mercredi 29 août 2007

Développement des PME en Afrique : l'exemple congolais ?

Dans le cadre de la restitution, en ce début de semaine, de la réunion de l'APE (Accord de partenariat économique) qui lie l'Union européenne aux pays de l'Afrique, Caraïbes et Pacifique et du sixième forum de l'AGOA à Accra (RDC), le ministre Denys Mbuyu a annoncé la création d'un Point Focal National, composé des experts des ministères de certaines institutions tels que la présidence de la république; les ministères du Commerce extérieur; l'Economie nationale; l'Industrie; les PME; les Affaires étrangères; la Banque centrale du Congo; le secteur privé et la Société civile. Sans oublier l'implication effective des opérateurs économiques du secteur privé et des organisations de la Société civile qui prennent rarement part à ce genre de rencontre.

La mission principale de ce Comité serait, notamment, de vulgariser le programme AGOA auprès des agents économiques, permettre à la RDC de tirer profit des opportunités offertes par l'AGOA ; faire le suivi et l'évaluation des progrès réalisés dans- les transactions commerciales avec les USA; identifier les secteurs pour lesquels il faudrait requérir l'assistance américaine pour l'amélioration de la qualité des produits.

Ne peut-on rêver à un dispositif de ce type, dans quelques années, entre le Gabon et le Canada ?...

mardi 28 août 2007

"Social", "durable", "équitable" : nouvelle ère, nouvelles terminologies

Chers camarades, chers amis,


J'ai assisté la semaine dernière, tout comme 800 autres jeunes venus de plusieurs pays francophones, à l'Ecole d'été 2007 de l'Institut du Nouveau Monde à Montréal.

Outre les thématiques désormais traditionnelles du débat publique, telles que l'environnement, la participation citoyenne, l'engagement humanitaire, la coopération au service du développement, la lutte contre le racisme, est apparue dans le paysage des discussions une notion sans doute amenée à faire beaucoup parler d'elle dans le futur : "entrepreneuriat social".

Terme emprunté, il va sans dire, au domaine de l'économie solidaire et sociale, cette expression d'"entrepreneuriat social" reste tout de même encore à définir.

Il n'en demeure pas moins qu'elle est significative d'un nouvel état d'esprit, je crois assez répandu au sein des nouvelles générations : on ne peut créer de la richesse sans conscience, et, au fond, on ne peut entreprendre sans comprendre les enjeux reliés à nos diverses initiatives.

Mais la terminologie demeure vaste : qu'est-ce qui est "social" et qu'est qui ne l'est pas ? Autrement dit, ne sommes-nous pas en train de vouloir étiqueter ("éthiqueter") des comportements qui ont cours depuis bien des décennies sans pour autant devoir se reclamer d'une quelconque appelation ?

A ce sujet, je dois vous conter une courte anecdote : vendredi dernier, alors que je participais à un débat consacré aux facteurs possibles de "rentabilité sociale" des entreprises, j'ai entendu l'un des panélistes - Régis Labaume, PDG de la Fondation de l'entrepreneurship, pour ne pas le nommer - s'en prendre, à mots couverts et à juste titre, à la multiplication des expressions à vocation éthique.

Ainsi, au cours de son intervention - et je suis amené à le citer pour vous faire sourire -, Régis Labaume n'y est pas allé par quatre chemins : "on nous parle aujourd'hui d'entrepreneuriat social, on va bientôt nous parler d'entrepreneuriat durable, et pourquoi pas, tant que nous y sommes, mais ce serait là bien exagéré, parler... d'entrepreneuriat équitable !"

Mes amis, ce n'est pas le manque de travail d'explications qui nous attend...

Bonne semaine à toutes et à tous.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 27 août 2007

Gabon : plus de tranparence dans les industries extractives

Le Gabon a choisi depuis mai 2004 d’adhérer à l’Initiative pour la Transparence des Industries extractives (EITI) afin de renforcer la transparence dans le secteur des hydrocarbures et des mines.

Selon le communiqué du gouvernement paru dans la presse samedi, « cette adhésion s’inscrit dans un contexte global de renforcement de la Transparence et de la bonne gouvernance ».

