mardi 18 novembre 2008

AGIR Canada : l'Assemblée Générale se tiendra le 4 décembre prochain

Le 4 décembre, nous aurons le plaisir de souffler la première bougie de notre organisme sans but lucratif, Agir pour le Développement Canada.

Notre petite équipe compte actuellement 16 membres très motivés et très actifs ; des personnes qui souhaitent mener à bien un projet original et audacieux : le projet forMission.

Faisant l'expérience de tractations longues et souvent déconcertantes avec l'un des pays d'Afrique les plus prometteurs mais aussi l'un des plus ankylosés par des pratiques de gestion plus centralisatrices que participatives, nous avons vécu l'année 2008 comme une épreuve du feu.

La mobilisation de nouveaux membres et la concrétisation de certains efforts accomplis ces derniers mois pour faire avancer notre projet seront les principaux objectifs pour la nouvelle année qui s'en vient.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux le 4 décembre au CEIM de Montréal ; le CEIM que nous tenons, à nouveau, à remercier pour avoir la gentillesse de nous accueillir dans ses locaux une seconde année consécutive, à l'occasion de notre Assemblée générale annuelle.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

vendredi 14 novembre 2008

AGIR Canada : Il faut mobiliser pour l'Assemblée générale qui se tiendra début décembre

La date devrait être fixée dans les prochaines heures et le lieu décidé en conséquence.

L'AG annuelle d'Agir pour le Développement Canada va se tenir dans un contexte de nécessaire remobilisation : les premiers bilans de l'avancée des tractations avec le Gabon n'ont pas encore apporté les résultats escomptés mais le projet est là, un dossier est finalisé, une charte a été rédigée, des réseaux sont prêts à s'activer, une première aide gouvernementale peut être sollicitée en juin prochain... Bref, tout le potentiel est encore là !

Cette AG constituera donc un momentum important pour notre groupe et sera l'occasion de dévoiler la stratégie d'action pour 2009 et les nouveaux outils à notre disposition : création d'un site web d'Agir Canada (en complément du blog) avec la possibilité d'accueillir les premiers versements de dons et les adhésions en ligne, via le module sécurisé Paypal.

Nous comptons actuellement seize (16) membres actifs dans notre structure. Nous devons au moins doubler ce nombre pour l'année qui vient.

Nous devons, en outre, attirer, au cours de l'année 2009, au moins une centaine de premiers sympathisants (donateurs, de préférence), ou simples signataires à la charte et au projet forMission.

Pour ce faire, nous utiliserons un certain nombre de réseaux sociaux sur internet et diffuserons notre brochure papier dans des lieux stratégiques.

Si nous croyons en la pertinence du projet forMission, ce dont je ne doute pas de votre part, et en la viabilité de notre démarche, nous devons, chacun individuellement, mobiliser de futurs adhérents et de potentiels membres actifs de l'organisme.

Je compte sur vous et, au nom du Conseil d'administration, vous remercie par avance pour le renouvellement de votre soutien,

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

mardi 4 novembre 2008

L'ONU réclame un partage équitable des bénéfices de la mondialisation

Le 29 octobre dernier s'est tenue une session de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) de l'Assemblée générale de l'ONU ; session au cours de laquelle les délégations ont insisté sur la nécessité de mettre le développement au cœur de la gouvernance et des règles de la mondialisation.

Je mettrais en exergue l'intervention de Wilfried Luetkenhorst, membre de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), qui a déclaré qu’il fallait "trouver un moyen pour que tous les pays bénéficient des opportunités de la mondialisation". Il a ainsi insisté "sur le rôle que joue le développement du secteur industriel dans l’essor des pays en développement et des économies en transition".

Concernant ces derniers, il a mis l’accent sur l’importance de "diversifier leur production et de leur donner un meilleur accès aux marchés" et a constaté qu’une "grande majorité des technologies utilisées dans les pays à économie en transition étaient obsolètes", précisant que l’assistance fournie devrait mettre l’accent sur le renforcement des capacités, notamment en faveur du développement du secteur privé et de politiques macroéconomiques favorables aux pauvres.

Enfin, le rapport du Secrétaire général nous donne un aperçu des progrès de l’intégration de l’économie des pays en transition dans l’économie mondiale en 2006 et 2007. Le Secrétaire général y résume en effet des questions que pose aux pays en transition le choix des stratégies et des politiques concernant l’investissement, notamment l’investissement direct étranger, le renforcement des liens commerciaux, l’amélioration des conditions de l’activité économique par la réforme des marchés, et l’augmentation de l’investissement consacré au capital humain.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire certain des éléments du rapport remis à l'issue de cette session de la 2ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

mardi 30 septembre 2008

Agir pour le Développement Canada veut recruter de nouveaux membres

En prévision de son Assemblée Générale Annuelle, qui se tiendra en novembre prochain à Montréal, notre association va lancer durant le mois d'octobre une campagne de recrutement pour rassembler au moins une centaine de membres actifs.

En effet, l'année 2009 s'annonce cruciale pour le projet forMission ; un projet que notre organisme porte en gestation depuis des mois et qui nécessite des moyens humains autant que financiers pour voir le jour.

Cette campagne de recrutement va se dérouler dans les universités, dans les réseaux de jeunes entrepreneurs et sur internet.



Elle s'appuie sur la brochure "forMission, un projet d'avenir" qui expose en 3 points les raisons qui nous poussent à agir et qui peuvent justifier un soutien à notre cause.

Il est bien évident que cette campagne n'aura d'impact et d'efficacité que si les membres actuels prennent une part active dans la campagne : à chacun d'entre nous de porter le message et de mobiliser nos proches, nos amis, nos connaissances.

Devenir membre d'Agir, c'est comme devenir tuteur d'un projet innovant et qui ne se base pas sur l'assistanat ni la charité mais bien sur la réalisation de projets d'entreprises prometteurs dans les pays du Sud.

C'est maintenant que nous pouvons construire l'avenir !

Merci

Philippe Régnoux
Président d'Agir pour le Développement Canada

lundi 15 septembre 2008

La création d'entreprises connaît un boum au Gabon

Comme je l'exposais ce soir au Conseil d'administration d'Agir, au Gabon, selon une étude publiée en fin de semaine dernière par Business Gabon et brillamment commentée par François Ndjimbi, jamais autant de nouvelles entreprises n’auront été constituées que durant ces trois dernières années. Selon les chiffres de l’Agence de promotion des investissements privés (APIP), la tendance sur les trois dernières années marque en effet des augmentations successives de +10% en 2006 par rapport à 2005 et +18% en 2007 par rapport à 2006.

Alors que l’absence d’esprit d’initiative a souvent été présentée comme un obstacle au développement du secteur privé au Gabon, pays dont l’État a été et reste le principal employeur, la création d’entreprise a enregistré ces dernières années une croissance encore jamais enregistrée auparavant.

De plus en plus d'entreprises créées, mais beaucoup d'entre elles émanant du secteur dit "informel", se souciant donc peu de légaliser ou de donner un cadre structuré à leur situation.

Ceci apporte un indicatif important pour notre projet forMission, - qui se donne pour objectif, rappelons-le, de promouvoir la création de nouvelles PME au Gabon -, car forMission poursuit la mise en oeuvre d'entreprises qui disposeront d'un statut légal reconnu et poursuivront une mission d'entrepreneuriat équitable.

Les secteurs porteurs

Cette étude a confirmé la petite enquête que nous avions menée et qui avait conduit à faire émerger quatre secteurs-clés pour les projets d'entreprise portés par forMission : le Tourisme, les Transports, la Santé et les Nouvelles-technologies.

Il s'avère en effet que :

-d'une part, les entreprises de taille moyenne qui opèrent dans la distribution, l’hôtellerie, la restauration ou les services. Elles ne sont pas suffisamment nombreuses pour former un solide tissu de PME.

