mardi 30 octobre 2007

Gabon : un budget 2008 resserré et en quête d''imagination"

Pour le cabinet Eyéghé Ndong II, en quête de marges de manœuvres financières plus larges pour sortir de la torpeur actuelle dans laquelle il se trouve plongé, les auditions de tous ses membres appelés à défendre leurs portefeuilles respectifs, à partir de demain mercredi, prennent des allures de « grand oral » au regard du contexte global de l’heure.

Le mot d'ordre reste celui de la rigueur en matière de gestion du budget de l’Etat afin de coller avant tout à l’esprit et la lettre de l’accord triennal de bonne gouvernance couvrant la période de 2007 jusqu'à 2010 conclu avec le Fonds monétaire international.

Il est vrai que depuis 2002, la politique financière empreinte d’austérité proposée par le FMI au gouvernement gabonais, a abouti à plusieurs résultats positifs ayant permis au même bailleur de fonds d'apprécier le rétablissement de la stabilité macroéconomique dans quatre grands domaines dont le secteur réel, les finances publiques, la monnaie et le crédit.

D’où, l’insistance du chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, dans ses discours publics et directives à l’adresse du Premier ministre Eyéghé Ndong et son équipe pléthorique, à faire preuve de combativité sur le terrain et d’une réelle imagination en vue de concrétiser son projet de société victorieux en 2005 : « Mon projet, les Actes pour le Gabon ».


source : gabonews

lundi 29 octobre 2007

Gabon: L’industrie du jardinage aurait trouvé un créneau à Libreville

Le jardinage, art et pratique pour entretenir les jardins et maintenir les végétaux qui y sont plantés dans des conditions idéales pour leur développement, est aujourd’hui, un secteur en plein essor de l’économie gabonaise.

En effet, si cette activité est en plein essor, c’est à juste titre dans la mesure où les populations aspirent de plus en plus à vivre au contact de la nature en ce moment où l’on parle du crucial problème de protection de l’environnement.

Cette activité s’est développée au point que dans de grands carrefours et devant les grandes surfaces de Libreville, de jeunes gens fuyant l’oisiveté et les aléas du chômage se sont organisés pour revendre des fleurs naturelles qu’ils cueillent au hasard des promenades.

source : Gabonews

dimanche 28 octobre 2007

Comment éviter la fuite des cerveaux hors d'Afrique ?

La BAD et le Gabon renforcent leur coopération en matière d'infrastructure routière

La Banque africaine de développement et le gouvernement du Gabon ont signé hier samedi à Tunis un accord de prêt de 256,27 millions d'euros (175 milliards de FCFA) pour financer un des plus grands projets que la Banque ait jamais soutenus ces dernières années dans l'un de ses pays membres.

Le programme routier dont l'accord de financement a été signé permettra au Gabon de consolider ses efforts en matière de désenclavement, en particulier dans la zone sud du pays et de se doter d'un réseau routier bitumé à 30% en 2012, contre 11% en 2006. Répondant aux normes internationales, ce nouveau programme routier contribuera également au désenclavement externe du pays et au renforcement de la coopération et de l'intégration régionale.

Au cours de la cérémonie solennelle de signature, le président de la BAD a tenu à rappeler le grand attachement de l'organisme à l'égard du Gabon. Il a également souligné sa disponibilité personnelle et celle de l'institution panafricaine à continuer de travailler au renforcement et à l'élargissement des solides liens de coopération existant entre la Bad et le Gabon. Le ministre Toungui a quant à lui renouvelé la reconnaissance du Gabon à l'endroit de la Bad, tout en insistant sur le désir de son pays de poursuivre et de renforcer la coopération avec elle, aussi bien dans le secteur routier que dans d'autres domaines vitaux de l'économie gabonaise.

jeudi 25 octobre 2007

La vente des véhicules d'occasion : un marché en plein essor au Gabon

En provenance de France, Belgique et d’Allemagne, pays d’Europe où les lois sur le matériel roulant sont assez strictes, la vente des véhicules d’occasion connaît un essor sans cesse croissant à Libreville au point que le marché de l’automobile, constitue un véritable pôle d’attraction économique pour les Gabonais.

Ce phénomène s'explique surtout par le fait qu'acquérir une voiture d’occasion faute d’en avoir une neuve devient une nécessité à Libreville où les transports urbains et collectifs restent à réaménager.

Ainsi, pour une modique somme de 600.000francs CFA, on peut trouver une voiture à sa convenance.