L’EITI est une initiative qui a été lancée par le Premier ministre britannique, Tony Blair, lors du sommet de Johannesburg sur le développement durable en septembre 2002. Elle a pour objectif principal d’encourager la transparence dans les opérations budgétaires de l’Etat et permet une meilleure information du citoyen sur les versements effectués par les compagnies pétrolières, d’une part, et les sommes encaissées par l’Etat, d’autre part.

L’EITI fonctionne actuellement sur la base d’une participation volontaire des Etats et des entreprises. C’est pour cette raison que le gouvernement se félicite de la contribution volontaire des compagnies et de la Société civile qui participent à cette initiative.
source : infoplusgabon

vendredi 24 août 2007

Gabon: Le Comité de l'excellence africaine récompensera le 30 août prochain les entrepreneurs gabonais

Le Comité de l'excellence africaine (CEA), organisera le 30 août prochain à Libreville une soirée de récompense.

Cette soirée servira de couronnement aux meilleurs leaders d'entreprises, hommes d'affaires gabonais et africains. Il s'agira de « reconnaître et d'exalter » les valeurs gabonaises et africaines.

« Le comité de l'excellence africaine vise à encourager toutes les entreprises, les personnalités du monde politique et économique, ainsi que les managers qui auront posé des actes porteurs concourant à l'amélioration qualitative de leurs produits ou de leurs services », a fait savoir le Président de ce comité, Dr Jethro Diderot Bochac.

source : gabonews

jeudi 23 août 2007

Gaboneco se moque-t-il de nous ?

Je vous rapportais hier le mauvais chiffre prévisionnel de croissance pour le Gabon en 2008.

Or, ce matin en ouvrant mon ordinateur, je tombe sur la une de Gaboneco.com qui nous annonce ceci : "Gabon : Taux de croissance économique en hausse de 1,4 %"!

Mon sang ne fait qu'un tour : je m'en vais lire plus en détail l'article pour démêler le vrai du faux.

Il ne me faudra que quelques lignes pour comprendre que Gaboneco soit à complétement raté son analyse, soit nous prend tout simplement pour des idiots ; je vous laisse juge :

"La situation économique du Gabon se caractériserait par un taux de croissance réel de 4,2 % en 2008 contre 5,6 % en 2007, soit une hausse de 1,4 % selon le ministère gabonais de Finances qui tient à Libreville une conférence budgétaire pour l’année 2008."

Il serait bon qu'un média d'information se relise à deux fois avant de véhiculer des énormités pareilles, et j'ose croire qu'il ne s'agit là que d'une, bien fâcheuse certes, mais simple maudite erreur...

Philippe Régnoux

mercredi 22 août 2007

Baisse de 1,4% du taux de croissance au Gabon en 2008

Le taux de croissance réel du Gabon va baisser de 1,4% en 2008 en raison de la stagnation de la production pétrolière, en dépit de la bonne tenue des cours du pétrole brut sur le marché international, a déclaré, mardi à Libreville, le directeur général du Budget au ministère gabonais de l’économie et des finances, Juste Valère Okologo.

De 5,6 pour cent en 2007, le taux de croissance va passer à 4,2%, soit une baisse de 1,4 pour cent, a indiqué M. Okologo, à l’ouverture de la conférence budgétaire, ajoutant que la production pétrolière va s’établir à 12,9 millions de tonnes en 2008 contre 12,5 millions de tonnes en 2007.

Dans le programme conclu avec le FMI, le budget de l’année 2008 sera marqué par la poursuite d’un programme économique démarré depuis le mois de mai dernier. Le cadrage budgétaire du programme viserait à réduire le déficit primaire hors pétrole à 10 pour cent du PIB hors pétrole en 2008 contre 11,5 % en 2007.

mardi 21 août 2007

Préparation d'un Sommet sur les TI en Afrique

Alors qu'est programmé en septembre prochain, à Montréal, un Sommet international sur les Technologies de l'Information et des Communications (TIC) en Afrique (Sommet auquel participera Mathieu Bélanger pour le compte d'Agir pour le Développement Canada), on apprenait hier lundi, par un communiqué des Nations Unies, qu'une conférence portant sur l'accès de l'Afrique aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) devrait rassembler plus de 500 participants en octobre au Rwanda.

