mardi 3 novembre 2009

AGIR Canada à l'inauguration de la Maison de l'Afrique, à Montréal

C'est demain mercredi 4 novembre qu'aura lieu l'ouverture officielle de Maison de l'Afrique, ayant pignon sur rue au 6256 Henri-Julien à Montréal.

Lieu de rassemblements, de promotion, de diffusion et d'accueil, l'Afrique s'y dévoilera dans tous ses aspects : culturel, artistique, touristique et commercial. Cinq espaces définiront cette véritable agora continentale : un musée-rencontre, une librairie-café, une galerie d'art, une boutique et un espace d'exposition.

"Ce projet voit le jour après cinq ans de préparation méticuleuse et grâce au soutien de nombreux collaborateurs, dont Yvan Asselin. Élaboré à la fois en terre d'Amérique et d'Afrique, cet endroit est le fruit d'échanges fructueux entre l'ici et cet ailleurs aux mille visages", explique Mariam Sy Diawara, présidente - fondatrice de la Maison.


"À Montréal, il y a beaucoup d'Afrique, mais pas de lieu de
convergence.
Notre Maison permettra de rassembler les curieux et passionnés
de
l'Afrique dans un espace voué à la découverte de ce continent, sa
beauté,
sa convivialité, sa diversité".

AGIR pour le Développement Canada, par l'entremise de son Président Philippe Régnoux, sera présente à l'événement.

lundi 26 octobre 2009

Crédits carbone : développer l’expertise africaine

Coordonné par le PNUE, le programme CASCADe va être lancé l'an prochain en Afrique subsaharienne. Il vise à développer l’expertise africaine en matière de génération de crédits carbone dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bio énergie.


Le programme CASCADe a l’ambition de développer l’expertise africaine en matière de génération de crédits carbone dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bio énergie. Il apportera son aide à des projets pilote tels que plantation commerciale, reboisement communautaire et bio carburants, « afin de créer de nouvelles opportunités dans le Mécanisme de Développement Propre (MDP) et le marché de la compensation volontaire ».

Dans chacun des sept pays cibles (Bénin, Cameroun, République Démocratique du Congo, Gabon, Madagascar, Mali et Sénégal), CASCADe aportera une aide aux institutions nationales à travers des ateliers de formation, une assistance technique aux porteurs de projets, et un transfert de connaissances qui devrait faciliter la coopération entre les acheteurs et les vendeurs de crédits.

Coordonnée par la division Technologie, Industrie et Économie du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE-DTIE), la réalisation du programme sera menée conjointement avec le Centre Risoe du PNUE (dédié au problème d’environnement et d’énergie), le BioCarbon Fund de la Banque Mondiale, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), et l’Office National des Forêts (ONF). Budget estimé : 5 millions de dollars sur 3 ans. La contribution du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est fixée à 2,9 millions de dollars, soit 58 % du coût total.

vendredi 16 octobre 2009

Vidéo : Philippe Régnoux présente la mission d'AGIR au Togo

Le Président d'AGIR pour le Développement Canada, et initiateur du programme d'entrepreneuriat équitable forMISSION, nous présente la mission de l'antenne d'AGIR au Togo.

AGIR pour le Développement Togo va en effet procéder au premier recrutement des candidats africains au programme dès cet automne 2009.

vendredi 9 octobre 2009

Sénégal : Un exemple de formation à la gestion d'entreprises

Le site web du quotidien Sénégalais, Le Soleil, rapporte une initiative fort intéressante qui s'est déroulée cette semaine et qui consistait à faire participer 50 opératrices économiques sénégalaises à une session de gestion, organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), le Bureau international du travail (Bit), et L’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Entrant dans le cadre d’un programme intitulé « Gérez mieux votre entreprise (Germe) », la formation visait à renforcer les compétences managériales des bénéficiaires qui sont issues de l’antenne nationale du réseau des associations professionnelles et des femmes opératrices de l’Uemoa.

167 femmes de l’Uemoa ont déjà bénéficié de la formation. Le ministre d’Etat, ministre de la Famille, de l’Entreprenariat féminin, de la Micro finance du Sénégal s’est réjouie de la formation, soulignant que les exigences du marché international imposent plus que jamais aux entrepreneurs la connaissance, la maîtrise et le respect des normes de qualité.

source : Le Soleil.sn

lundi 28 septembre 2009

Le programme forMISSION se développe au Togo

C'est grâce aux efforts soutenus de Corinne Lawson (photo ci contre) que l'équipe de l'association "Voisins Mondiaux", installée à Lomé, a décidé de prendre part au développement du programme forMISSION au Togo.