Dans ce contexte, la vente des voitures d’occasion reste une attraction pour les moins nantis, car l’achat d’une voiture neuve relève de l’exploit étant entendu que la voiture la moins chère à l’état neuf est vendue au prix de 6 à 12.000.000 francs CFA.

Reste à savoir si l'environnement n'est pas tributaire de ce marché en plein expansion.

Avec le projet forMISSION, il est prévu d'imposer des règles strictes de respect des normes de développement durable à tout entrepreneur qui désirera s'engager en affaires. C'est le principe sous-jacent au concept d'"entrepreneuriat équitable".

Mais l'exemple ci-dessus illustre parfaitement le type de défi que nous aurons à relever quand il s'agira de concilier contraintes comportementales avec occasions d'affaires.

A nous et aux principaux intéressés d'être inventifs.

source : gabonews

mercredi 24 octobre 2007

Les créneaux porteurs qui intéressent les hommes d'affaires marocains au Gabon

Une délégation d’entrepreneurs marocains est arrivée lundi à Libreville ou elle compte capter les opportunités d’affaires et nouer des partenariats avec les hommes d’affaires locaux. Cette visite organisée par le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE) et qui s’achève aujourd'hui vise à renforcer les échanges commerciaux et développer le partenariat économique entre Libreville et Rabat.

Ces opportunités concernent notamment les secteurs du BTP, l'ingénierie, l'eau et l'assainissement, les matériaux de construction, l'exploitation du bois, les mines, les industries métalliques, mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques, les pièces détachées automobiles, le textile et le cuir, l'agroalimentaire, la pêche, les médicaments, les cosmétiques, les engrais, la plasturgie, la peinture et les technologies de l'information et de la communication.

Sur l'ensemble de ces "créneaux porteurs", vous aurez remarqué que certains ont déjà été évoqués au cours de nos réunions de travail précédentes pour le projet forMISSION...

source : gabonews

mardi 23 octobre 2007

Pour un système financier plus robuste en Afrique

Un nouveau partenariat pour appuyer des systèmes financiers plus robustes en Afrique a été lancé le weekend dernier, à Washington, par l'Allemagne, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, en marge des assemblées annuelles de la BM et du Fonds monétaire international.

Donald Kaberuka, président de la BAD, qui a applaudi ce partenariat a appelé à ne plus se cantonner aux pratiques habituelles pour pouvoir renforcer les secteurs financiers africains.

Les architectes du nouveau partenariat ont insisté sur le fait que les institutions financières africaines disposent de liquidités considérables. Les stratégies de renforcement du secteur financier devraient donc contribuer à libérer le potentiel actuel des banques et autres institutions financières africaines.

Actuellement, le volume total des crédits aux entreprises et aux particuliers représentent environ 14% du produit intérieur brut global de l'Afrique, soit un niveau insuffisant pour provoquer une accélération de la croissance et de la réduction de la pauvreté.

Porter cette proportion à 25% du PIB, niveau atteint par de nombreux autres pays à faible revenu, se traduirait par une augmentation des ressources d'investissement de plus de 70 milliards de dollars pour les ménages et les entreprises.

Le partenariat appuiera des mesures pour atteindre trois objectifs principaux, à savoir l'élargissement de l'accès de tous les agents économiques (entreprises, particuliers et ménages) à des services financiers, le développement des circuits financiers et l'accroissement de la diversité et de l'efficacité des services et le renforcement des capacités institutionnelles et réglementaires, mesuré par des indicateurs du cadre des affaires et d'autres mesures du développement institutionnel.

source : Le Matin

lundi 22 octobre 2007

De la manière dont les chinois orientent la Banque Mondiale

Chers camarades, chers amis,


Ce lundi, au cours d'une réunion du comité du développement de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), la Chine, par la bouche de son vice-ministre des Finances, Li Yong, a officiellement commenté la stratégie à long terme de la Banque mondiale.

En soi, rien d'étonnant ni de nouveau.

Cependant, à y regarder de plus près, ce commentaire chinois révèle beaucoup de l'approche très pertinente qu'adopte désormais le géant asiatique dans sa conquète des marchés émergents.

En effet, M. Li estime que la Banque Mondiale doit "respecter les caractéristiques de chacun des pays ainsi que la nature de leur développement respectif". En d'autres termes, s'adapter aux réalités et aux spécificités des pays émergents et non l'inverse.

C'est un enseignement très important.