La conférence vise à «limiter l'écart» entre l'Afrique et le reste du monde dans le domaine des NTIC, selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon cité dans le communiqué. Elle portera notamment sur les questions d'accès au haut débit, au réseau sans fil et aux technologies mobiles.

Malgré une forte hausse des investissements dans les NTIC en Afrique, passées de 3,5 milliards de dollars en 2000 à 8 milliards en 2005, moins de 4% des Africains ont accès à internet, selon l'UNIC.

Les participants devraient venir de Chine, d'Inde, des pays arabes, de l'Union Européenne (UE), du G8, de l'Organisation pour la Coopération et le développement (OCDE), mais devraient aussi représenter les grandes compagnies du secteur.

lundi 20 août 2007

Accompagner les porteurs de projet

Chers camarades, chers amis,

Notre réunion du 15 août a permis de faire ressortir certaines idées nouvelles à propos de forMISSION.

L'aspect le plus novateur de nos réflexions me paraît être celui visant le recrutement de nos futurs stagiaires : ainsi, il a été décidé que ce recrutement ne se ferait plus uniquement sur diplômes, mais aussi et surtout sur la base des projets d'entreprises portés par nos candidats.

L'intérêt de la démarche est double : d'une part, elle permet de cibler bien plus précisément les attentes de nos futurs gestionnaires d'entreprises et, d'autre part, elle permet de responsabiliser au mieux toutes celles et ceux qui vont avoir l'opportunité d'être parrainé par nos entreprises partenaires canadiennes.

Ainsi, la sélection des porteurs de projets nécessite la mise en place, à Libreville, d'une structure capable à la fois de recruter les candidats à l'entrepreneuriat mais aussi de les aider dans la rédaction d'un plan d'affaire solide et réaliste.

Nous avons formulé, Arcadius Allogo et moi-même, une demande au Ministre des Finances du Gabon, Mr Charles M'ba, afin d'appuyer la mise sur pieds d'un bureau permanent d'Agir pour le Développement à Libreville ainsi que l'embauche d'un/e professionnel/lle en charge de la gestion locale de nos dossiers.

L'idéal serait que cette structure voit le jour dès cet automne.

Je vous informerai, dans les prochains jours, de la date précise de notre prochaine réunion, qui devrait se tenir au cours de la dernière semaine de septembre.

Cette renconte sera pour moi l'occasion de vous présenter le mémoire complet du projet forMISSION.

Je vous souhaite, à toutes et à tous, une très bonne semaine.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

Gabon : des infrastructures "équitables" grâce aux fêtes tournantes

Le Gabon, face à l'exigence d'une répartition équitable du développement, a renoué avec les fêtes nationales tournantes permettant chaque année d'injecter 50 milliards de F CFA, en termes d'investissement en infrastructures de développement.

Construction de routes, aéroports, édifices publics, infrastructures de santé, adduction d'eau, extension du réseau électrique etc..., la reprise des fêtes tournantes a insufflé une dynamique nouvelle dans le développement de l'Estuaire (province abritant la capitale gabonaise), et dans l'arrière pays.

Pour atteindre une certaine efficacité de la dépense dans le cadre de ces investissements, le gouvernement, a pris soin d'inscrire tous les projets prioritaires dans la loi des finances rectificatives de l'année 2005. C'est le cas des projets relatifs à la construction des axes routiers Koulamoutou / Lastourville/ la Leyou, Port - Gentil / Mandorové ainsi que les travaux de réfection des axes routiers de la province de la Ngounié (sud).

Aux titres des acquis de la capitale gabonaise, l'aéroport « internationale Léon Mba (du père de la nation gabonaise) », est devenu au fil du temps, un pôle, favorisant la desserte des autres capitales de la sous région à travers les transits vers la Guinée Equatoriale, l'Angola, le Cameroun, les deux Congo, la République Centrafricaine et Sao Tomé et Principé entre autres.

source : gabonews

jeudi 16 août 2007

Investir dans le tourisme au Gabon

Selon une agence spécialisée de la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne est en passe de devenir une destination plus intéressante et plus accueillante pour les investisseurs.