- d'autre part, les entreprises du secteur informel ou qui se situent à la lisière de cette catégorie. Elles exercent dans le petit commerce, l’artisanat et les services aux particuliers. Elles sont les plus nombreuses et ont souvent été créées par des expatriés africains en provenance notamment de l’Afrique de l’Ouest (69% des structures créées). De nombreux entrepreneurs individuels créent des petites unités dans le secteur informel. La plupart des entreprises de cette catégorie ne sont pas enregistrées auprès des instances administratives, elles réalisent un faible chiffre d’affaires, manquent de fonds propres et fonctionnent sans comptabilité.

Le frein essentiel au développement de toutes ces catégories d’entreprise est l’étroitesse du marché. Le Gabon ne compte environ qu’un million et demi d’habitants. Pourtant, selon l’Agence de promotion des investissements privés (APIP), des niches porteuses pouvant assurer l’expansion de ces entreprises existent dans la transformation de bois, la pêche et l’agriculture. À cette liste, il faut rajouter le tourisme à moyen terme et les services aux entreprises qui prennent un véritable essor depuis quelques années.

Attention, il convient de noter qu’au moment où le Gabon amorce dans une politique de promotion du tourisme, ce secteur n’enregistre presque pas de création d’entreprise. La principale raison : le ticket d’entrée pour les investisseurs potentiels est onéreux.

Le profil des nouveaux entrepreneurs au Gabon

Les créateurs d’entreprises vivant au Gabon créent une structure par volonté d’être indépendant ou par goût d’entreprendre. La création d’entreprise découle le plus souvent d’une opportunité ou d’une idée. Elle s’intègre plus naturellement dans un parcours professionnel riche et varié. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas toujours faute d’un emploi salarié que les créateurs d’entreprises se lancent.

Le taux de chômage national qui tournerait autour de 27 % commence à pousser les jeunes Gabonais à embrasser les petits métiers jusque-là contrôlés presque exclusivement par les ressortissants ouest-africains. Parce qu’ils réussissent généralement en partant de rien, ces derniers sont la principale source d’inspiration des jeunes entrepreneurs nationaux.

Notons enfin que, pour faciliter les démarches de création d'entreprises, le gouvernement a mis en place dernièrement un guichet unique par le biais de l'APIP (voir plus haut).

Philippe Régnoux
Président d'Agir pour le Développement Canada

Source : Business Gabon

lundi 1 septembre 2008

Gabon : de nouveaux outils pour exporter et un pool d'investisseurs étrangers dans le BTP

On pouvait lire dans le Gaboneco daté du 30 août dernier que, dans le cadre de la politique de diversification de l’économie nationale, le Conseil des ministres a adopté le 28 août à Libreville un projet de loi portant création et organisation de l’Agence de promotion des exportations (APEX). Ce projet de loi devrait permettre de renforcer le cadre normatif relatif au commerce extérieur et d’assurer une promotion et une protection accrue des produits gabonais sur le marché international.

En outre, dans le cadre du renforcement du cadre normatif pour l’amélioration de l’environnement des affaires au Gabon, cette nouvelle structure sera chargée de favoriser le développement continu et durable des exportations gabonaises de toute nature et de tout volume.

Une bonne nouvelle, donc, pour des entreprises qui seraient amenées, dans le cadre du projet forMission, d'echanger des produits et des matières premières avec le Canada depuis le Gabon.

De nouveaux investisseurs dans le domaine du BTP

On pouvait également lire dans le Gaboneco daté de ce lundi 1er septembre qu'une délégation d'opérateurs économiques étrangers intéressés par l'environnement des affaires gabonaises a été reçue le 29 août dernier par le président Bongo Ondimba en présence du ministre de l'Economie et des Finances, Paul Toungui. Les investisseurs ont exposé au chef de l'Etat leur projet de mettre sur pied un groupe, sous la forme d'un consortium de chinois de Shanghai, d'espagnols et de nationaux oeuvrant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Cela démontre, si besoin en était, qu'un consortium d'entreprises et/ou d'investisseurs constitué dans un secteur bien précis a de fortes chances de trouver une oreille attentive de la part des autorités Gabonaises.

Rappelons, en outre, qu'un ensemble de mesures fiscales, législatives et politiques ont été prises par le gouvernement gabonais depuis quelques années pour favoriser l'environnement des affaires en facilitant les procédures administratives, en proposant un cadre financier et fiscal propice, en maintenant des conditions d'immigrations privilégiés avec certains partenaires et en promouvant sa stabilité politique.

lundi 25 août 2008

Gabon : la Santé et l'Environnement à l'honneur

Le Gabon va abriter dès demain mardi, la toute première "Conférence interministérielle sur la santé et l’environnement en Afrique". Organisée en partenariat avec l’OMS et le PNUE, ces assises vont permettre la mise à l’étude de l’interactivité entre les problèmes d’environnement et ceux de la santé : deux des quatre pôles d'interventions dédiés au projet forMission, avec le Transport et les Nouvelles Technologies.

Cette conférence, qui se déroule jusqu'à vendredi, va permettre d’examiner les problèmes sanitaires et environnementaux sous l’angle de leur impact concret sur la réalisation des objectifs nationaux de développement tels que définis par la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), les stratégies nationales pour la réduction de la pauvreté et par d’autres mécanismes, et en fonction des OMD dans leur ensemble.

L’objectif général de ces assises est d’obtenir l’engagement politique qui permettra de catalyser les changements politiques, institutionnels en matière d’investissements nécessaires, pour réduire les risques pour la santé liés à l’environnement afin de garantir le développement durable.

En terme d’objectifs spécifiques, la conférence vise, en premier lieu, la mise en évidence de la nécessité de reconnaître la corrélation qui existe entre l’environnement et la santé afin de parvenir à un développement durable. Et, en second lieu, promouvoir une approche holistique de l’élaboration, dans les secteurs de l’environnement et de la santé, de politiques qui valorisent les services que les écosystèmes rendent à la santé humaine.

Rappelons que forMission se donne, entre autres, pour but de faire correspondre les pratiques entrepreneuriales de futurs porteurs de projets gabonais avec les normes de développement durable telles que définies par les principales instances internationales.

lundi 14 juillet 2008

Projet forMISSION : une étape supplémentaire est franchie

Agir International, par l'entremise de son Président M. Arcadius Allogo, a obtenu du Ministre Délégué à l'Economie, aux Finances, au Budget et à la Privatisation de la République Gabonaise, M. Charles M'Ba, la reconnaissance officielle de notre projet par le gouvernement.

Par lettre officielle datée du 23 juin dernier, M. Charles M'Ba reconnaît ainsi que "pour la mise en oeuvre de ce projet au Gabon, les actions dévolues au Gouvernement sont : l'aide au financement d'une antenne à Libreville ; l'embauche d'un coordinateur/trice régional du projet ; l'aide au développement (matériel, financier et fiscal) des entreprises gabonaises créées de forMission."

Reste désormais à entériner cette reconnaissance par le déblocage de fonds substantiels à la rentrée prochaine et l'embauche effective d'un/e coordonnateur/trice local à Libreville durant l'automne.

Je compte me rendre sur place en septembre ou en octobre prochain, à l'invitation du Gouvernement Gabonais et en compagnie d'Arcadius Allogo, pour procéder à l'embauche proprement dite de notre coordonnateur ; embauche qui aurait dû s'opérer en juin dernier selon l'échéancier initial que nous nous étions fixés.

Nous avons donc été contraints de repenser et de repousser de six mois au moins toutes les échéances de notre projet.

Avec cette lettre officielle du Gouvernement Gabonais, notre comité Réseau Entreprises Canadiennes va pouvoir démarrer son travail de rencontre des premiers partenaires intéressés par notre initiative.

Un document de présentation du projet pour les futurs partenaires sera finalisé avant la fin de l'été. Et la rentrée universitaire prochaine sera pour nous l'occasion de mobiliser de nouveaux sympathisants à notre démarche.