Autre remarque tout aussi pertinente : selon la Chine, la Banque Mondiale doit "promouvoir l'innovation" et "doit aussi établir un nouveau partenariat équitable du développement avec les pays en développement, et explorer de nouveaux champs commerciaux motivés par la demande, tels que l'étude et la dissémination des expériences de développement, le soutien à la coopération Sud-Sud, ainsi que la promotion de l'intégration régionale."

A l'heure où le Canada s'embourbe en Afghanistan et annonce officiellement un désengagement progressif de l'aide en Afrique, sauf dans les pays où le besoin humanitaire est le plus criant - autrement dit pendant que le Canada continue à faire dans le charity business -, la Chine, elle, témoigne d'une brillante vision de ce qu'est la coopération internationale moderne en mêlant accompagnement financier à forte valeur ajoutée et promotion d'un modèle identitaire autour des Etats aidés.

Et ne croyez surtout pas que cela me réjouit...

Sur ce, je vous souhaite une très bonne semaine.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

source : xinhua

dimanche 21 octobre 2007

Bois : des opérateurs économiques italiens au Gabon

Une mission d’opérateurs économiques italiens du secteur du bois se rend à partir d'aujourd'hui à Libreville.

De source diplomatique, cette mission s’effectuera jusqu'à vendredi dans le cadre du programme promotionnel en faveur du développement du partenariat entre les entreprises des pays ACP, l’Institut National Italien pour le Commerce Extérieur (ICE) en collaboration avec le Centre pour le Développement du Commerce (CED) de Bruxelles, ainsi que l’Association italienne FEDERLEGNO-ARREDO.

Il s’agit d’un projet dont l’objectif est l’exploration de nouveaux marchés d’approvisionnement d’espèces de bois et de débouchés nouvelles pour la technologie et le « know-how italiens ».

La présence économique italienne au Gabon est en net essor, d’autant que le marché national offre d’intéressantes opportunités d’affaires en termes d’approvisionnements de nouvelles espèces de bois, et de débouché pour l’assistance technique et la formation.

Dans cette perspective, si l’on en croit l’Ambassade d’Italie au Gabon, cette mission économique et commerciale vise à donner une dimension globale, et non plus seulement politique, au partenariat entre Libreville et Rome.

Celle-ci passe par l’identification de réelles opportunités de collaboration industrielle et de formation du capital humain entre des sociétés italiennes et gabonaises du bois, précisément dans ce secteur du bois.

source : gabonews

vendredi 19 octobre 2007

Canada : la coopération pour le développement examinée par l'OCDE

L’examen du programme canadien de coopération pour le développement, effectué cette année, a mis en évidence la démarche fédérale associant l’ensemble de l’administration à l’égard des États fragiles, notamment en Haïti et en Afghanistan, un soutien efficace à l’action humanitaire, un engagement réitéré en faveur de l’Afrique et un accroissement persistant de l’aide dans le droit fil des promesses faites à Monterrey.

A l’occasion de son examen, le Comité d’aide au développement de l’OCDE a prôné l’élaboration d’un projet précis, simple et cohérent en matière d’aide au développement qui investisse l’Agence canadienne de développement international (ACDI) d’un mandat clair assorti d’objectifs bien définis se prêtant à un suivi de la part du parlement.

Parmi les autres mesures que le Canada pourrait prendre pour s’affirmer au sein de la communauté des donneurs, figurent l’établissement d’un calendrier pour la concrétisation de l’objectif de 0.7 % fixé par les Nations unies pour le rapport APD/RNB, le recentrage de l’aide sur un nombre plus restreint de pays partenaires, et l’adoption d’une approche plus stratégique pour l’affectation de l’aide multilatérale afin de rehausser l’impact de cette dernière.

source : OCDE

jeudi 18 octobre 2007

Le 9ème Forum Pharmaceutique International se tiendra au Gabon en juin

La capitale du Gabon va accueillir du 4 au 6 juin prochains, le 9e Forum pharmaceutique international dont le lancement a eu lieu hier mercredi à Libreville. Organisé chaque année depuis 2000 sous l’égide de l’Inter Ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA), de l’Inter syndicale des pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et de l’Association des centrales d’achat des médicaments essentiels (ACAME), ce forum est un espace de réflexion professionnelle permettant aux pharmaciens africains de différentes nationalités d’échanger des expériences et de réfléchir sur les maux, les défis et les enjeux de cette corporation en Afrique.

Chaque édition table sur un thème permettant, entre autres, l’actualisation de la connaissance du terrain, la veille scientifique et les échanges y relatifs ainsi que la participation à l’amélioration des politiques de santé publiques dans les pays concernés. Le thème de la 9e édition que va abriter Libreville a pour intitulé « Place et rôle du pharmacien face aux défis de santé publique en Afrique ».