Corinne Lawson est actuellement conseillère emploi coordinatrice et médiatrice en France. Elle a travaillé 4 ans sur la problématique de l’immigration avec la Croix Rouge, et se montre très structurée sur toutes les questions liées aux mouvements de populations, au statut des étrangers, tant sur le plan juridique que psychosociologique, et ce grâce notamment à la recherche qu'elle a effectuée il y a quelques années dans le domaine de la médiation interculturelle.

Corinne Lawson, au sein d'AGIR pour le Développement, a pour mandat de coordonner les travaux de développement du programme forMISSION au Togo.
Elle agit en étroite relation avec la Vice-présidente d'AGIR pour le Développement Canada, Eglantine Hontanx, responsable des antennes promouvant le programme forMISSION à l'étranger.

ForMISSION à Lomé : Une équipe diversifiée

L'association "Voisins Mondiaux", comme antenne du programme forMISSION au Togo, aura pour mission de procéder à la publicisation du programme auprès des médias locaux et de recevoir les premières candidatures de porteurs de projets d'entreprise.

L'antenne togolaise du programme forMISSION est composée de personnalités aux profils très variés :

Le Docteur Yves d'Almeida

La direction de l'équipe sera assurée par le docteur Yves d'Almeida, Médecin spécialiste en gastro-entérologie au Centre Hospitalier Universitaire de Lomé et membres de l'équipe VIH/sida au sein du Bureau de la Banque Mondiale, à Lomé.

L'équipe compte également dans ses rangs la présence de Norah Creppy, Chargée de l’Administration et des Finances au Bureau de la Banque Mondiale à Lomé depuis 1990, du photographe Pierre Akué, et du professeur Komla Aziagbe.

Le processus de recrutement des premiers candidats démarrera dans le courant du mois d'octobre.

Précisons également qu'AGIR pour le Développement Canada, grâce aux efforts déployés par Laurence Bulot, va fournir à l'association "Voisins Mondiaux" du matériel informatique afin de mener à bien sa mission pour le programme forMISSION.

lundi 21 septembre 2009

Entrepreneuriat : L’Afrique parie sur le «green business»?

L’association Alternatives Nord-Sud/Sud (ALTERNOSS) en partenariat avec UBIFRANCE, PFAC et Dirigeantes sans frontières vont organiser jeudi et vendredi prochain à Paris un colloque et un forum d’affaires visant à impulser les économies africaines dans le développement d’entreprises et de produits écologiques. Ce forum se déroule à quelques mois des négociations climatiques de Copenhague qui statueront sur les politiques à adopter par les Etats africains et du reste du monde pour apaiser les effets des changements climatiques.

Le green business devrait ainsi constituer une opportunité pour l’Afrique de créer des éco-entreprises qui, réunies sur une plate-forme d’affaires adéquates pour les échanges avec celles du nord, permettront de développer un entreprenariat soucieux de l’impact écologique de leurs industries sur la terre.

Inutile de préciser que le programme d'entrepreneuriat équitable forMISSION s'inscrit de plein-pied dans cette logique.

Source : gaboneco

lundi 14 septembre 2009

AGIR Canada récolte des ordinateurs usagés pour le Togo

AGIR pour le Développement Canada a entamé, depuis quelques jours, une récolte d'ordinateurs portables d'occasion pour les envoyer à son antenne du Togo, à Lomé.

Laurence Bulot, qui coordonne la récolte au sein d'AGIR Canada, a déjà obtenu plusieurs offres de matériel. La récolte sera clôturée autour du 20 septembre prochain.

Le matériel sera ensuite acheminé au Togo, via la France, par le biais de "porteurs" individuels.

Ces ordinateurs vont être utiles à l'antenne togolaise d'AGIR pour lancer cet automne la campagne de recrutement des premiers candidats au programme ForMISSION.

Deux antennes d'AGIR ont été constituées cet été, en Afrique : une au Togo et une au Bénin.

L'antenne d'AGIR au Togo est coordonnée sous la supervision conjointe de Corinne Lawson et de Yves d'Almeida, et l'antenne du Bénin par Candace Bélogoun.

La coordination du programme ForMISSION, en Afrique, est assurée par Eglantine Hontanx, Vice-présidente d'AGIR Canada.