ForMission avance sans sauter les étapes. Et le parcours est loin d'être achevé.
Bonne semaine à toutes et à tous !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada





lundi 7 juillet 2008

Investissement en Afrique : passer des paroles aux actes

Alors que le G8 se penche actuellement sur le sort du continent africain, certains pays d'Afrique clament qu'ils sont avant tout une destinée de l’investissement. Soit. Hormis les économies du Maghreb et, pour partie, celles de l'Afrique Australe, peu sur le continent parviennent à transformer le souhait en réalité tangible. Du moins, en terme de développement.

Et si l'investissement peine à montrer des effets positifs sur le quotidien des populations, ce n'est pas forcément par manque de bonne volonté de la part des investisseurs : les pouvoirs politiques en Afrique tardent, en général, à transformer leurs désirs en des actes concrets.

Des grands Sommets à des actes plus modestes mais concrets

Aussi, le Cameroun accueille, dès demain mardi et jusqu'à vendredi, le Forum économique international de l’Afrique (FEIA), portant sur le thème : "Investissements et partenariats industriels en Afrique : bilan et perspectives". Va-t-on enfin voir bouger les responsables politiques ou les observer continuer leurs éternelles palabres et incantations superfétatoires tout en faisant du surplace ?

En marge des débats, lors de ce forum, sont prévues une exposition des produits et technologies, ainsi que des ateliers sur la stimulation de l’entreprenariat féminin, les opportunités de financements par les banques, l’identification des opportunités d’affaires, les facteur du succès du partenariat public-privé d’investissement, le transfert de technologie, la facilitation opérationnelle des investissements en Afrique, l’impact des projets régionaux sur l’intégration économique et le positionnement stratégique des entreprises africaines face à la globalisation...

Tout ceci est fort pertinent, mais va-t-on accoucher de projets pratiques ? Il est grand temps que les responsables politiques africains embrassent des projets plus modestes que les grandes envolées lyriques leur font trop souvent perdre de vue.

Philippe Régnoux

mercredi 25 juin 2008

44% des Africains diplômés à l’étranger ne reviennent pas dans leurs pays d’origine

Le quotidien algérien El Moudjahid rapporte ce mercredi que 44% des Africains qui préparent le diplôme de doctorat dans les pays occidentaux ne reviennent pas dans leurs pays d’origine ; c'est, en tout cas, le constat que dresse le docteur Sara Bennett, manager de l’Alliance pour les politiques de santé et la recherche en système de santé, à Alger.

Le Dr. Bennet qui intervenait, mardi, en plénière de la 2ème journée des travaux de la conférence ministérielle sur la recherche pour la santé dans la région africaine, a précisé, à cet égard, que le nombre de détenteurs du diplôme du doctorat, venus du Malawi et installé à Manchester (Angleterre), dépasse "de loin" celui des docteurs employés par la Banque mondiale.

"La fuite des cerveaux constitue un danger pour le continent africain qui est dans un besoin pressant de compétences", a-t-elle souligné.

Pour Sara Bennet, le problème des salaires n’explique pas, à lui seul, la fuite des compétences des pays du Sud vers les pays du Nord, dans la mesure, a-t-elle souligné, où l’environnement, favorable à l’activité scientifique et à la recherche, "fait défaut", en plus de "l’absence" de la technologie et de banques des données, ainsi que "la faiblesse" des financements destinés à la recherche scientifique.

"Les systèmes régissant les ressources humaines dans cette région n’encouragent pas les chercheurs et n’incitent pas à l’ouverture du champ aux initiatives et aux stratégies susceptibles d’attirer les compétences", a-t-elle affirmé. Tout en plaidant pour l’encouragement d’une coopération dans le domaine de la recherche dans le secteur de la santé entre le Sud et le Nord, elle a souligné la nécessité d’élargir cette coopération aux différents domaines de la recherche scientifique.

S’agissant du financement de la recherche dans le domaine de la santé, Dr. Sara a estimé que la faiblesse des moyens matériels et humains "rend ce secteur précaire" en Afrique, ce qui entrave, a-t-elle expliqué, les plans engagés par les gouvernements de la région qui se trouvent ainsi "incapables" de choisir les champs de la recherche dans le domaine de la santé et qui devraient être programmés sur 10 ans ou 15 ans.

Un modèle de développement économique autonome est encore à trouver

Indiquant que 90 % des financements destinés à la recherche scientifique dans le domaine de la santé "sont des financements extérieurs", elle a relevé que "les pays africains utilisent les consultants techniques dans le domaine de la recherche selon le modèle européen". L’Organisation pour la coopération et le développement en Europe (OCDE) indiquent, a-t-elle dit, que 20 à 25 % de l’assistance technique viennent des aides internationales.

Il a cité, à ce sujet, les charges financières d’un seul consultant technique en Tanzanie, estimées à 187 mille dollars, sans compter les frais d’hébergement et du transport, tandis, a-t-elle dit, au Cambodge, le même consultant revient à 25 millions de dollars, soit l’équivalent des budgets de quelques Etats faibles.

Elle a, dans le même ordre d’idées, plaidé pour "l’encouragement" des chercheurs jeunes en Afrique et pour l’introduction de la "culture des consultants" dans les pays de la région.

Sara Bennet a également insisté sur "la nécessité" de mettre en place une organisation globale des investissements dans les domaines de la formation et des études, surtout, a-t-elle relevé,en matière d’intensification des bourses dédiées à la formation dans les domaines de la recherche à l’étranger.

Rappelons que le projet forMISSION se donne pour but de permettre à des entrepreneurs des pays du Sud de lancer leur entreprise dans leur pays d'origine avec le parrainage et le soutien financier d'entreprises canadiennes.

source : El Moudjahid

lundi 16 juin 2008

Projet ForMISSION : Une stratégie pour mobiliser

Le dernier Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada en date du 11 juin dernier a permis d'avancer dans la mise en oeuvre d'une stratégie de mobilisation de nouveaux adhérents au projet forMISSION pour l'automne prochain.

Sans dévoiler la stratégie proprement dite, il est ressorti du CA de mercredi dernier quelques-uns des éléments principaux du message qui va être formulé ces prochains mois pour attirer de nouveaux membres : il a été notamment rappelé que s'investir dans forMISSION constitue un engagement concret et qu'il ne consiste pas uniquement à accumuler de l'argent et des biens matériels à des fins humanitaires.

L'idée qu'une expérience de travail satisfaisante peut apporter du sens et du bien être a un individu apparaît comme le moteur principal du projet ; selon la vice-présidente d'Agir Canada, Stéphanie Guérette, il s’agit, au travers de ForMission, d’"apporter une aide concrète à des porteurs de projet, de donner à quelqu’un la possibilité de réaliser un projet viable et de lui permettre d’acquérir une expérience sur le terrain".

Le trésorier d'Agir Canada, Simon Cicolella, a précisé que "ForMission répond à un véritable besoin : il existe beaucoup de talents et d’idées inexploitées dans les pays du Sud faute d’aide concrète pour assurer leur réalisation".

Le CA a également rappelé que le volet mélange des cultures est un atout du projet. ForMission permet par ailleurs la création de nouveaux liens entre les pays du Nord et ceux du Sud.

La fierté qui anime les partenaires au projet - la fierté de bâtir quelque chose de nouveau - va être mise de l'avant auprès de nos futurs adhérents, et ce sans oublier de préciser que ForMission s’insère parfaitement dans le mouvement qui tend à développer l’économie sociale et la finance éthique à l'échelle planétaire.

lundi 9 juin 2008

forMISSION : mobilisons les énergies... mais dans la bonne direction !

Le projet forMISSION n'attend plus qu'un signe du gouvernement Gabonais pour être lancé sur les rails. Or, l'Etat Gabonais ne donne plus signe de vie à notre endroit depuis des semaines...

Ceci commence à faire émerger dans notre esprit quelques doutes sérieux quant aux capacités réelles d'Agir pour le Développement à faire avancer notre projet, elle qui a tout misé sur le Gabon pour faire démarrer forMISSION.

On évoque en effet des délais "normaux", imputables à la lenteur présumée de la prise de décision en Afrique... Force est de reconnaître que l'accumulation de ces multiples actes manqués risque définitivement d'entâcher la crédibilité d'Agir pour le Développement aux yeux de nos partenaires Canadiens.