La pertinence de ce thème tient en ce que le pharmacien est un élément clé du dispositif des politiques de santé publique. Il a une responsabilité importante et « un rôle social, de conseiller, de confident toujours au service et à l’écoute des populations pour l’amélioration de leur vie au quotidien », ainsi que l’a souligné le Dr Serge aimé Issembè, président de l’Ordre des pharmaciens du Gabon et enseignant à la faculté de médecine de Libreville. L’exemple donné à cet effet, par le même orateur, sur la gestion par les pharmaciens de la récente épidémie de Chikungunya au Gabon a été suffisamment éloquent pour illustrer ce rôle.

source : gaboneco

mercredi 17 octobre 2007

Gabon : les métiers de la récupération sont-ils l'avenir ?

Pour résoudre la difficile équation du chômage, les populations de Libreville, en l’occurrence les jeunes, sans emploi, n’hésitent plus à se constituer en Collectif pour procéder à la récupération de la vieille ferraille qui doit être revendue aux repreneurs de la capitale gabonaise.

Du moins, à en croire un jeune débrouillard, s’il en est, en l’occurrence M. Paul Marie, l’essentiel du travail en vue d’atteindre ce résultat s’effectue sur le terrain, à telle enseigne que les jeunes gens s’emploient à sillonner tous les jours, les quartiers de Libreville, notamment, les principaux dépôts d’ordures tel que Mindoubé, dans le 5ème arrondissement, pour collecter d’importants lots de ferrailles à revendre nécessairement à bon marché.

« Les gens ont des richesses qu’ils ignorent… Une vieille voiture abandonnée et revendue nous rapporte forcément gros », a-t-il confié en se gardant volontiers de plus de détails. Outre les vieilles voitures, d’autres constituants viennent compléter la liste non exhaustive de ces biens : grilles de fenêtres et des portes, vieux poteaux électriques abandonnés, matériaux métalliques d’apparence sans intérêt

A la fin de la journée, tous ces jeunes « chercheurs » comme on les appelle couramment viennent en regroupement pour procéder à la pesée de leurs produits dont le prix de revient varie entre 25 et 30 francs CFA le kilogramme de ferraille usée. Autrement dit, avec 600 à 800 Kg un « chercheur » peut engranger entre15. 000 et 20.000 francs CFA par jour.

« Sur ce montant, je dois enlever le coût du transport qui varie en fonction des distances où je vais chercher la ferraille. Donc vous comprenez que nous aussi, nous faisons vivre les autres couches de la société » lance l’un d’entre eux.

Au total, le chiffre d’affaire, tient compte de l’importance de la ferraille accumulée qui peut passer de simple caisse en bois au container pouvant coûter des centaines de mille de nos francs.

Sans présumer des résultats effectifs de ces initiatives dans le domaine de la récupération, cet exemple illustre une fois encore tout le potentiel entrepreneurial, toute l'inventivité et l'adaptabilité des jeunes gabonais.

C'est sur cette force que repose essentiellement l'esprit du projet forMISSION.

source : gabonews

mardi 16 octobre 2007

Le Transport au Gabon : un secteur en demande

Chers camarades, chers amis,

Nous nous posions la question, au cours du mois d'août, des secteurs économiques gabonais les plus porteurs pour nos futures entreprises canadiennes partenaires dans le cadre du projet forMISSION.

Nous avions évoqué les transports urbains, et notamment la raréfaction des moyens mis à la disposition des usagers. Depuis, les informations en provenance de Libreville confirment cet état de fait.

Encore ce mardi matin, un communiqué publié sur le site de Gabonews évoque la carence de moyens de transports spécifique pour les élèves de la capitale gabonaise.

La société de transports scolaires, naguère très sollicitée, ayant fait faillite, la plupart des lycéens et collégiens se voient obligés de parcourir de longues distances à pied, lorsqu’ils n’ empruntent pas des occasions de fortunes pour tenter d’ arriver dans leurs établissements à l’heure du début des cours.

Le communiqué précise également que la société gabonaise de transports (SOGATRA ), avec quelques 39 vieux bus n’arrive plus à répondre à la très forte demande de la population urbaine scolarisée, dans une ville estimée aujourd’hui à près de 900 000 habitants.

Les enjeux lies à la question des transports urbains interpellent les pouvoirs publics, qui tentent de réinjecter quelques millions de francs CFA dans la perspective d’une meilleure relance des activités de SOGATRA.