Pour offrir un ordinateur d'occasion à AGIR : contactez Laurence Bulot à laurence.bulot@gmail.com

lundi 17 août 2009

Promouvoir la microfinance sociale en Afrique : l'exemple Pamecas

Le trésorier d'Agir pour le Développement Canada, Simon Cicolella, qui est actuellement en vacances en Mauritanie, m'a écrit la semaine dernière pour nous informer qu'il a rencontré à Saint-Louis un représentant d'un organisme sénégalais de microfinance qui soutient des projets de petits entrepreneurs, et notamment des femmes, en leur permettant l'accès au crédit pour développer leurs projets.

L'organisme en question a pour nom Pamecas, et voici leur site internet : http://www.pamecas.org/performance.html

Simon a donné son contact à la personne rencontrée et attends de ses nouvelles prochainement par courriel.

Concernant les questions de microfinance en Afrique, je vous invite également à lire l'entretien accordé par Jacques Attali au journal de la finance africaine Les Afriques le 6 août dernier. Il apporte notamment un éclairage intéressant sur les dérives potentielles de la microfinance.

Le prochain Conseil d'administration d'Agir Canada est fixé au 8 septembre prochain.

mardi 4 août 2009

Entrepreneuriat : Un nouvel exemple de coopération entre le Québec et l'Afrique

Programmes de formation spécialisés au Cameroun et au Québec, création d’une micro-entreprise de valorisation des résidus du bois, mise en valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL), et élevage d’escargots géants. Initiative originale qu'Agir pour le Développement Canada veut saluer.

Programmes de formation spécialisés au Cameroun et au Québec, création d’une micro-entreprise de valorisation des résidus du bois, mise en valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL), et élevage d’escargots géants. Plusieurs pistes prometteuses ont émergé de la mission de développement international réalisée par la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean (FMLSJ), le Cégep de Saint-Félicien et la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets du 13 au 25 juillet dernier.

« Le but de notre séjour au Cameroun était d’identifier les pistes de développement à suivre et de structurer un plan d’action avec les acteurs locaux », a déclaré Colette Robertson, présidente de la FMSLJ. Pour y parvenir, trois ateliers réunissant plus de 50 intervenants ont été réalisées, sur les besoins de formation à Yaoundé, sur les résidus forestiers à Lomié et sur les produits forestiers non ligneux (PFNL) à Kribi.

FORMATION, TECHNOLOGIE ET MARKETING

Selon Stephane Turcot, directeur général de la FMLSJ, « les acteurs locaux sont mobilisés pour que les forets modèles (FM) fonctionnent. Ce ne sont pas les idées qui manquent, mais les gens ont besoin de résultats concrets pour continuer à croire au concept ».

Par exemple, un projet de confection de stylos de bois haut de gamme a démarré dans la FM de Dja et Mpomo en janvier 2009. Les profits générés avec ce projet pourront ainsi être réinjectés dans la confection d’autres produits provenant des résidus du bois tels la confection de ruches d’abeilles ou des escargotières.

Les escargots ont la cote au Cameroun, car du côté de la FM de Campo Ma’an, un projet de recherche a permis de domestiquer 25 escargots, qui après deux années, forment maintenant une population de 6000 individus!

Cette initiative est entre autres supportée par la Plateforme des femmes rurales du Cameroun(PLAFERCAM) regroupant 136 organisations qui mobilisent plus de 1000 femmes ayant pour but le développement rural des collectivités. « Nous travaillons particulièrement sur la mise en valeur des PFNL qui en plus de valoriser nos connaissances ancestrales et celles des autochtones, offre un très fort potentiel de création de richesse », a commenté Hélène Eboto, présidente de la PLAFERCAM.

Plusieurs idées de projets de mise en valeur de résidus du bois et des produits forestiers non ligneux sont sur la table. Certains sont mémé déjà en branle, mais des maillons faibles persistent dans les milieux éloignés : la formation, la technologie et le marketing.

« Les ateliers de Lomié et de Kribi ont permis de constater que des idées de projets porteurs d’avenir n’auraient besoin que des équipements adéquats pour produire commercialement des stylos, des huiles essentielles ou des escargots et ainsi créer de la richesse localement. Par ailleurs, une bonne connaissance des marchés et des formations permettra de tirer le plein rendement des ressources naturelles abondantes », a ajouté M. Turcot. Pour ce faire, des formateurs pourraient être formés au Cameroun et, au besoin, des étudiants pourraient venir chercher des formations spécialisées au Québec.