Allons-nous être contraints de revoir notre positionnement et notre stratégie à l'égard et du Gabon et, par là même, d'Agir pour le Développement ?

Ma responsabilité, en ma qualité de Président d'Agir Canada, est de ne pas abandonner les motifs qui ont conduits à notre rassemblement : la mobilisation des énergies positives autour du projet forMISSION, ici au Canada, était à ce prix. Elle le demeure plus que jamais.

Car sans enthousiasme collectif, la pertinence d'un projet aussi audacieux que forMISSION n'a pas lieu d'être.

Notre engagement est intact

Aussi, et c'est l'un de mes plus grands soulagements, tous ces retards accumulés n'ont aucunement entamé la détermination des membres d'Agir Canada.

Lors du dernier CA élargi de notre organisation, qui s'est tenu le 14 mai, l'ensemble des membres présents ont en effet réitéré leur volonté de poursuivre la démarche entreprise depuis près d'un an avec le projet forMISSION : ils ont à coeur de démontrer que la détermination de notre groupe est réelle.

La foi qui nous anime et nous unit fait d'ailleurs écho au rassemblement qui s'est tenu la semaine dernière à Québec lors du Sommet mondial de la finance sociale et solidaire organisé par l'INAISE (Association internationale des investisseurs dans l'économie sociale).

Il y fut notamment question de la nécessité de développer une "responsabilité collective de la propriété" et de réaffirmer le fait que "l'économie est faite pour les gens".

La finance sociale et solidaire, que promeuvent les initiatives menées par l'INAISE et son réseau de banques à travers la planète, préconise l'idée selon laquelle la finance ne doit pas servir uniquement à faire de l'argent mais doit aussi "donner du sens".

Créer un nouveau modèle économique à travers un nouveau modèle financier : tel est l'engagement que servent les promoteurs de l'INAISE.

Créer un nouveau modèle d'entrepreneuriat basé sur l'échange de savoir-faire et le partages des cultures : telle est la mission que nous poursuivons à travers forMISSION.

La volonté doit rester intacte, quelque soient les moyens utilisés pour parvenir à nos fins.

Bonne semaine à vous !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 26 mai 2008

Union Africaine - Microsoft : Coopération pour le développement des TIC en Afrique

L'Union africaine (UA) et Microsoft ont accepté d'unir leurs forces pour l'accélération du développement économique et social en Afrique par l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (TIC).

Dans un Protocole d'Accord signé il y a quelques jours dans le cadre de la conférence "ITU Telecom Africa 2008" au Caire, en Egypte, un forum où les acteurs ont discuté de l'expansion des TIC à travers la région, l'UA et Microsoft se sont engagés à collaborer pour la promotion de ces technologies pour le développement, le renforcement des capacités et l'accès aux technologies.

Les deux parties entendent ainsi oeuvrer ensemble pour répondre aux besoins de la région en matière de développement qui évolue sans cesse et à encourager la création de solutions technologiques régionales mises à l'échelle.

Les partenaires vont identifier les domaines où les TIC peuvent être appliquées pour accélérer la croissance économique de l'Afrique par un renforcement des capacités et en augmentant l'accès aux technologies, en particulier pour les jeunes et les populations rurales

Ce partenariat sera basé sur un travail déjà en place, incluant un soutien aux e-Ecoles et aux programmes de l'e-Parlement du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), aux Centres d'Innovations de Microsoft existants et à un réseau de plus de 1.000 Centres technologiques communautaires.

Ce réseau, établi en partenariat avec des Organisations non- gouvernementales et inter-gouvernementales ainsi qu'avec des partenaires locaux, permet à plus de 200.000 jeunes, femmes et entrepreneurs d'avoir accès aux Technologie de l'information et de la communication.

source : casafree

dimanche 18 mai 2008

Notre option : Agir !

Bonjour à toutes et à tous,

Le dernier Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada a été l'occasion de réaffirmer une donnée importante de notre projet : pour avancer, il ne faut pas nous en tenir à des promesses mais engager des actions concrètes avec nos partenaires.

Par esprit de réalisme, et à moins d'obtenir des garanties écrites du gouvernement Gabonais dans le courant de la semaine, il nous faut donc revoir l’échéancier du projet afin de reconsidérer notre offre vis-à-vis de nos futurs partenaires africains.

Le Gabon est une option de partenariat, mais elle n'est pas la seule.

Nous devons aussi et sans doute revoir à terme notre approche et la placer sous l'angle d'un partenariat régional plutôt que national.

J'en veux pour preuve l'atelier "approche territoriale du développement en Afrique", qui s'est tenu dans le cadre du grand mess des régions organisé du 12 au 14 mai dernier à Tanger, et où il a été réaffirmé que le choix de la région en tant qu'acteur principal du développement est une orientation stratégique pour les gouvernements africains soucieux de réussir les enjeux de l'économie globalisée et d'assurer un développement durable, équilibré et garantissant la cohésion sociale de leur peuple.

Passer d'une gestion centralisée (souvent liée à l'État) à une approche contractuelle avec les acteurs locaux, doter les collectivités des compétences requises pour assumer leurs responsabilités, et asseoir les pratiques de la bonne gouvernance sont autant de défis pour les gouvernements africains pour réussir le choix de l'approche territoriale du développement, mais aussi pour les interlocuteurs privés que nous allons représenter.

Je soulignerai également les mots du ministre sénégalais de l'aménagement du territoire, du commerce et de la coopération décentralisée, M. Abdourahim Agne qui indiquait la semaine dernière à ce sujet : "L'on est désormais en accord sur l'essentiel concernant le soutien au développement, il faut faire avancer la machine et parvenir à des résultats concrets pour les populations africaines". Du concret, donc, et non des promesses.

A ce titre, notre option pour servir le développement est claire : ne pas attendre que cela vienne d'en haut, mais continuer notre travail de mobilisation auprès des populations locales.

Agir, c'est être inventif et persévérant !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 12 mai 2008

Le Gabon veut mettre l'accent sur le développement durable

Le gouvernement gabonais entend mettre en place, d'ici 2015, un système économique et social capable de s'ouvrir aux exigences d'un développement juste, équilibré et durable; la question était au centre d'un séminaire qui s'est tenu la semaine dernière, dans la capitale gabonaise sous l'égide du ministère gabonais de la Formation professionnel, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).

Ces assises s'inscrivaient dans le contexte de la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le dévelloppement (OMD). En effet, il s'agit de s'assurer qu'en 2015, 100% des gestionnaires de l'administration gabonaise maîtrisent les outils de transparence et les procédures d'exécution, dans la perspective d'une bonne gouvernance.

Selon, le ministre gabonais de la Formation professionnel, Pierre André Kombila, le Gabon doit devenir un modèle de développement et de bonne gouvernance, gage du bien-être des populations.

Ce séminaire se proposait ainsi d'offrir aux gestionnaires des habilités en matière de gestion administrative, financière et matérielle. Cette formation aura eu pour finalité le renforcement des capacités des administrateurs et gestionnaires de ce département ministériel, dans la confection, l'exécution du budget de fonctionnement et des fonds propres.

source : gabonews

lundi 5 mai 2008

Agir pour le Développement Canada : Prochain CA élargi, le 14 mai

Le prochain Conseil d’administration élargi au responsables des comités de travail d’Agir pour le Développement se tiendra le :

Mercredi 14 mai, 18h
204, rue du Saint-Sacrement, 7ème étage
Métro : Place d’Armes

L’ordre du jour sera le suivant :

1. Etat d’avancée du projet / Travaux des comités
2. Poursuite du travail d’élaboration de la future « Charte de l’entrepreneuriat équitable »
3. Questions diverses

Coopération renforcée dans le transport en Afrique

Doda Andrianantenainam, journaliste au quotidien L'Express de Madagascar, rapporte la visite du Secrétariat d’État américain chargé du transport à Capetown, en Afrique du Sud, du 13 au 16 avril dernier. Et ce à l'occasion d'un forum sur le transport et le commerce en Afrique.

