Organisé chaque année depuis 2000 sous l’égide de l’Inter Ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA), de l’Inter syndicale des pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et de l’Association des centrales d’achat des médicaments essentiels (ACAME), ce forum est un espace de réflexion professionnelle permettant aux pharmaciens africains de différentes nationalités d’échanger des expériences et de réfléchir sur les maux, les défis et les enjeux de cette corporation en Afrique.

Chaque édition table sur un thème permettant, entre autres, l’actualisation de la connaissance du terrain, la veille scientifique et les échanges y relatifs ainsi que la participation à l’amélioration des politiques de santé publiques dans les pays concernés. Le thème de la 9e édition que va abriter Libreville a pour intitulé « Place et rôle du pharmacien face aux défis de santé publique en Afrique ».

La pertinence de ce thème tient en ce que le pharmacien est un élément clé du dispositif des politiques de santé publique. Il a une responsabilité importante et « un rôle social, de conseiller, de confident toujours au service et à l’écoute des populations pour l’amélioration de leur vie au quotidien », ainsi que l’a souligné le Dr Serge aimé Issembè, président de l’Ordre des pharmaciens du Gabon et enseignant à la faculté de médecine de Libreville. L’exemple donné à cet effet, par le même orateur, sur la gestion par les pharmaciens de la récente épidémie de Chikungunya au Gabon a été suffisamment éloquent pour illustrer ce rôle.

source : gaboneco

mercredi 17 octobre 2007

Gabon : les métiers de la récupération sont-ils l'avenir ?

Pour résoudre la difficile équation du chômage, les populations de Libreville, en l’occurrence les jeunes, sans emploi, n’hésitent plus à se constituer en Collectif pour procéder à la récupération de la vieille ferraille qui doit être revendue aux repreneurs de la capitale gabonaise.

Du moins, à en croire un jeune débrouillard, s’il en est, en l’occurrence M. Paul Marie, l’essentiel du travail en vue d’atteindre ce résultat s’effectue sur le terrain, à telle enseigne que les jeunes gens s’emploient à sillonner tous les jours, les quartiers de Libreville, notamment, les principaux dépôts d’ordures tel que Mindoubé, dans le 5ème arrondissement, pour collecter d’importants lots de ferrailles à revendre nécessairement à bon marché.

« Les gens ont des richesses qu’ils ignorent… Une vieille voiture abandonnée et revendue nous rapporte forcément gros », a-t-il confié en se gardant volontiers de plus de détails. Outre les vieilles voitures, d’autres constituants viennent compléter la liste non exhaustive de ces biens : grilles de fenêtres et des portes, vieux poteaux électriques abandonnés, matériaux métalliques d’apparence sans intérêt

A la fin de la journée, tous ces jeunes « chercheurs » comme on les appelle couramment viennent en regroupement pour procéder à la pesée de leurs produits dont le prix de revient varie entre 25 et 30 francs CFA le kilogramme de ferraille usée. Autrement dit, avec 600 à 800 Kg un « chercheur » peut engranger entre15. 000 et 20.000 francs CFA par jour.

« Sur ce montant, je dois enlever le coût du transport qui varie en fonction des distances où je vais chercher la ferraille. Donc vous comprenez que nous aussi, nous faisons vivre les autres couches de la société » lance l’un d’entre eux.

Au total, le chiffre d’affaire, tient compte de l’importance de la ferraille accumulée qui peut passer de simple caisse en bois au container pouvant coûter des centaines de mille de nos francs.

Sans présumer des résultats effectifs de ces initiatives dans le domaine de la récupération, cet exemple illustre une fois encore tout le potentiel entrepreneurial, toute l'inventivité et l'adaptabilité des jeunes gabonais.

C'est sur cette force que repose essentiellement l'esprit du projet forMISSION.

source : gabonews

mardi 16 octobre 2007

Le Transport au Gabon : un secteur en demande

Chers camarades, chers amis,

Nous nous posions la question, au cours du mois d'août, des secteurs économiques gabonais les plus porteurs pour nos futures entreprises canadiennes partenaires dans le cadre du projet forMISSION.

Nous avions évoqué les transports urbains, et notamment la raréfaction des moyens mis à la disposition des usagers. Depuis, les informations en provenance de Libreville confirment cet état de fait.