Le continent a par ailleurs enregistré, ces deux dernières années, la plus forte croissance du nombre de touristes dans le monde et 1,56 milliard de voyageurs devraient le visiter à l’horizon 2020.

La vogue de l’écotourisme n’y est pas pour rien et le président Omar Bongo Ondimba, qui a initié la création de 13 parcs nationaux, n’a pas hésité, lors du dîner offert à Libreville en l’honneur de son homologue français Nicolas Sarkozy, à inviter les hommes d’affaires français à venir investir dans l’écotourisme dans son pays.


source : business gabon

mercredi 15 août 2007

Gabon : l'ambassadeur de chine au Gabon remet des notices d'admission à 31 étudiants gabonais

L'ambassadeur de Chine au Gabon, Xue Jinwei, a remis hier mardi des notices d'admission à 21 étudiants gabonais sur les 31 ayant obtenu des bourses d'études à Pékin.

La cérémonie organisée à l'ambassade de Chine, s'est déroulée en présence d'Albert Ondo Ossa et Laure Olga Gondjout, respectivement ministres gabonais de l'Enseignement supérieur et déléguée aux affaires étrangères et de quelques anciens élèves ayant étudié en Chine.

« Sans le développement intègre de la jeunesse, on n'aura pas de prospérité continue, durable. L'éducation et la formation des jeunes, on n'aura pas de stabilité durable. L'éducation et la formation des jeunes constituent un élément essentiel du destin d'un pays », a déclaré l'ambassadeur Chinois Xue Jinwei.

En Chine, les étudiants gabonais iront se perfectionner dans l'administration, l'économie, les finances, l'agriculture, l'industrie, la médecine, la géologie, la diplomatie, la communication etc ...« Vouloir c'est pouvoir », a dit Xue Jinwei, en guise d'encouragement aux nouveaux étudiants, les exhortant à faire bon usage de leur séjour en Chine et d'en tirer largement profit.

On rappel que la coopération entre le Gabon et la Chine, vieille de 31 ans, a connu un tournant décisif en 2004 avec la visite en terre gabonaise du président Chinois Hu jintao. Un an après, quelques 11 étudiants gabonais, ont bénéficié des bourses d'études Chinoises.

source : gabonews

mardi 14 août 2007

Gabon: Les gabonais apprécieraient la qualité des travaux réalisés par des entreprises chinoises à Libreville

Plusieurs citoyens gabonais, ont déclaré dimanche dernier, au cours d'un micro trottoir réalisé par GABONEWS, qu'ils « apprécient énormément la qualité des travaux effectués par des entreprises chinoises à Libreville".

Selon certains gabonais, la présence chinoise devait même servir d'exemple aux partenaires du Gabon. Ces derniers devraient être, selon eux, "plus pragmatiques" et "poser des actions concrètes ayant un impact direct sur la vie des populations et des institutions".

Depuis 1974, date de l'établissement des relations bilatérales entre le Gabon et la Chine (lors du premier voyage officiel de Bongo Ondimba en Chine, sous Mao Tsé Toung) de nombreuses réalisations portant une empreinte de l'empire du milieu sont visibles au Gabon.

Vieille de 31 ans, la coopération entre le Gabon et la Chine a connu un tournant décisif en 2004, lors du séjour du président chinois Hu Jintao dans la capitale gabonaise.
source : gabonews

lundi 13 août 2007

Gabon: Vers la mise en place d'un pool régional de formateurs en matière d'intégration du VIH/Sida

Les experts de santé, ONG et médecins des pays de la CEEAC ont bénéficié pendant quatre jours (du 6 au 10 août), d'une formation sur l'intégration du VIH/Sida dans les outils de planification sectoriels et les instruments de développement.

« Cette formation a permis aux participants d'acquérir des outils nécessaires destinés à l'analyse des facteurs d'intégration du VIH et Sida dans les politiques sectorielles», a déclaré le ministre gabonais de la lutte contre le sida, Denise Mekam'ne, clôturant la session de formation en présence des experts de plus de 9 pays africains résolument engagés dans lutte contre le VIH / Sida.