Cette mission a été réalisée dans le cadre du partenariat entre le FMLSJ et les forêts modèles camerounaises (Dja et Mpomo, Campo Ma’an) et le Réseau africain de forêts modèles (RAFM). Le financement provenait du Réseau international des forêts modèles de Ressources naturelles Canada.



Contact : Guillaume Roy
418-275-5386 poste 392
guillaume.roy@foretmodeledulacsaintjean.ca

Eglantine Hontanx nommée Vice-présidente d'Agir Canada

A la suite de la démission de son poste d'administratrice, le mois dernier, et ce pour des raisons personnelles, Stéphanie Guérette a été remplacée à la Vice-présidence d'Agir pour le Développement Canada par Eglantine Hontanx, lors du Conseil d'administration en date du 13 juillet dernier.

Eglantine Hontanx, qui exerce actuellement la direction générale de l'hôtel Gault, à Montréal, a intégré Agir pour le Développement Canada l'an dernier en prenant la responsabilité des relations avec les autorités gouvernementales des pays dont seront issus les porteurs de projets candidats au programme forMISSION.

Eglantine Hontanx, à titre de Vice-présidente d'Agir pour le Développement Canada, aura notamment en charge la structuration effective du programme forMISSION dans les premiers pays cibles que sont : le Togo, le Gabon et le Bénin.

Voici le message qu'a adressé Eglantine Hontanx à la suite de sa nomination :

"C'est avec joie et et un immense sentiment d'honneur que j'accepte le poste de vice-présidente au sein de Agir pour le développement Canada . A cette occasion je remercie sincèrement les membres du CA et m'engage à tout mettre en oeuvre pour me montrer a la hauteur de la confiance qu'ils me témoignent.

Avant toutes choses, mes pensées vont à celles et à ceux, des pays du sud, qui ne se demandent non pas ce que leur gouvernement peut faire pour eux mais qui ont à coeur d'oeuvrer de leur propre initiative afin de participer activement au développement de l'économie de leur pays.

C'est à celles et ceux ainsi engagés, animés de la conviction que la qualité de leur avenir dépend de leurs actes et de leurs efforts, que s'adresse le programme forMISSION.

Le programme leur offre la possibilité d'acquérir dans un pays du nord ,tel que le Canada, les connaissances et compétences qui leur permettront de créer leur propre entreprise et par voie de conséquence de dynamiser l'économie de leur pays.

Je souhaite longue vie et pérennité au programme forMISSION, m'engage, au titre de vice-presidente, à m'assurer de la bonne évolution du programme et à apporter mon soutien au président Philippe Regnoux dans la coordination des diverses tâches à réaliser pour mener a terme le programme et le promouvoir auprès des pays volontaires."
Eglantine Hontanx

samedi 25 juillet 2009

Un organisme canadien promeut l’entrepreneuriat coopératif en Afrique


Dans le cadre de ses activités de promotion et de sensibilisation entrepreneuriales, Chantier d’Afrique du Canada (CHAFRIC) invite le public à participer à son rendez-vous mensuel de réseautage dénommé ‘’Espace d’Affaires’’. La rencontre se tiendra le jeudi 30 juillet, à compter de 17h30, au 2727 de la rue Ontario Est, plus précisément dans les locaux de Style Afrique Coop, une coopérative de travail créée par un groupe de femmes.

La coopérative de travail Style Coop est née d’un besoin de créer un environnement propice à la réflexion, à la solidarité et à l’entraide. Au fil des rencontres et vu les défis reliés à l’intégration socio économique de ses membres, le désir de se prendre en mains avec le but ultime de se procurer des emplois à plein temps a pris le dessus. L’originalité de Style Afrique Coop tient aussi du fait que la coopérative regroupe des personnes de diverses origines ethniques, y compris des québécoises. Ce qui, en soi, est un bon signe d’intégration sociale. En raison de cette vision, CHAFRIC a choisi cette coopérative comme modèle d’entreprise d’économie sociale dans la communauté africaine. C’est du reste à ce titre que Style Afrique Coop a été désigné Entreprise vedette à ‘’Espace d’Affaires’’ de ce mois de juillet.