Nous devons aussi, au sein d'Agir pour le Développement, sérieusement nous sentir interpellés par une situation qui ressemble autant à une opportunité d'affaires qu'à une impérieuse mission de service public.

Bonne semaine à tous,

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

lundi 15 octobre 2007

Qui sont les meilleurs amis de l'Afrique en 2007 ?

L’édition 2007 du désormais traditionnel Commitment to Development Index (le classement des pays développés qui œuvrent le plus en faveur des pays en développement), publié par le Center for Global Development, donne un aperçu général des priorités d'intervention des pays du Nord en faveur des pays du Sud.


On notera que le Canada se classe 6ème pour l'aide au développement, mais une aide désormais ciblée bien plus en direction des pays d'Amérique latine et en Afghanistan que vers continent africain.



Au-delà, des leçons particulières, propres à chaque pays, il y a deux grands enseignements à tirer d’un tel classement :

1. Même si l’impulsion première doit venir des pays d’Afrique, les pays développés, par les lois qu’ils votent, les politiques qu’ils mènent, ont – c’est indéniable – un impact positif ou négatif sur le développement des pays du continent africain. Comme le rappelait encore récemment Ngozi Okonjo-Iweala, l’ancienne ministre des Finances et des Affaires étrangères du Nigeria, fraîchement promue « DG » à la Banque Mondiale, la bonne coopération des pays développés est non seulement nécessaire mais indispensable, en particulier en matière de lutte contre la corruption.

2. En matière de développement, se focaliser sur le seul montant de l’APD versée chaque année pour mesurer le degré de contribution des pays développés est une erreur. Paul Collier, de l’Université d’Oxford, le souligne clairement dans son dernier ouvrage, The Bottom Billion : l’aide au développement n’est qu’un levier parmi d’autres pour sortir les pays d’Afrique de l’ornière.

L'aide apportée ne peut donc se mesurer qu'à la lumière de plusieurs grilles de lectures.

vendredi 12 octobre 2007

Gabon : vers une réforme rapide de l'enseignement supérieur

Lors de son passage en direct à la télévision nationale, dans l’émission politique, « Face à la Une », le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr Albert Ondo Ossa a annoncé, hier jeudi, que dès la rentrée académique prochaine, l’Université gabonaise va basculer dans le système LMD (licence, master, doctorat), puis déclaré que la nation doit désormais tirer profit de la Recherche grâce à la réforme du CENAREST.

Précisons que le CENAREST a été créé en 1976 et a pour missions : l’élaboration de la connaissance et l’avancement de la Science ; le transfert et l’adaptation des Technologies pour leur application au développement social et économique du Gabon ; l’exécution des plans nationaux de recherche élaborés d’un commun accord par les départements concernés et arrêtés en conséquence par le Conseil National de la Recherche Scientifique, ainsi que la formation à tous les niveaux des chercheurs gabonais.

source : gabonews

jeudi 11 octobre 2007

La presse privée gabonaise se forme aux techniques du métier

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) organise depuis mardi dernier un séminaire de formation continue destiné aux journalistes de la presse privée gabonaise.

Ce séminaire de formation-continue qui va s’étaler sur une période de trois mois vise le renforcement des capacités des journalistes des médias privés gabonais en vue d’un meilleur traitement de l’information au sein de leur rédaction.

Durant cette formation, les participants plancheront sur le fondement du journalisme, la législation des médias, l’éthique professionnelle et la déontologie journalistique, les médias, le développement et la bonne gouvernance, le journalisme et les nouvelles technologies de l’information.

source et crédit photo : gabonews

mardi 9 octobre 2007

Gabon : L'aménagement forestier en débat

Un atelier sur l’intégration de la composante sociale dans les aménagements forestiers tient ses assises à Libreville. Durant dix huit jours, les séminaristes plancheront sur l’intégration des aspects sociaux dans l’aménagement forestier.

Selon, Jacques Peeters, coordinateur de l’atelier, la composante sociale des aménagements forestiers est une matière technique et scientifique relativement nouvelle du fait de sa transformation en enseignement cohérent.

Il soutient que l’intégration des aspects sociaux dans une démarche d’aménagement forestier permettra également la prise en compte des aspects environnementaux et fauniques.

Cette intégration oblige les exploitants forestiers à produire des plans d’aménagement tenant compte des aménagements forestiers durables outre la voie légale tracée par les bailleurs de fonds après la refonte des codes forestiers d’Afrique centrale.