Initié dans le cadre de l'African growth and opportunity act (AGOA), ce forum a mis en relation les hauts responsables des départements du transport des pays africains avec les techniciens américains.

Les discussions ont porté entre autres sur le rôle du transport dans le développement de l'économie en Afrique. La situation du transport en Afrique ou encore le transport et le commerce en Afrique ont également été discutés. Les participants à ce forum ont aussi remis sur le tapis le problème du financement des infrastructures en Afrique.

vendredi 2 mai 2008

Gabon : Libreville se préoccupe de la gestion du risque en milieu professionnel

A l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le ministère du Travail a initié lundi dernier à Libreville une conférence sur la «gestion du risque en milieu du travail» pour cerner les responsabilités de chacun face aux divers risques encourus dans l’exercice d’une activité professionnelle mais aussi questionner la qualité du cadre normatif en vigueur au Gabon.

Perfectionner le cadre normatif pour la gestion du risque en milieu professionnel en vigueur au Gabon, conformément aux recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT), c’est l’objet de la conférence animée lundi dernier par des experts du ministère du Travail à l’intention des organisation de travailleurs et des entreprises, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

La conférence intitulée «gestion du risque en milieu du travail» s’est déroulée à la Chambre de Commerce de Libreville en présence du ministre du Travail, Jean François Ndongou, et de différents intervenants.

Rappelant que certains secteurs d’activités présentent de nombreux risques, l’inspecteur général adjoint de l’hygiène et de la médecine du travail, Madame Assengone a expliqué que la gestion de la sécurité et de la santé nécessite une organisation soutenue par la direction des responsabilités en matière de sécurité et de santé ainsi que des procédures clairement définies pour traiter les risques.

Madame Assengone a par ailleurs rappelé que la convention n°155 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la sécurité et la santé au travail stipule que les employeurs sont tenus de faire sorte, dans la mesure du possible, que les lieux de travail, les machines, les matériels et les procédés de travail ne présentent pas de risques pour la sécurité et la santé des travailleurs.

L’action du gouvernement gabonais en matière de protection du salarié s’est traduit entre autres par la création de l'Inspection de l'hygiène et de la médecine du travail, dont la mission est d'élaborer des textes de lois sur le contrôle des conditions d'hygiène, de sécurité et des services médicaux des entreprises et du contrôle de l'adaptation du travail à l'homme.

L’inspecteur général adjoint de l’hygiène et de la médecine du travail a enfin exhorté les pouvoirs publics à adopter une politique nationale en matière de sécurité et de santé au travail et de mettre en place un système efficace d’inspection et d’application de la législation concernée. A cet effet, la conférencière a invité le gouvernement a ratifier et appliquer les normes internationales de travail, afin de pousser les décideurs à adopter une politique basée sur les chiffres statistiques en matière de protection, d’accidents et de maladies liées au travail.

source : gaboneco.com

lundi 21 avril 2008

L'Economie créative : un modèle de développement à soutenir

"Le Rapport sur l'économie créative 2008", oeuvre de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement ( CNUCED), le Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud du PNUD, l'UNESCO, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ( OMPI) et le Centre du commerce international (CCI), vient de paraître.

Ce rapport, qui a été publié à l'occasion de l'ouverture de la 12ème session de la CUNCED, qui se tient à Accra cette semaine, vante les bienfaits de la promotion de l'économie dite "créative" dans le développement des pays du Sud.

Mais force est de reconnaître que l'éventail des biens et services de ce secteur est vaste : arts traditionnels, artisanat, livres, journaux, peinture, musique et arts du spectacle mais aussi les produits axés sur la technologie (films, design, oeuvres audiovisuelles, télévision et radio), et produits issus des "nouveaux médias" ( animations numériques et jeux vidéo). "

Dans ce domaine, l'artisanat représenterait actuellement 60% de la valeur des exportations créatives. Le design et les nouveaux produits des médias, livrés par internet, offriraient en outre de vastes perspectives aux pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes.

Mais un constat sans appel est aussi dressé dans ce rapport : en dépit de ses formidables talents et de son immense patrimoine artistique, l'Afrique a contribué à moins de 1% des exportations créatives mondiales au cours de la période 2000-2005.

Les exportations des pays en développement sont également freinées par la réticence des institutions régionales et multilatérales à prêter aux industries créatives de ces pays.

De plus, les filières de commercialisation et les réseaux de distribution sont concentrés entre un tout petit nombre de grands conglomérats de pays développés. Ce qui est paradoxal, c'est que les pays en développement importent non seulement de la musique étrangère, mais aussi des enregistrements de musique locale.

Selon le rapport, le téléchargement croissant de musique à partir d'Internet est probablement en train de transformer cette situation.

Il y a donc un besoin criant, en Afrique, de soutien à la diffusion des contenus. La mise en place de réseaux de producteurs et de diffuseurs locaux est donc la bienvenue...

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 14 avril 2008

Gabon : Le projet forMISSION séduit le gouvernement

Le projet forMISSION a été présenté à plusieurs ministres gabonais il y a quelques jours, à l'occasion de la visite à Libreville du Président d'Agir International, Arcadius Allogo.

Le gouvernement gabonais en passe d'officialiser son partenariat

Cette présentation a fait l'objet d'une attention toute particulière de la part du ministre délégué aux Finances ainsi que celle du ministre des PME. Tous deux ont exprimé leur vif intérêt pour le caractère "innovant" de notre démarche.

Ces deux Ministres devraient signer la lettre de Mission à Agir pour le Développement dans les tous prochains jours, officialisant ainsi le partenariat du gouvernement gabonais au projet forMISSION.

Une autre déplacement de travail est prévu à Libreville fin mai pour entériner le partenariat avec les autorités gabonaises, recruter notre coordonnateur/trice local/e, et signer le bail de la nouvelle permanence d'Agir pour le Développement au Gabon.

Le projet forMISSION au coeur, malgré lui, de l'actualité chinoise

Les vidéos publiées sur ce blog, et réalisée par Agir pour le Développement Canada, poursuivent leur vie sur la toile bien indépendamment de leur première diffusion et, du coup, de leur première vocation.

Pour preuve, ces commentaires qui fleurissent ces jours-ci sur le site de l'hébergeur You Tube, en rapport à cette vidéo réalisée et diffusée le 27 juin 2007 :




Plusieurs internautes favorables au régime chinois (si l'on en croit leurs commentaires) sont venus me reprocher d'y prendre ouvertement position contre la Chine .

Il s'avère, d'une part et de manière générale, que mes interventions sont dénuées de tout esprit partisan et faisaient référence, dans ce cas précis, à des articles publiés alors sur le web (d'où l'importance du contexte) et, d'autre part, je trouve étonnante la promptitude des prochinois a monter au créneau pour dénoncer une prétendue "diabolisation" de leur patrie chérie.

Est-ce que, dès lors, le fait de constater aujourd'hui le rapprochement de plus en plus manifeste de l'Inde avec un certains nombre de pays africains devrait aussi nous taxer d'Indophobie ?

Sérieusement, les passions déchaînées par l'actualité de ces derniers jours concernant le passage de la flamme olympique peuvent conduire à des excès qui frisent le ridicule.

Bonne semaine à toutes et à tous !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

samedi 5 avril 2008

Le Canada annonce une aide accrue pour l'Afrique en 2008

La ministre canadienne de la Coopération internationale, l'Honorable Bev Oda, est actuellement à Tokyo (Japon) où elle participe à la rencontre des ministres du développement du G8.

Elle devait y réaffirmer l'engagement du gouvernement du Canada à accroître la concentration et l'efficacité de ses programmes d'aide au développement, ainsi qu'à faire preuve d'une plus grande responsabilité à l'égard de l'obtention des résultats et devait aussi profiter de l'occasion pour souligner l'engagement du Canada à doubler le budget d'aide financière à l'Afrique d'ici 2008-2009.

source : ACDI

Gabon: Enseignement supérieur: le système LMD au centre d’un séminaire du 7 au 8 avril à Libreville

L'Institut des techniques avancées (ITA), établissement supérieur d’enseignement privé, en partenariat avec les ministères gabonais de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement technique, organise les 7 et 8 avril prochains à Libreville, une rencontre sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD), en vue d'« Identifier les formations à mettre en place au niveau de la licence professionnelle et de déterminer les programmes de formations appropriés » à dispenser au étudiants.