L’entrepreneuriat coopératif est-il une alternative à l’intégration socio économique des communautés ethnoculturelles? C’est une des questions à laquelle les participants tenteront de répondre. À la lumière de l’initiative de ce groupe de femmes, l’entreprise collective est à considérer. Pour informer le public de cette opportunité, Chantier d’Afrique du Canada associe dans sa Tribune des invités les représentants du Fonds d’Investissement Local (Filaction), du Réseau de la Coopération de Travail du Québec (RÉSEAU), de la corporation de développement économique communautaire (CDEC Plateau Mont-Royal), ainsi que de la Coopérative de Développement Régional (CDR Montréal-Laval).

Source : Jean Pierre Wafuana

Agent de liaison4080, rue Wellington, bureau 209, Montréal (Québec) H4G 1V4 Téléphone : (514) 767-6200 – Télécopieur : (514) 767-6840 Site Internet : www.chafric.ca – Courriel : info@chafric.ca

lundi 20 juillet 2009

Des Québécois de la Mauricie s'engagent pour l'entrepreneuriat en Afrique


Après avoir piloté dans le passé des dossiers d'envergure régionale, provincial puis national, voici que la SADC (Société d'aide au développement des collectivités) Centre-de-la-Mauricie ajoute une autre corde à son arc: elle vient de signer un partenariat de trois ans avec un organisme du Mali.

Avec ses partenaires, l'Association jeunesse action (AJA) Mali et le Carrefour Canadien International, la SADC contribuera à développer une vision entrepreneuriale chez les jeunes hommes et femmes de 18 au 35 ans de ce petit pays d'Afrique de l'Est de 9 millions d'habitants.

L'entente a été signée en juin dernier à Shawinigan mais Simon Charlebois et Sylvie Lavergne, respectivement directeur général et directrice du développement et des communications à la SADC, avaient préalablement effectué un séjour exploratoire de trois semaines au Mali ce printemps. «Notre travail consistera beaucoup en du coaching et du mentorat auprès des représentants de l'AJA Mali. On va utiliser notre réseau de contacts», indique Sylvie Lavergne.

Directeur exécutif de l'AJA Mali, Souleymane Sarr a profité de son passage ici pour mettre en contexte la réalité économique et sociale de son pays. «En quelque sorte, tout le monde est entrepreneur au Mali mais ce sont des entreprises de ruelle où la clientèle est exclusivement de proximité et où on fabrique et vend des produits utilitaires pour survivre.»

La SADC verra donc d'ici 2011 à initier les entrepreneurs maliens aux questions relatives aux études de marché, aux techniques de promotion et de distribution ainsi qu'au contrôle de la qualité. Quelques Maliens sont déjà venus en Mauricie il y a quelques semaines et d'autres suivront d'ici la fin de l'entente. Parallèlement, les partenaires communiquent essentiellement par Internet, via vidéoconférence même quelquefois.

M. Sarr a fait à ce propos un rapprochement avec la réalité de Shawinigan qui apprivoise elle aussi l'ABC de l'entrepreneuriat après le règne glorieux mais patriarcal de la grande industrie. «L'esprit entreprenarial existe dans les deux cas mais à des degrés différents», a-t-il mentionné sous l'œil approbateur de Simon Charlebois.

Le directeur général de la SADC explique que la préparation d'un plan d'affaires pour un apprenti entrepreneur ne diffère pas tellement que l'on soit en Afrique ou au Québec. M. Charlebois estime en outre que ce partenariat avec le Mali est une opportunité pour les PME shawiniganaises de mettre les pieds sur le continent africain. «Ce n'est ps une collaboration à sens unique», assure-t-il.

lundi 6 juillet 2009

Un série documentaire sur des entrepreneurs originaux en Afrique

Tanzanie, Zambie… L'entrepreneuriat social, c'est aussi l'affaire des pays émergents. Pour preuve, la série que lance la maison de production britannique RockhopperTV, dont les cameramen sont partis dans huit pays du monde pour dresser le portrait de ces nouveaux entrepreneurs. Grâce au blog du producteur Alex Seaborne, il est possible de suivre les tournages étape par étape.

Nouveau pays, nouvelle initiative d'entrepreneuriat social, en Tanzanie cette fois. RockopperTV fait un détour par l’entreprise Apopo qui dresse des rats capables de détecter des mines enfouies.

En Zambie, pays d’Afrique australe, la maison de production est partie à la rencontre des Riders for Health, qui réparent des motos pour faciliter les déplacements médicaux dans les zones éloignées. Les deux fondateurs, fans de ces engins, étaient «frustrés de voir autant de motos inutilisables parce que les motards ne savent pas les entretenir», raconte Alex Seaborn, producteur de la série.