Encore ce mardi matin, un communiqué publié sur le site de Gabonews évoque la carence de moyens de transports spécifique pour les élèves de la capitale gabonaise.

La société de transports scolaires, naguère très sollicitée, ayant fait faillite, la plupart des lycéens et collégiens se voient obligés de parcourir de longues distances à pied, lorsqu’ils n’ empruntent pas des occasions de fortunes pour tenter d’ arriver dans leurs établissements à l’heure du début des cours.

Le communiqué précise également que la société gabonaise de transports (SOGATRA ), avec quelques 39 vieux bus n’arrive plus à répondre à la très forte demande de la population urbaine scolarisée, dans une ville estimée aujourd’hui à près de 900 000 habitants.

Les enjeux lies à la question des transports urbains interpellent les pouvoirs publics, qui tentent de réinjecter quelques millions de francs CFA dans la perspective d’une meilleure relance des activités de SOGATRA.

Nous devons aussi, au sein d'Agir pour le Développement, sérieusement nous sentir interpellés par une situation qui ressemble autant à une opportunité d'affaires qu'à une impérieuse mission de service public.

Bonne semaine à tous,

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 15 octobre 2007

Qui sont les meilleurs amis de l'Afrique en 2007 ?

L’édition 2007 du désormais traditionnel Commitment to Development Index (le classement des pays développés qui œuvrent le plus en faveur des pays en développement), publié par le Center for Global Development, donne un aperçu général des priorités d'intervention des pays du Nord en faveur des pays du Sud.


On notera que le Canada se classe 6ème pour l'aide au développement, mais une aide désormais ciblée bien plus en direction des pays d'Amérique latine et en Afghanistan que vers continent africain.



Au-delà, des leçons particulières, propres à chaque pays, il y a deux grands enseignements à tirer d’un tel classement :

1. Même si l’impulsion première doit venir des pays d’Afrique, les pays développés, par les lois qu’ils votent, les politiques qu’ils mènent, ont – c’est indéniable – un impact positif ou négatif sur le développement des pays du continent africain. Comme le rappelait encore récemment Ngozi Okonjo-Iweala, l’ancienne ministre des Finances et des Affaires étrangères du Nigeria, fraîchement promue « DG » à la Banque Mondiale, la bonne coopération des pays développés est non seulement nécessaire mais indispensable, en particulier en matière de lutte contre la corruption.

2. En matière de développement, se focaliser sur le seul montant de l’APD versée chaque année pour mesurer le degré de contribution des pays développés est une erreur. Paul Collier, de l’Université d’Oxford, le souligne clairement dans son dernier ouvrage, The Bottom Billion : l’aide au développement n’est qu’un levier parmi d’autres pour sortir les pays d’Afrique de l’ornière.

L'aide apportée ne peut donc se mesurer qu'à la lumière de plusieurs grilles de lectures.

vendredi 12 octobre 2007

Gabon : vers une réforme rapide de l'enseignement supérieur

Lors de son passage en direct à la télévision nationale, dans l’émission politique, « Face à la Une », le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr Albert Ondo Ossa a annoncé, hier jeudi, que dès la rentrée académique prochaine, l’Université gabonaise va basculer dans le système LMD (licence, master, doctorat), puis déclaré que la nation doit désormais tirer profit de la Recherche grâce à la réforme du CENAREST.

Précisons que le CENAREST a été créé en 1976 et a pour missions : l’élaboration de la connaissance et l’avancement de la Science ; le transfert et l’adaptation des Technologies pour leur application au développement social et économique du Gabon ; l’exécution des plans nationaux de recherche élaborés d’un commun accord par les départements concernés et arrêtés en conséquence par le Conseil National de la Recherche Scientifique, ainsi que la formation à tous les niveaux des chercheurs gabonais.

source : gabonews

jeudi 11 octobre 2007

La presse privée gabonaise se forme aux techniques du métier

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) organise depuis mardi dernier un séminaire de formation continue destiné aux journalistes de la presse privée gabonaise.

Ce séminaire de formation-continue qui va s’étaler sur une période de trois mois vise le renforcement des capacités des journalistes des médias privés gabonais en vue d’un meilleur traitement de l’information au sein de leur rédaction.