Entré en vigueur dans les grandes écoles et universités du Gabon au début de l’année académique 2007-2008, le système LMD qui est déjà convenablement appliqué dans bon nombres d’universités sur le continent sera examiné par des experts en la matière à l’occasion de ce séminaire afin de déterminer les formations répondant aux besoins actuels ressentis par les étudiants et à l’offre d’emploi sur le marché du travail.

Ainsi, le système LMD passe pour être l’un des enjeux majeurs de l’enseignement supérieur au Gabon et pour l’Université gabonaise.
Autrement dit, le LMD reste désormais un élément de base d’intégration dans la mesure où il est géré de commun accord par les différents Etats de la sous région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).

C’est d’ailleurs en cela que l’Université Omar Bongo de Libreville reste l’université pilote où de nombreux séminaires et colloques sur la question ont permis aux experts de l’enseignement supérieur de plancher sur ce système universitaire d'avenir.

source : gabonews

lundi 31 mars 2008

Participez à la rédaction de notre "Charte de l'entrepreneuriat équitable"

Agir pour le Développement Canada a décidé de consulter ses membres jusqu'au 30 mai prochain pour aboutir à la rédaction de la 1ère Charte de l'entrepreneuriat équitable. Ce document servira de cadre pour nos futurs entrepreneurs partenaires du projet forMISSION. Vous êtes toutes et tous invités à donner votre avis et à apporter votre active contribution à ce qui n'est, pour le moment, que l'ébauche d'un futur code de conduite des entrepreneurs responsables.

Le projet forMISSION, qui vise dès 2009 l'accueil au sein d'entreprises canadiennes d'au moins cinq porteurs de projets d'entreprises originaires d'Afrique Subsaharienne, est une initiative basée sur la règle de l'effort partagé.

forMISSION : un projet axé sur la règle du gagnant-gagnant

Nous partons du principe que le développement d'une économie saine dans les pays du Sud passe d'abord par une prise en main des moyens de production et des méthodes de travail par les populations elles-mêmes, et ce avec le soutien actif d'entreprises du Nord désireuses de faire des affaires non pas grâce à ces populations mais dans le cadre d'un partenariat assumé avec elles.

Ainsi, les populations locales doivent proposer et défendre un projet viable pour pouvoir participer au projet forMISSION et, en contrepartie de cet effort, les entreprises partenaires doivent s'engager à pratiquer avec elles un échange de savoir-faire juste et équitable en vue de bâtir une stratégie de développement d'affaires aussi efficace qu'épanouissant.

Une charte comme code de bonne conduite entrepreneuriale

Le Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada a exprimé le souhait de ne pas ériger cette future charte entre les mains de quelques personnes seulement mais, au contraire, de faire que ce texte soit le résultat d'une implication collective et le fruit d'une réflexion nourrie par un débat d'idées.

C'est pourquoi nous souhaiterions recueillir d'ici au 30 mai prochain vos avis, réflexions, ajouts, modifications, précisions, suggestions et commentaires divers et variés autour de ces premières notions que nous souhaiterions voir figurer dans la futur Charte de l'entrepreneuriat équitable :

Etre un entrepreneur équitable, c'est

1. Faire partager à d'autres la passion de l'entrepreneuriat par l'échange de savoir-faire

2. Pratiquer l'entrepreneuriat en assurant des conditions sociales dignes et épanouissantes à toutes celles et ceux qui en vivent

3. Défendre et développer des méthodes d'entrepreneuriat favorisant une économie durable et juste

4. Incarner l'équilibre Nord/Sud en assurant un partage équitable des bénéfices retirés de toute activité menée avec des partenaires du Sud

5. Partager des méthodes de travail tout en respectant les spécificités locales des partenaires du Sud

6. Développer des activités entrepreneuriales respectueuses de l’environnement

7. Promouvoir et assurer, au travers d'un projet entrepreneurial, l'enrichissement mutuel de tous les partenaires au projet

Nous vous remercions par avance pour votre généreuse contribution !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

dimanche 30 mars 2008

Québec : Des ordinateurs offerts aux élèves du Gabon par l'Université de Laval

Six élèves de 10 à 12 ans de l’école populaire en lien avec l’École Normale Supérieure (ENS) de Libreville ont reçu un bel ordinateur XO pour se familiariser avec les nouvelles technologies. Ce cadeau offert par l’équipe Tact (téléapprentissage communautaire et transformatif) de l’Université Laval entre dans le cadre du projet « One Laptop per Child » qui consiste à doter les enfants du monde entier, et particulièrement ceux des pays en voie de développement, d’un ordinateur portable. Les explications de Reine-May Crescence, de Canoë Infos.
Le XO en question
Qu’est-ce que le XO? C’est une nouvelle génération d’ordinateurs entre le jouet et l’outil qui se transportent facilement, très résistants, simples et pratiques d’utilisation, «et surtout un outil idéalement conçu pour les enfants des écoles primaires et la pratique pédagogique», constate Thérèse Laferrière, pédagogue-chercheur à Tact, un programme axé sur l'utilisation efficace et réfléchie des technologies de l'information et de la communication dans les environnements d'apprentissage. Il est conçu comme un petit bureau transportable. De plus, outre une caméra intégrée permettant de discuter avec des logiciels comme Skype, il possède beaucoup d’applications insoupçonnées dont la possibilité de faire des calculs mathématiques, de la rédaction de texte, des reportages photos ou vidéos, de la musique et pleins d’autres fonctions», indique Me Laferrière. Le XO est également adapté aux pédagogues puisqu’il contient un jeu de mémoire. Au lieu des traditionnelles images, le jeu consiste à associer des additions avec leur résultat. Une application que les enfants adorent.
La pratique
Les essais effectués auprès des élèves des écoles primaires ici à Québec montre qu’il y a un réel potentiel pour cette petite machine, mais sa présence n’est pas encore répandue dans les établissements scolaires parce que le produit est nouveau et nécessite une formation préalable des enseignants. Son coût actuel d’environ 225 $ paraît également très élevé comparé à un ordinateur classique qui possède beaucoup de fonctionnalités. «Mais il ne faut pas le comparer à un ordinateur conventionnel», estime Thérèse Laferrière. Celui-ci est adapté aux enfants et offre une formidable interaction entre les élèves qui peuvent partager leurs activités en réseau. Cette réalisation collective d'activités pédagogiques offre aux pédagogues du monde entier un contexte d'éducation riche qu'une interface d'ordinateur conventionnel ne peut égaler. Nous tentons actuellement de développer une pratique pédagogique autour de cet outil au Québec.»
On aurait pu penser que les enfants du Gabon qui ne connaissent pas grand chose à l’informatique ou qui n’avaient jamais entendu parler d’Internet auraient été bloqués dans leur apprentissage. C’est pourtant l’inverse qui s’est passé. Contrairement à des enfants occidentaux tentés de déconstruire les choses parce qu’ils sont familiarisés avec l’informatique, les petits Gabonais se sont vite appropriés l’outil d’après l’équipe pédagogique qui était sur place. En une semaine, ils étaient capables de se connecter à Internet.
Pour compléter cette action, Tact prévoit développer un projet pilote au Gabon qui inclurait une formation sur cet outil toujours en partenariat avec l’École Normale Supérieure de Libreville.
source : Canoë Infos

lundi 24 mars 2008

Gabon: Formation Supérieure / L'IST de Libreville mise sur les NTIC

La 6ème édition du forum de l’emploi de l’Institut supérieur de technologies (IST), organisé conjointement par les étudiants, membres de la Junior entreprise « Symbiose » et par la cellule chargée des relations avec les opérateurs économiques et entreprises de cet Institut autour du thème « La technologie de l’information et la communication : impact sur les filières de formation de l’IST », en vue d’attirer les entreprises et de présenter les atouts de cet établissement, s’est achevée à Libreville samedi à Libreville.