L’atelier de Libreville devrait permettre aux participants de renforcer leurs capacités en matière d’élaboration des plans d’aménagement forestier durable à travers des échanges et le partage de leurs dernières expériences.

source : gaboneco

vendredi 5 octobre 2007

Gabon : réforme de la Poste en vue

C’est dans le but de toucher du doigt les réalités du fonctionnement au quotidien des différents services de la poste réparties dans l’ensemble du pays, afin de mieux procéder à la mise en route des réformes annoncées par la Poste gabonaise que son patron, Alfred Mabika Mouyama, entreprend depuis quelques jours une tournée d’inspection à travers les succursales de cette structure.

L’ouverture très prochaine des guichets électroniques pour réaliser des opérations de transfert d’argent à travers le pays comme avec l’étranger, de même que la création de nouvelles boîtes postales font parties des mesures prioritaires.

Afred Mabika a également appelé les opérateurs économiques à soutenir les efforts de la poste et surtout à ouvrir des boîtes postales, un outil nécessaire pour leurs activités, mais qui ne coûtent que 5.000 FCFA l’unité.

source : gaboneco

jeudi 4 octobre 2007

Gabon : Une mission de contrôle du FMI à Libreville

Une mission du Fonds monétaire international conduite par Cyrille Brainçon est depuis quelques jours à Libreville pour évaluer les six premiers mois de l’accord triennal signé le 7 mai 2007 dernier entre l’Etat gabonais et le FMI.

Cette mission de contrôle effectuée par les experts de ce fonds consiste à évaluer les progrès réalisés par le Gabon au lendemain de la signature de cet accord qui permet à ce pays de bénéficier de l’assistance financière de cette institution sur une période de trois ans pour oxygéner son économie.

Cette revue semestrielle devrait permettre aux délégués du FMI d’apprécier le niveau de réalisation du programme énoncé par l’Etat gabonais lors de la conclusion de l’accord. Il s’agira entre autres d’évaluer les efforts consentis dans l’ajustement budgétaire, la gestion de la dépense publique et la restructuration de l’économie du pays en vue de mieux préparer l’après pétrole.

Depuis la signature de cet accord, des progrès significatifs ont été enregistrés par la partie gabonaise. Parmi ceux-ci, l’adoption récente par le conseil des ministres du nouveau Code général des Impôts, la publication par le trésor public des informations sur les collectifs budgétaires 2004, 2005, 2006, les rapports de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2003 et 2004, les rapports des audits des fêtes tournantes ainsi que les arriérés du Fonds d’entretien routier.

source : gaboneco

mardi 2 octobre 2007

Faire des affaires au Gabon : accroître le niveau des investissements privés

Voici un extrait du communiqué publié par la Banque Mondiale, hier lundi, à propos des réalités offertes par le Gabon aux éventuels investisseurs :


"Déterminé à relancer la croissance économique par la promotion de l’investissement privé hors pétrole, le gouvernement gabonais ne recule devant rien.

L’épuisement des réserves, conjuguée à la baisse de la production, conduit aujourd'hui les autorités à s’engager dans un processus de diversification économique et explorer toutes les possibilités de mobiliser l'investissement privé pour soutenir cette nouvelle orientation politique.

Pour y parvenir, les atouts du pays sont mis en évidence : stabilité politique et sociale, ressources naturelles abondantes et inexploitées, liberté d’investir, garantie de transfert des revenus, nouvelles opportunités d’affaires de la politique de privatisation, mise sur pieds d'une agence de promotion des investissements privés, création d'un fonds de développement et d’expansion des PME-PMI, et enfin une volonté affirmée de matérialiser le projet d’exploitation du gisement de fer de Belinga.

De plus, l’État injecte chaque année environ 300 milliards de francs CFA pour le développement du secteur privé."

Je reviendrai sur ce communiqué dans le courant de la semaine.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à cliquer sur ce lien.

lundi 1 octobre 2007

Gabon: Un colloque sur la diversification de la croissance s’ouvre ce lundi à Libreville

Un Colloque placé sous l’égide de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi à Libreville, avec comme thème au menu la diversification et la promotion des investissements non pétroliers en vue d’une croissance économique durable à l’échelle régionale.

Selon une source au fait du dossier, plusieurs personnalités d’obédiences diverses, appartenant au monde politique, économique, commercial et des affaires, ainsi que des institutions et organismes patentés ont été conviés à cette rencontre de deux jours qui se tient à l'Hôtel Okoumé palace.

source : gabonews