Durant cette formation, les participants plancheront sur le fondement du journalisme, la législation des médias, l’éthique professionnelle et la déontologie journalistique, les médias, le développement et la bonne gouvernance, le journalisme et les nouvelles technologies de l’information.

source et crédit photo : gabonews

mardi 9 octobre 2007

Gabon : L'aménagement forestier en débat

Un atelier sur l’intégration de la composante sociale dans les aménagements forestiers tient ses assises à Libreville. Durant dix huit jours, les séminaristes plancheront sur l’intégration des aspects sociaux dans l’aménagement forestier.

Selon, Jacques Peeters, coordinateur de l’atelier, la composante sociale des aménagements forestiers est une matière technique et scientifique relativement nouvelle du fait de sa transformation en enseignement cohérent.

Il soutient que l’intégration des aspects sociaux dans une démarche d’aménagement forestier permettra également la prise en compte des aspects environnementaux et fauniques.

Cette intégration oblige les exploitants forestiers à produire des plans d’aménagement tenant compte des aménagements forestiers durables outre la voie légale tracée par les bailleurs de fonds après la refonte des codes forestiers d’Afrique centrale.

L’atelier de Libreville devrait permettre aux participants de renforcer leurs capacités en matière d’élaboration des plans d’aménagement forestier durable à travers des échanges et le partage de leurs dernières expériences.

source : gaboneco

vendredi 5 octobre 2007

Gabon : réforme de la Poste en vue

C’est dans le but de toucher du doigt les réalités du fonctionnement au quotidien des différents services de la poste réparties dans l’ensemble du pays, afin de mieux procéder à la mise en route des réformes annoncées par la Poste gabonaise que son patron, Alfred Mabika Mouyama, entreprend depuis quelques jours une tournée d’inspection à travers les succursales de cette structure.

L’ouverture très prochaine des guichets électroniques pour réaliser des opérations de transfert d’argent à travers le pays comme avec l’étranger, de même que la création de nouvelles boîtes postales font parties des mesures prioritaires.

Afred Mabika a également appelé les opérateurs économiques à soutenir les efforts de la poste et surtout à ouvrir des boîtes postales, un outil nécessaire pour leurs activités, mais qui ne coûtent que 5.000 FCFA l’unité.

source : gaboneco

jeudi 4 octobre 2007

Gabon : Une mission de contrôle du FMI à Libreville

Une mission du Fonds monétaire international conduite par Cyrille Brainçon est depuis quelques jours à Libreville pour évaluer les six premiers mois de l’accord triennal signé le 7 mai 2007 dernier entre l’Etat gabonais et le FMI.

Cette mission de contrôle effectuée par les experts de ce fonds consiste à évaluer les progrès réalisés par le Gabon au lendemain de la signature de cet accord qui permet à ce pays de bénéficier de l’assistance financière de cette institution sur une période de trois ans pour oxygéner son économie.

Cette revue semestrielle devrait permettre aux délégués du FMI d’apprécier le niveau de réalisation du programme énoncé par l’Etat gabonais lors de la conclusion de l’accord. Il s’agira entre autres d’évaluer les efforts consentis dans l’ajustement budgétaire, la gestion de la dépense publique et la restructuration de l’économie du pays en vue de mieux préparer l’après pétrole.

Depuis la signature de cet accord, des progrès significatifs ont été enregistrés par la partie gabonaise. Parmi ceux-ci, l’adoption récente par le conseil des ministres du nouveau Code général des Impôts, la publication par le trésor public des informations sur les collectifs budgétaires 2004, 2005, 2006, les rapports de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2003 et 2004, les rapports des audits des fêtes tournantes ainsi que les arriérés du Fonds d’entretien routier.

source : gaboneco

mardi 2 octobre 2007

Faire des affaires au Gabon : accroître le niveau des investissements privés

Voici un extrait du communiqué publié par la Banque Mondiale, hier lundi, à propos des réalités offertes par le Gabon aux éventuels investisseurs :


"Déterminé à relancer la croissance économique par la promotion de l’investissement privé hors pétrole, le gouvernement gabonais ne recule devant rien.

L’épuisement des réserves, conjuguée à la baisse de la production, conduit aujourd'hui les autorités à s’engager dans un processus de diversification économique et explorer toutes les possibilités de mobiliser l'investissement privé pour soutenir cette nouvelle orientation politique.