Ce séminaire a permis aux personnels de santé d'harmoniser les connaissances sur les processus et les outils d'intégration du VIH/Sida dans les programmes, les secteurs et les instruments de développement.

Il a débouché sur un chapelet de recommandations, au nombre desquelles, la mise en place d'un pool régional de formateurs en matière d'intégration du VIH/Sida.

source : gabonews

vendredi 10 août 2007

Les exportations africaines et le commerce mondial

Philippe Régnoux / projet forMISSION août 2007

Gabon : bientôt une Chambre de l'économie sociale ?

Les artisans gabonais ont demandé ce mardi au gouvernement, la création d'une chambre de l'économie sociale pour une prise en charge efficiente des problèmes de développement des produits artisanaux.

Cette recommandation a été faite lors de la clôture du séminaire atelier sur le processus d'intégration de la filière commerce équitable et certification des produits artisanaux qui s'est tenu a Libreville depuis lundi dernier.

Les séminaristes ont également formulé le voeu de la mise en place d'une direction de la certification qui permettra une complémentarité entre les artisans et le ministère et d'élaborer périodiquement les états généraux de l'économie sociale.

Ce séminaire atelier avait pour objectif de permettre aux participants de s'imprégner des normes et standards qui régissent la filière du commerce équitable ainsi que ses avantages économiques et sociaux.

source : gabonews

mercredi 8 août 2007

Gabon : ouverture d'un séminaire sur le commerce équitable

Le premier ministre gabonais, Jean Eyeghé Ndong a présidé lundi à Libreville, la cérémonie d'ouverture du séminaire atelier sur le processus d'intégration de la filière commerce équitable et certification des produits artisanaux.

« Le commerce équitable est un enjeu futur majeur pour nos artisans et notre pays. Il est donc urgent que nous puissions valoriser les potentiels locaux des artisans, cela exige tout un travail d'organisation en amont, et c'est ce travail qui vous est demandé», a déclaré Eyeghé Ndong en s'adressant aux participants.

Pour M. Eyeghé Ndong, le développement durable du pays exige une prise en compte de tous les secteurs de l'économie nationale afin d'accéder à un seuil de croissance plus élevé.

« J'ose espérer qu'a l'horizon 2011, beaucoup de produits des artisans gabonais seront présents sur le marche "Equitable" », a-t-il souhaité.

Cet atelier qui prend fin mardi prochain vise à donner aux participants une opportunité de lutter contre la pauvreté et de permettre aux producteurs de tirer profil du fruit de leur labeur et vivre dignement tant en milieu rural qu'en milieu urbain.

Il s'inscrit dans la suite logique d'un certain nombre d'initiatives déjà prises par le ministère gabonais de l'Economie Sociale et de l'Artisanat, notamment l'appropriation par les gabonais du concept du commerce équitable et des opportunités qu'il offre.

En mars denier, le ministère gabonais de l'économie sociale et de l'artisanat a lancé, pendant vingt jours une campagne de sensibilisation sur l'économie sociale au Gabon avec objectif d'amener les gabonais à saisir les opportunités d'affaires dont regorge ce secteur
.

A cet effet, il fallait présenter aux populations gabonaises les opportunités d'affaires que regorge le secteur de l'Economie Sociale afin de susciter les forces de création dans l'optique économique actuelle du pays.

source : gabonews

mardi 7 août 2007

Gabon : fin de l'atelier séminaire sur l'entreprenariat

Le président de la Société financière internationale se dit satisfait des travaux de Libreville car ils ont permis aux Gabonais de se doter des moyens efficaces pour accéder à la véritable culture d’entreprise.

Les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des chefs d’entreprises qui ont été organisés par la SFI, en partenariat avec la Chambre du Commerce du Gabon, se sont achevés vendredi dernier à Libreville sur fond d’espoir pour les organisateurs.

Durant cinq jours, les experts ont permis aux participants d’acquérir des rudiments supplémentaires sur l’entreprenariat, la création et le développement d’entreprises.