Les objectifs assignés à ce forum étaient d’attirer un maximum d’entreprises, de sociétés vers l’IST, avec possibilité des stages ou des embauches pour les étudiants.

La dernière journée du forum de l’emploi a abrite également des conférences comme la précédente. Des jeux concours été au rendez-vous ainsi que de l’animation dans les différents des stands dressés à cet effet.

Selon certains représentants des entreprises, ce forum a été une satisfaction totale. Et pour les étudiants, toutes les démarches ont produits des fruit, a avoué Moussavou Fils, étudiant en deuxième année et président de la Junior entreprise « Symbiose .

source : gabonews

mercredi 19 mars 2008

Gabon : La BAD assure le suivi de ses projets à Libreville

Une délégation d'administrateurs de la Banque africaine de développement (BAD) est en visite à Libreville du 17 au 20 mars pour faire le point sur les projets exécutés et ceux en cours en partenariat avec le gouvernement. Cette institution finance cinq projets actuellement d'un montant global de 178,2 milliards de francs CFA.

La Banque africaine de développement a mandaté une délégation d'administrateurs pour une mission à Libreville, du 17 au 20 mars, pour assurer le suivi des projets en partenariat avec le gouvernement gabonais.

La délégation conduite par Frédéric Korsaga, administrateur représentant neuf pays subsahariens dont le Gabon, est chargée de faire le point sur les projets exécutés et en cours, notamment dans les domaines de la route, la pêche, l'aquaculture, l'éducation, les marchés publics mais aussi la bonne gouvernance.

Dès lundi, la représentation de la BAD au Gabon a donné un point de presse pour expliquer les missions de la délégation à Libreville, suivi d’une séance de travail qui a été organisée le lendemain mardi, avec le premier ministre Jean Eyeghe Ndong.

Les administrateurs de la BAD doivent par ailleurs rencontrer différents membres du gouvernement, notamment des représentants des Finances, de la Planification, des Affaires Etrangères, de l’Economie Forestière, des Travaux publics, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. La délégation devrait également s’entretenir avec les membres du Conseil économique et social (CES) et de la Cour des Comptes.

Au 31 janvier 2008, cinq projets sont en cours entre le gouvernement gabonais et la BAD, pour un montant global de 178,2 milliards de francs CFA. Le premier secteur de concentration des opérations de la BAD au Gabon est le secteur des transports avec 88% des engagements nets. Il est suivi par le secteur social avec 6,4% et le secteur agricole avec 5,8%. Depuis le début de ses interventions au Gabon en 1974, la BAD a approuvé 36 opérations pour un montant d’engagements nets de 528 milliards de francs CFA.

source : gaboneco

samedi 15 mars 2008

Gabon: Les restaurants de proximité en pleine expansion à Libreville

Les restaurants de fortunes, les cafétérias de proximité ou les « Dos tournés », une activité commerciale bien présente à Libreville, trouvent l’assentiment des nombreux habitants de la capitale gabonaise si l'on en juge la forte fréquentation enregistrée de jour comme de nuit dans ces établissements qui font le bonheur des célibataires et de tous les citoyens qui exercent loin de leur domicile.

Présents dans tous les quartiers sous intégrés et même dans le centre ville de la capitale gabonaise, les cafétérias sont en général tenus par les Ouest-africains qui proposent un menu standard qui ne varie guère d’un établissement à un autre.

En effet, le menu généralement proposé est le suivant : le spaghetti viande, le riz viande, poulet simple ou garni, omelette simple ou garnie, steak simple ou petits poids, le café simple ou complet et la cerise sur le gâteau dans ces établissements est le fameux plat de salades sans feuilles.

Les différents prix pratiqués varient entre 600 et 1500 francs CFA, et les clients défilent dès la première heure du jour jusque tard dans la nuit, pour un chiffre d’affaire journalier d’environ 650.000 francs CFA (environ 1500 $ CAD...) .

Cependant, certains de ces établissements restent ouvert 24heures sur 24, et les employés travail en équipes et de manière rotative autrement dit chaque serveur à un temps bien précis pour servir à près quoi, il change de fonction et devient cuisinier et vice versa. Selon Steeve, un client régulier de la cafétéria du carrefour Léon Mba, « c’est du surchauffé ou du prêt à manger, mais c’est super pratique cela nous permet d’éviter différentes tracasseries, les prix sont également à la porté de tous ».

En outre, d’autres formes de coins de restaurations prospèrent à Libreville à l’instar de ces tables bourrées de marmites contenant divers mets que dressent des femmes et des hommes, restaurateurs occasionnels, à partir de 18 heures pour vendre leur produit en priorité aux célibataires qui n’ont pas toujours le temps de se faire un bon plat dès le retour d’une dure journée de travail.

source : gabonews

vendredi 14 mars 2008

L'entrepreneuriat social, vu par Katia Bohémier

Katia Bohémier, chargée de projet entrepreneuriat social à l'Institut du Nouveau Monde (INM) de Montréal, a accepté de nous parler de l'entrepreneuriat social au cours d'une soirée de réseautage organisée par l'INM le 28 février dernier. 2R communications soutient l'entrepreneuriat social à travers le projet d'entrepreneuriat équitable, forMISSION.

mardi 11 mars 2008

L'avenir des NTIC au Gabon

Le séminaire sur l'état des lieux des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) au Gabon, initié jeudi dernier par le ministre de la Communication, Jean Boniface Assélé, a été clos vendredi avec l'adoption de plusieurs recommandations pour le développement, l'accès et la formation aux NTIC sur l'étendue du territoire nationale.

Ouverts jeudi dernier à Libreville, ces travaux avaient pour but de procéder à l'analyse exhaustive du cadre existant au Gabon en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans l'optique de favoriser un accès universel, équitable et financièrement abordable à tous aux NTIC.

Il s'agissait aussi, pour coller à ces objectifs, de mettre en place des infrastructures et outils favorables à l'utilisation ces technologies innovantes et enfin sécuriser l'utilisation des NTIC pour combattre la cybercriminalité.

Ces travaux ont permis l'adoption de plusieurs recommandations sur le plan juridique du secteur des NTIC ainsi que sur le renforcement des capacités des infrastructures susceptibles de faire du Gabon "la plate-forme d'Internet'' au niveau de la sous région.

Sur le plan juridique, les participants ont adopté un code de fiscalité exclusivement consacré au secteur des NTIC destiné à encourager la baisse des taux élevés des droits et taxes sur les équipements informatiques, qui constituent un véritable frein au développement de ce secteur au Gabon.

Dans une perspective de gestion des ressources Internet, de l'informatique et des libertés, les participants ont également adopté plusieurs lois propices à l'amélioration des contenus des sites Internet, notamment en matière de contrôle de la publication des contenus et de la diffusion des médias, à l'image de la radio et de la télévision via Internet. Les participants ont enfin réclamé la création d'un organe spécifique chargé de la gestion des ressources Internet pour un contrôle et un suivi optimal du développement de ce secteur.

Au titre de la gestion des infrastructures et des ressources humaines, les experts ont exhorté le gouvernement à réaliser les infrastructures prioritaires, à savoir le trajet national sur le projet régional de câble à fibre optique sous -marin (FESTOON) et le réseau de l'administration gabonaise (RAG), dont les études de faisabilité ont déjà été réalisées et n'attendent plus que les financements.

Face à la pénurie de la main d'oeuvre qualifiée susceptibles d'accomplir un travail de vulgarisation auprès du grand public, les participants ont déclaré qu'il était indispensable d'introduire les NTIC dans les programmes d'enseignement et de formation depuis l'école primaire et à tous les stades d'enseignements, en mettant par ailleurs l'accent sur la formation des femmes.