Pour y parvenir, les atouts du pays sont mis en évidence : stabilité politique et sociale, ressources naturelles abondantes et inexploitées, liberté d’investir, garantie de transfert des revenus, nouvelles opportunités d’affaires de la politique de privatisation, mise sur pieds d'une agence de promotion des investissements privés, création d'un fonds de développement et d’expansion des PME-PMI, et enfin une volonté affirmée de matérialiser le projet d’exploitation du gisement de fer de Belinga.

De plus, l’État injecte chaque année environ 300 milliards de francs CFA pour le développement du secteur privé."

Je reviendrai sur ce communiqué dans le courant de la semaine.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à cliquer sur ce lien.

lundi 1 octobre 2007

Gabon: Un colloque sur la diversification de la croissance s’ouvre ce lundi à Libreville

Un Colloque placé sous l’égide de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi à Libreville, avec comme thème au menu la diversification et la promotion des investissements non pétroliers en vue d’une croissance économique durable à l’échelle régionale.

Selon une source au fait du dossier, plusieurs personnalités d’obédiences diverses, appartenant au monde politique, économique, commercial et des affaires, ainsi que des institutions et organismes patentés ont été conviés à cette rencontre de deux jours qui se tient à l'Hôtel Okoumé palace.

source : gabonews

dimanche 30 septembre 2007

Transports au gabon, un déficit flagrant de moyens

Ainsi que l’atteste un cadre de la Direction des Transports terrestres, très peu d’études sont menées et les chiffres disponibles ne sont pas toujours d’actualité. Ainsi, un tableau fourni par ce cadre établit des pointages jusqu’en 2005 mais pour certaines catégories, les relevés les plus récents datent de l’année 2000. Il n’y a par exemple aucun chiffre sur les navires en mouvement depuis 2001 et il en de même pour les compagnies aériennes desservant le pays ou pour le nombre de véhicules immatriculés à Libreville.


Le Gabon est l’un des pays d’Afrique les mieux dotés en infrastructures aéroportuaires. C’est évidemment dû à l’insuffisance du réseau routier et à la difficulté de pratiquer la route durant une bonne partie de l’année, notamment durant la saison des pluies.

Avec 9 170 km de routes dont 936 km seulement sont bitumées et 7 600 km en latérite, le Gabon manque cruellement de routes aisément carrossables. Pourtant, la route est le mode de transport dominant au Gabon. Il assurerait 80 à 90% du transport des personnes et des biens et constitue le seul moyen d’accès à la plupart des communautés rurales.

Ces manquements n’en font pas moins du transport routier la branche la plus sollicitée par les petits investisseurs. De nombreux gabonais ou même des africains d’autres nationalités vivant au Gabon, ont envahi le secteur du transport routier. Lorsqu’ils ne mettent pas en circulation un taxi, ils investissent dans le transport des voyageurs vers les villes de l’intérieur ou alors, avec une voiture d’occasion, se lancent dans le “clando”.

Certains promoteurs n’hésitent pas à lancer des flottes entières de minibus dans ce secteur, à l’instar de M. Ndong Sima, connu pour avoir le plus grand parc de véhicules desservant la province du Woleu-Ntem.

Dans les grandes agglomérations du Gabon, telles que Libreville, on compte de nombreux taxis. La capitale gabonaise aurait ainsi près de 5000 taxis. Chacune de ces voitures rapporte à leur propriétaire une recette journalière moyenne de 30 000 F CFA environ.

Le transport terrestre est subdivisé en plusieurs catégories qui comprennent :

1- Les transports exceptionnels qui concernent les colis lourds, surdimensionnés ne respectant pas les règles du code de la route en matière de dimensions (grumiers, semi-remorques, etc) ;

2- Les transports spéciaux comprenant les véhicules qui ne peuvent circuler sur la voie publique qu’en fonction d’une autorisation spéciale devant être emportée lors des courses effectuées.

3- Les transports de marchandises qui comprend tout mouvement de marchandises.

Je vous conseille la lecture intégrale de l'article consacré à cette question des transports au Gabon, en vous rendant sur le site de gaboneco.com.

vendredi 28 septembre 2007

Statistiques mondiales : Position favorable du Gabon dans le classement des indices de développement

Le Gabon occuperait des rangs plutôt encourageants au regard de certains indicateurs de croissance mondiale. Notamment, sur ses efforts en faveur de la protection de la nature, de la qualité de l’eau et en fourniture énergétique. Toutefois des améliorations sont à entreprendre sur d’autres paramètres tels le développement humain, l’assainissement de l’eau et la préservation des écosystèmes.