Cet atelier de formation s’est achevé par la remise des certificats de participation aux séminaristes qui, pour la plupart revisaient les notions dispensées tandis que pour d’autres, ces enseignements sont des connaissances en plus pour leur carrière d’entrepreneur ou chef d’entreprise.
source : gaboneco

Gabon : nouveaux diplômés des Eaux et Forêts

L’Ecole nationale des Eaux et Forêts a organisé le 3 août dernier une cérémonie solennelle à l’occasion de la sortie de sa nouvelle promotion baptisée Jorge Pinto, Directeur général de l’entreprise Leroy Gabon.

L’ENEF est créée depuis 1953 et vise la formation des cadres de plusieurs pays de la sous région dans les domaines de la foresterie, de la pêche de l’aquaculture, de la gestion de la faune et des aires protégées mais également de l’environnement. Cette école bénéficie de l’appui technique des organismes internationaux tels que la Banque mondiale, la FAO, UNESCO, des ONG comme WWF, WCS, des entreprises à l’image de Leroy Gabon et elle bénéficie de nombreux partenariats avec des universités tels; l’UOB et l’USTM du Gabon, l’université de Yaoundé 1 du Cameroun et les universités françaises de Montpellier et Paris.
source : gaboneco

Investir au Gabon : informer les entreprises canadiennes des opportunités offertes


Chers camarades, chers amis,

Notre prochaine réunion du 15 août va être l'occasion de porter, à l'heure où se dessinent plus précisément les enjeux relatifs à notre projet, une attention toute particulière aux moyens de réunir un réseau d'entrepreneurs canadiens dès l'an prochain.

A cet égard, une double interrogation s'apparentant à un double défi se pose à nous : quels sont les secteurs de l'économie gabonaise qui offrent d'ores et déjà aux entreprises canadiennes un moyen réel de prospérer ? Et comment réussir à convaincre les entreprises canadiennes qui ne sont pas a priori intéressées par le marché gabonais de finalement s'en préoccuper ?

Car la note que vient tout juste de me remettre Robert de Chancenotte, qui travaille actuellement sur le sujet, confirme une réalité : peu d'entreprises canadiennes sont, à première vue, directement intéressées par le Gabon.

Or, le Gabon, qui déploie actuellement de nombreux efforts pour ouvrir différents secteurs de son économie à la privatisation, intéresse au plus haut niveau de nombreux investisseurs étrangers tant en Europe qu'en Asie.

Le problème ne semble donc pas venir du Gabon lui-même mais bien plus du manque d'informations que reçoivent les entreprises canadiennes quant aux opportunités offertes par ce nouveau marché.

Notre rôle est aussi de pourvoir à cette information. Pour ce faire, il est relativement urgent de recenser, en partenariat avec les autorités gabonaises concernées, les secteurs de l'économie qu'il nous est possible de vanter aux yeux de nos futures entreprises partenaires.

A ce titre, Robert de Chancenotte nous invite, pour commencer, à nous inspirer du travail de sectorisation commerciale effectuée au Gabon par la Mission économique de l'Ambassade de France.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne semaine à toutes et à tous.

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 6 août 2007

Coopération : si l'argent de la guerre était utilisé pour le développement...

La porte-parole du Conseil canadien pour la coopération internationale, Katia Gianneschi, fait remarquer que les pays du G8 ont promis en 2005 de doubler l'aide qu'ils consacrent spécifiquement à l'Afrique d'ici 2010. «Cela veut dire de la faire passer, en cinq ans, de 25 milliards à 50 milliards. Je pense que c'est un bon chiffre à mettre en parallèle» avec celui des dépenses militaires de Washington, dit-elle (ndlr : les États-Unis auront consacré plus de 750 milliards en huit ans pour financer les guerres en Irak et en Afghanistan).

Plus de 700 milliards de plus utilisés pour l'aide au développement ne règlerait bien sûr pas tous les problèmes, affirme un responsable de Vision mondiale, Emmanuel Isch.«Il y a aussi un besoin de stabilité politique et de bonne gouvernance», dit ce vice-président aux programmes canadiens et internationaux de l'organisme.