Ces assises ont été animées par de nombreux experts réunis pour l'examen et l'enrichissement du rapport de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), avec en filigrane l'ambition de faire du Gabon une référence en matière de NTIC au niveau de la sous région en impulsant un développement optimal de ce secteur.

source : gaboneco

dimanche 9 mars 2008

Le projet forMISSION en ordre de marche

Le récent Conseil d’administration d’Agir pour le Développement Canada, le 18 février dernier, a donné lieu à un certain nombre de remises au point ainsi qu’à des échanges fructueux en vue de mobiliser des fonds et de nouveaux partenaires pour les mois à venir. La mise en route du projet nécessite encore quelques ajustements.

Les comités de travail sur les rails

Je tiens, tout d’abord, à remercier et féliciter les responsables des différents comités de travail pour avoir engagé depuis le mois dernier, et ceci conformément à notre échéancier, les réflexions et actions en vue de mettre sur pied notre projet pour 2009.

Églantine Hontanx, responsable du Comité Gabon, m’a fait part des contacts officiels que son équipe a pris auprès des autorités gouvernementales gabonaises concernées par notre projet. Par son biais, ainsi qu’à la faveur du travail actif du Président d’Agir International, Arcadius Allogo, nous avons sollicité une aide financière pour l’ouverture d’un bureau permanent à Libreville, le paiement du salaire annuel de notre correspondant à Libreville, et le financement du voyage de travail d’Arcadius Allogo et de moi-même prévu pour le mois de mai prochain.

Carl Savoie, responsable du Comité Gala 2008, doit remettre au prochain CA le fruit du premier travail de préparation qui a eu lieu la semaine dernière. Un premier scénario de l’événement devrait être élaboré et une symbolique de ce premier grand rendez-vous devrait émerger dans les prochaines semaines.

Enfin, Christian Wopperer, responsable du Comité Réseau Entreprises, a produit un premier rapport de travail dans lequel il fait notamment état des attributions de chacun des membres de son comité : Mathieu Bélanger s'occupera du milieu des TIC, Robert de Chancenotte s'occupera d'Éco tourisme et lui-même de la Santé. Il n’y a, pour le moment, aucun membre en charge du Transport urbain.

Il est, d’autre part, précisé que les types d'entreprises recherchées sont celles :

1) ayant une recette commerciale gagnante
2) possédant et capable de transférer un savoir-faire
3) ayant un minimum de 4 ans d'existences
4) ayant un minimum de structure et de hiérarchie

Le Comité Réseau Entreprises précise qu’il n’y aura pas de critère lié au nombre d'employé ou de chiffre d'affaire pour sélectionner les entreprises canadiennes partenaires, mais qu’une évaluation diagnostic par le comité sera opérée avant d'accepter les entreprises participantes.

Le Comité Réseau Entreprises demande au CA de définir rapidement le profil des stagiaires entrepreneurs, la rémunération qui leur sera allouée, le type de prise en charge que nous prévoyons en termes d’assurances, de logement, et d’aspects légaux.

Enfin, il sera rapidement nécessaire de déterminer si l'entreprise aura un choix de candidat et une possibilité de refus et quels sont les possibilités offertes à nos entreprises partenaires au cas où un candidat, une fois au Québec, ne ferait pas l'affaire.

Financement du projet : redéfinir notre stratégie

Face à l’absence de financement attendu du côté de la Caisse Desjardins, il a été décidé d’aller chercher des fonds du coté des Fondations privées. Pour cela, une brochure de présentation est en cours de réalisation ; cette brochure sera dévoilée dans le courant du mois d’avril.

Le gala va constituer également une source de revenus pour le projet ForMission. L’objectif du gala est de réunir environ 80 personnes, dirigeants d’entreprises qui souhaitent afficher une couleur « sociale » en s’associant à notre projet d’entrepreneuriat équitable. Il s’agira de proposer un thème pour la soirée et les personnes présentes pourront réseauter.

Alexandre Bacon, notre Trésorier adjoint, a proposé de demander aux membres d’Agir pour le développement Canada d’effectuer le règlement de leur billet pour le gala à l’avance pour pouvoir débuter le financement de l'événement.

Il a également suggéré que, dans un premier temps et de manière générale, nous nous concentrions bien plus sur le recrutement de personnes intéressées par le projet ForMission que sur la recherche de fonds proprement dite.

Agir pour le Développement Canada pourrait ainsi approcher HEC, la Jeune Chambre de commerce, les clubs sociaux des universités, les fédérations étudiantes, les médias, radios étudiantes. Il pourrait être question d’aller présenter le projet aux étudiants dans les amphithéâtres avant leurs cours.

On pourrait ainsi être amené à recruter entre 2000 et 3000 étudiants, dont les plus motivés pourraient se voir confier des missions concrètes (organisation d’événements, levée de fonds pour le projet …).

Ils pourraient être informés par le biais de notre newsletter régulière et être inscrits comme contributeurs sur notre blog.

C’est une approche que je trouve d’autant plus pertinente qu’elle est basée sur la mobilisation du facteur humain, clef de voûte de tout projet d’envergure.

Définir le concept d’ « entrepreneuriat équitable »

Il est également nécessaire d’avancer sur la définition du concept d’ « entrepreneuriat équitable » incarné par notre projet.

L’idée reste d’enchâsser les grands principes, les valeurs de ce concept dans une charte et de demander aux entreprises participant au projet ForMission d’adhérer à ce pacte de « bonne conduite » entrepreneuriale.

Le CA propose donc dans un premier temps d’afficher les principes suivants comme base de notre réflexion et comme socle de valeurs à défendre :

Échange de savoir-faire
Respect des conditions sociales
Économie durable et juste
Équilibre Nord/Sud
Respect des spécificités locales
Respect de l’environnement
Enrichissement mutuel des partenaires

Un document de travail va être mis sur ce blog et les membres d’Agir pour le développement Canada seront invités à donner leur avis et à l'enrichir par leurs réflexions et propositions.

Encore un grand merci à toutes et à tous !

Philippe Régnoux, Président, Agir pour le Développement Canada

Gabon : Le développement de la microfinance à l'ordre du jour

Arrivé sur le sol gabonais vendredi, le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, Jacques Attali, a été reçu par le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, pour aborder avec lui la création d’un établissement de microfinance au Gabon.

Le développement de la microfinance au Gabon était au centre des discussions entre le ministre gabonais des Finances, Paul Toungui, et le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, Jacques Attali, reçu au cabinet du ministre vendredi.

Cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement gabonais chargés des Finances de s’enrichir de l’expertise de Jacques Attali en matière de microfinance. Il s’agissait notamment d’examiner le projet de création d’un établissement de microfinance au Gabon, conformément à la volonté exprimée par le chef de l’Etat de créer un établissement de microfinance pour permettre aux gabonais de développer les petites et moyennes entreprises.

Ce projet intervient après la rencontre entre Jacques Attali et le chef de l’Etat Bongo Ondimba en 2006 à Paris, lors de laquelle le président gabonais avait exprimé sa volonté de trouver une alternative aux banques traditionnelles pour l’octroi de microcrédits aux gabonais sans emplois désirant développer leur petite entreprise.

Le président de la plateforme de microfinance Planetfinance, ancien conseiller de François Mitterrand et premier président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), est venu proposé son expertise au gouvrnement gabonais pour la mise en place et le développement des microfinances au Gabon.

Le Gabon cherche depuis plusieurs années à permettre aux établissements de microfinances de se développer sur le territoire national. En 2003, le gouvernement avait mis en place une cellule nationale de promotion de la micro finance (CNPMF), rattachée au ministère des Finances. Cette cellule est soutenue par l’Association professionnelle des Etablissements de Micro Finances du Gabon (APEMFG) créée la même année et qui recense 22 associations de services financiers. En 2005 et 2006, quatre établissement de micro finances (EMF) ont été agréés par la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC).

Planetfinance est une organisation de solidarité international créée en 1998 qui a pour mission de lutter contre la pauvreté dans le monde par le développement de la microfinance. Cette plateforme soutien chaque année plusieurs millions de micro entrepreneurs grâce à des programmes dans près de 60 pays.

source : gaboneco