Son indice de développement humain ne le place en effet qu'au 96e rang mondial.

Une importante réflexion s’impose donc puisqu’il est en 44e position sur la liste des Etats fortement menacés par les changements climatiques, et que l’accès à une bonne alimentation ainsi qu' à l’eau potable le place en 58e position de ce même classement.

Rappelons qu'au Gabon, une personne sur cinq vit avec moins d’un dollar US jour et deux personnes sur dix disposent d’un compteur d’eau potable.

source : gaboneco

jeudi 27 septembre 2007

La Chine redit son appétit aux Africains pour la coopération économique

NEW YORK (Nations unies), 26 sept 2007 (AFP) - Les ministres des affaires étrangères de la Chine et d'Afrique se sont réunis mercredi à New York, une occasion pour Pékin de réaffirmer son immense intérêt pour un continent dont les vastes ressources naturelles sont cruciales pour alimenter sa croissance.
"La Chine et l'Afrique sont de bons amis, des partenaires proches et des frères chers l'un à l'autre", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi en accueillant nombre de ses collègues africains en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
M. Yang a profité de la réunion --la première de son genre-- pour affirmer à ses collègues que Pékin tiendrait sa promesse d'effacer des dettes et de pousser l'aide au développement sur le continent le plus déshérité de la planète dans le cadre de ses efforts pour resserrer les liens politiques, financiers et commerciaux.
"Les étapes pour l'effacement de la dette et les exemptions sur les tarifs douaniers seront bientôt achevées", a dit le ministre en soulignant que la coopération entre la Chine et l'Afrique était basée sur "l'égalité et le respect mutuel".
M. Yang a souligné que des "percées spectaculaires" avaient été faites en matière de finance, de technologie et d'aviation civile et il a indiqué que les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont atteint 39,3 milliards de dollars sur les six premiers mois de 2007, un bond de 30% par rapport à la même période de l'année précédente.
La Chine, qui est souvent critiquée pour sa conception des droits de l'Homme, prend bien soin de ne pas évoquer les abus dans ce domaine perpétrés en Afrique et a fait le forcing ces dernières années pour s'assurer un accès aux immenses ressources naturelles du continent dont elle a besoin pour alimenter sa phénoménale croissance économique.
Des organismes de défense des droits de l'Homme et des libertés accusent régulièrement Pékin de cynisme quand il s'agit du Soudan, riche en pétrole, ou du Zimbabwe. Selon eux, le soutien de Pékin à ces deux pays accentue encore la répression.
Parlant au nom de ses collègues africains, le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Aboul Gheit a souligné que la relation entre la Chine et l'Afrique était basée sur le respect mutuel "loin des sanctions, des conditions posées ou la discrimination". Une attitude qui contraste avec les pays européens ou les Etats-Unis qui n'hésitent pas à punir des pays qui violent ouvertement les droits de l'Homme en liant leur aide à une amélioration de la situation.
Cette réunion est la première depuis le sommet Chine-Afrique qui s'est tenu en novembre 2006 à Pékin.
La Chine avait alors annoncé a création d'un fonds destiné à encourager les entreprises chinoises à investir sur le continent noir. Doté de 1 milliard de dollars par la Banque chinoise de développement, il est prévu qu'il atteigne à terme 5 milliards de dollars.
La Chine est actuellement le second partenaire commercial de l'Afrique, derrière l'Union européenne, participe également à la construction d'infrastructures comme des chemins de fer et autres ouvrages d'art et espère également pouvoir écouler ses produits de consommation bon marché sur le continent.

source : AFP

Gabon : un syndicat pour la filière bois

Dans l’optique de répondre aux nombreux défis qui caractérisent au quotidien le secteur du bois, une centaine de petits exploitants forestiers se sont retrouvés récemment en assemblée générale constitutive pour la création d’une structure dénommée Syndicat des métiers du bois du Gabon (SMBG) devant défendre leurs intérêts.

Cet outil de protection des petits exploitants forestiers se veut être un interlocuteur incontournable pour les acteurs de la filière bois face aux autorités en charge de la gestion du bois au Gabon.

Dans une conférence de presse tenue hier mercredi, les membres du bureau directeur issus de l’assemblée générale constitutive du 22 septembre dernier ont abordé les questions relatives à la répartition des quotas, aux adjudications qui tardent à être mises en place et la suppression des coupes familiales.