Mais ce qui est certain, c'est qu'une telle somme fait rêver ceux qui oeuvrent dans le domaine de l'humanitaire. «Quand on voit ces chiffres, c'est sûr qu'on se dit que si on pouvait dépenser cet argent ailleurs, dans un autre contexte, on pourrait avoir un impact beaucoup plus durable», ajoute M. Isch.

AVEC UN MILLION DE DOLLARS EN AFRIQUE, ON PEUT:

- Former 17 médecins généralistes ou 83 auxiliaires médicaux comme des infirmières.

- Payer le salaire de 1160 professeurs pendant un an en Ouganda.

- Nourrir 5800 enfants pendant un an au Malawi.- Acheter 1800 vaches.

source :
cyberpresse

samedi 4 août 2007

Etude prochaine à Libreville des obstacles à l’investissement privé au Gabon

A l’occasion des tables rondes qui auront lieu les 16,17 et 18 septembre prochain sur les maux qui minent l’investissement privé au Gabon, une réunion préparatoire a mobilisé mercredi dernier à Libreville le ministre gabonais du Commerce, Paul Biyoghe Mba, les organisations patronales et les partenaires au développement.

Des études devraient ainsi permettre de répondre par des échanges directs, aux interrogations des investisseurs nationaux et internationaux en matière d’accès aux financements, des difficultés rencontrés auprès des établissements financiers et des craintes suscitées par le milieu des affaires au Gabon.

Les futures discussions devraient permettre en outre aux organisations patronales, départements ministériels concernés et partenaires au développement d’examiner les contours de la problématique liée aux investissements privés au Gabon.

source : gaboneco

Coopération : signature d’accords diplomatiques entre le Gabon et l’Estonie

Le Gabon et l’Estonie sont désormais unis par des accords diplomatiques paraphés le 13 juillet dernier à Paris (France) entre les ambassadeurs gabonais et estonien, Jean Marie Adzé et André Falvik.

Cette convention est le résultat d’une étude approfondie des questions d’intérêts communs en vue de la Coopération multisectorielle que les gouvernements gabonais et estonien devraient mettre en œuvre. L’accord avec le Gabon est le troisième du genre en Afrique centrale. L’Estonie a déjà passé 35 accords au total sur le continent noir.

Pays membre de l’Union européenne, l’Estonie prône pour une politique accée sur la Coopération pour le développement et l’Aide humanitaire.
source : gaboneco

jeudi 2 août 2007

Le Gabon songe déjà à l'après-pétrole et à exploiter son "or vert"

Le gouvernement gabonais a compris que la seule façon d’éviter une dégradation des finances publiques, c’est de composer avec la bonne gouvernance, le développement durable, mais aussi la richesse forestière.

L'économie gabonaise dépend étroitement des matières premières. Or, sa production pétrolière a entamé son déclin en 1997 et, sauf découverte de nouveaux gisements, la question de l'après pétrole se posera sérieusement pour le Gabon à l'horizon d'une dizaine d'années.


C’est ainsi que le gouvernement gabonais se lance à préserver la biodiversité, le président français Sarkozy en visite au Gabon, a été invité à visiter la forêt de la Mondah à la rencontre d'organisations non gouvernementales : la Wildlife conservation society (WCS), le World wild fund for nature (WWF), avec lesquelles l'Agence française du développement a signé un accord de partenariat, et des ONG locales.


WCS et WWF participent à la gestion des parcs nationaux du Gabon et à la valorisation de son patrimoine forestier.

Le Gabon (1,4 million d'habitants selon l'Onu) est en Afrique un pays pionnier en matière de préservation de la forêt.
Ses 13 parcs nationaux s'étendent sur plus de 10% de la forêt équatoriale gabonaise, qui, elle-même, couvre environ 80% des 268.000 km2 du territoire gabonais - c'est la deuxième forêt de ce type dans le monde après la forêt amazonienne, un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique.


source : congoplus

mercredi 1 août 2007

Sur la notion d'entrepreneuriat ....

Pour faire suite à notre discussion sur la notion d'entrepreneuriat ou entreprenariat lors de notre dernière rencontre, je vous invite à lire ces notes publiées sur le site de l'Office québécois de la langue française.