Les membres du SMBG estiment que tous ces problèmes occasionnent de lourdes conséquences sur les emplois dans la filière bois marquée par une importante baisse de l’activité qui s’évalue à 40% environ et qui a entraîné des licenciements et la fermeture de plusieurs entreprises forestières.

source : gaboneco

mercredi 26 septembre 2007

Les commerçants béninois digèrent mal la concurrence chinoise

Cet article illustre à travers des exemples très concrets la présence grandissante de la Chine sur le continent africain. Bonne lecture.

COTONOU, 22 septembre 2007 (AFP) - L'oeil mauvais, Diane regarde "La muraille de Chine". Comme de nombreux Béninois, cette commerçante de Cotonou commence à trouver la présence chinoise et les produits "made in China" envahissants.
"Les Chinois copient tout et mettent de la contrefaçon sur le marché impunément, ça nous pourrit l'existence", crie cette commerçante plantée devant le restaurant chinois.
"D'ici peu, Cotonou sera entièrement aux mains des Chinois, et bientôt le Bénin tout entier!", s'emporte cette marchande de tissus-pagnes néerlandais importés au marché de Dantokpa.
"C'est le prix à payer pour le palais des congrès, la construction du nouveau ministère des Affaires étrangères et la numérisation de notre réseau téléphonique", lui répond résigné Martin, un autre commerçant.
Martin affirme que l'Etat accorde aux Chinois un régime préférentiel: visas faciles, formalités allégées pour monter des entreprises, etc...
"Il faut nuancer, pour les visas ils sont astreints aux mêmes conditions que les autres. Seulement, avec notre politique actuelle axée sur l'appel aux investisseurs, nous facilitons l'accès à notre pays à tout investisseur sérieux", explique Cosme Arouna, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Présente au Bénin depuis une trentaine d'année, la communauté chinoise s'est singulièrement développée ces dix dernières années: de quelque 700 assistants techniques au début des années 1980, on est passé à 1.000 ressortissants en l'an 2000, et à plus de 2.700 personnes aujourd'hui.
Jocelyne Pognon, elle, a dû mettre la clé sous la porte: "je ne pouvais pas continuer à accumuler les pertes. Je vendais du tissu anglais sur le marché et je me suis retrouvée avec des voisins qui vendaient des tissus avec les mêmes motifs, sauf qu'ils étaient importés de Chine et vendus trois fois moins chers, c'est à dire encore moins cher que le prix coûtant auquel j'achète ma marchandise sortie d'usine", explique-t-elle.
"Ce qui attire les investisseurs chinois au Bénin, notamment dans le commerce et l'immobilier, c'est la stabilité politique, le potentiel économique du pays et, surtout, la paix sociale", explique à l'AFP M. Jiao, attaché culturel de l'ambassade de Chine.
Mais si de nombreux commerçants pestent contre ces concurrents asiatiques que beaucoup jugent déloyaux, les consommateurs eux les voient d'un autre oeil: ils peuvent enfin acheter, à condition de ne pas être trop exigeants sur la qualité.
"Maintenant, nous pouvons tous acheter à bas prix des tissus ou de la porcelaine. Avant c'était impossible", affirme jovialement Christiane Zocli, assise devant son étalage de pagnes.
"Avant, j'étais à la maison. Avec 25 euros, j'ai pu commencer il y a sept mois un commerce de pagnes made in China et aujourd'hui j'ai une étalage qui vaut au minimum 100 euros", dit-elle avec un brin de fierté.
"Dans ce pays, nous sommes relativement bien accueillis, de plus nos marchandises ont la cote grâce à leur prix. Bon, c'est vrai que nous avons de plus en plus souvent des frictions avec des commerçants locaux qui estiment que nous leur prenons une bonne part du marché, mais cela finit toujours par se régler", assure Lee Wong, un marchand chinois de porcelaine au marché Dantokpa.
En 2004, les entreprises chinoises ont exporté vers le Bénin pour un montant de 303 millions de dollars dont 242 millions de réexportation de biens de consommation.
Le Bénin a durant la même année exporté pour environ 80 millions de dollars vers la Chine, qui depuis 2001 est le premier client et deuxième fournisseur de ce petit pays ouest-africain.

source : AFP