L'Office donne la définition suivante du terme "entrepreneuriat" :

"Fonction d'une personne qui mobilise et gère des ressources humaines et matérielles pour créer, développer et implanter des entreprises."

Les notes suivantes illustrent cette définition (voir les paragraphes en gras) :

Note(s) :Selon Thierry Verstraete (dans l'ouvrage Histoire d'Entreprendre - les réalités de l'entrepreneuriat, éd. EMS), l'entrepreneuriat est un phénomène combinant un individu et une organisation. L'un se définit par rapport à l'autre et vice versa. Ainsi, le terme entrepreneuriat décrit une relation symbiotique entre un entrepreneur et une organisation : l'entrepreneur agit, structure et engage son environnement à des fins socio-économiques. Son action induit du changement et conduit à une modification partielle d'un ordre existant. L'entrepreneur construit son ordre. Celui-ci ne lui est profitable (pas seulement économiquement) que si l'ordre socio-économique dans lequel il s'insère y trouve également un intérêt et en tire de la valeur. Le terme entrepreneuriat est parfois utilisé, dans les revues spécialisées, pour désigner la notion de « création d'entreprises ». De fait, l'entrepreneuriat résulte de plusieurs facteurs plus ou moins complémentaires, l'esprit d'entreprise, la création d'entreprise et l'action d'entreprendre ou de conduire une entreprise en étant entrepreneur. La création d'entreprise est l'acte fondateur de l'entrepreneuriat.

Prendre garde à la graphie du terme qui dérive d'entrepreneur. Les graphies entreprenariat, entrepreunariat ne conviennent pas, contrairement à secrétariat qui dérive de secrétaire. Pour désigner le champ d'étude, on peut utiliser l'expression étude d'entrepreneuriat. On trouve également plusieurs termes apparentés dont programme d'entrepreneuriat et professeur d'entrepreneuriat.

L'assomption du risque, la force de conviction, l'initiative, l'intuition, la créativité, la conscience de ses responsabilités ainsi que la capacité d'identifier, d'évaluer et de saisir des occasions de développement sont des exemples de qualités qui sont liées aux rôles d'entrepreneur, de créateur d'entreprises et de gestionnaire d'actions innovantes ou reconfigurées.

Entrepreneuriat est un terme dérivé de entrepreneur, correctement formé par l'ajout du suffixe -iat. La variante morphologique entreprenariat est formée avec le suffixe -ariat, sur le modèle des dérivés de termes qui se terminent en -aire comme secrétariat de secrétaire, notariat de notaire, partenariat de partenaire. Elle semble être utilisée assez fréquemment, mais n'est pas retenue pour ne pas nuire au maintien de la forme régulière entrepreneuriat.
Le suffixe -ship en anglais est ajouté à des noms et indique habituellement un état ou une condition (partnership, relationship), les qualités propres à une classe de personnes (craftmanship, sportsmanship, entrepreneurship) ou encore un rang ou une fonction (ambassadorship). Entrepreneurship est un emprunt intégral à l'anglais à éviter, car il concurrence inutilement le terme français entrepreneuriat.

Source : Site internet de l'Office québécois de la langue française

Afrique : le Canada mobilisé dans la lutte contre la faim

Extraits de l'allocution prononcée hier mardi par l'honorable Josée Verner, Ministre canadienne de la Coopération international à l'occasion d'une Conférence de presse tenue conjointement avec le Programme alimentaire mondial (PAM) :

"Notre contribution soutiendra les efforts du PAM pour nourrir plus de 20 millions d'enfants africains. Elle encouragera également les Africains à envoyer leurs enfants à l'école, et à prendre ainsi leur avenir en main. Ces écoles deviendront aussi un lieu privilégié pour sensibiliser les enfants aux notions d'hygiène et de santé personnelles. [...]

"Ces dernières années, le Canada a participé activement au succès du Programme de cantines scolaires. Nous avons contribué à ce que plus d'un million d'enfants aient accès à une éducation et à une alimentation de base, dans cinq pays d'Afrique où les besoins sont criants. En Éthiopie, au Mali, au Mozambique, au Sénégal et en Tanzanie, des enfants et leurs familles peuvent ainsi espérer un avenir meilleur."
source : ACDI