Pour découvrir cette série de reportages, un peu de patience... Il faudra attendre 2010 avant la diffusion sur la chaîne d’information en continu BBC World.

Visitez le blog de la société de production qui produit ces documentaires : http://www.rockhopper.tv/blog/?cat=11

lundi 22 juin 2009

Agir Canada : état d'avancée du projet forMISSION à la mi-2009

Chers amis d'Agir,

C'est avec grand plaisir que je vous invite à découvrir cet article écrit à plusieurs mains, alors que nous abordons la grande parenthèse estivale et que de bonnes nouvelles nous parviennent depuis le continent africain.

Je laisse donc le soin à certains de nos membres exécutifs de faire état de l'avancée de leurs travaux à cette heure.

Vous en souhaitant bonne lecture !


Philippe Régnoux, Président d'Agir pour le développement Canada

Le dernier CA d'Agir Canada, en date du 15 juin 2009, fut enthousiasmant

"La dernière rencontre du conseil d’administration d’Agir pour le développement Canada a été très enthousiasmante. Nous sommes en effet très satisfaits des avancées de ForMission au Togo qui, grâce à l’implication et l’efficacité de Corinne Lawson, est désormais doté d’un bureau de recrutement!

Cette nouvelle cellule a d’ailleurs déjà tenu sa première rencontre de travail, et nous attendons avec impatience le procès-verbal.

Nous avons dès à présent pris en note les besoins exprimés par ce bureau pour débuter au plus vite son travail :

- Besoin en matériel et support de communication : nous fournirons rapidement l’ensemble des documents suivants : Affiches (le CA proposera une ébauche, à adapter aux besoins locaux), Dépliants, Charte de l’entrepreneuriat équitable, Communiqué de presse, Dossier de presse.

- Besoin d’un local : nous suggérons aux membres du bureau de Lomé de se rapprocher d’associations qui pourraient leur mettre un local à disposition ou à moindres coûts.

- Besoin informatique : nous nous engageons à fournir le matériel informatique nécessaire au bureau de Lomé. Nous nous mettons immédiatement au travail pour proposer rapidement un formulaire-type qui sera rempli par les candidats qui souhaiteront faire partie du projet ForMission.

Voici donc ForMission concrètement lancé au Togo, qui rejoint ainsi le Gabon et le Bénin comme premiers pays d’implantation de ce projet innovant d’entrepreneuriat équitable !"

Laurence Bulot, Secrétaire d'Agir pour le développement Canada

Communications : Préparation d'un kit média pour démarrer le recrutement des candidats

"Au niveau des communications et de la promotion, nous finalisons présentement une trousse d'outils qui comprendra un guide promotionnel, un dossier de presse, une série de bandeaux ainsi qu'un document de présentation du projet forMission. Cette boîte d'outils sera accompagnée de la brochure ainsi que de la charte de l'entreprenariat équitable. En plus du blogue et du groupe facebook, tous ces outils de communication faciliteront les démarches de promotion, de visibilité, de recrutement et de financement. "

La vice-présidente d'Agir ainsi que responsable du comité communication,
Stéphanie Guérette


Relations diplomatiques & consulaires : Etre opérationnel sur les trois premiers pays partenaires en Afrique


"Trois actions essentielles seront menées dans les semaines qui suivent par le comité des relations diplomatiques et consulaires:

1. Pour les pays du Togo et du Bénin:
contacter les ministères des PME et autres ministères concernés par les projets de développement économique et leur adresser une présentation du dossier ForMission.

2.Pour les pays du Togo, Bénin et Gabon:
trouver les missions économiques et autres bureaux officiels actifs depuis le Canada, ou présents dans les pays concernés, qui oeuvrent déjà dans les échanges économiques entre l'Afrique et le Canada; et leur adresser une présentation du dossier ForMission.

3. Au Gabon:
mi juillet, après la fin de la période de deuil suivie par le Gabon suite au décès du président Haj Omar Bongo Ondimba, contacter les nouveaux ministères des PME et des finances en place et leur adresser de nouveau une présentation de projet avec un rappel des actions déjà menées au Gabon par ForMission avec le soutien officiel du ministère des finances.

De plus, identifier les associations ou organismes locaux actifs dans le développement et leur présenter également notre dossier. "

Eglantine Hontanx, Responsable des relations consulaires et diplomatiques

Trésorerie : Financer un premier déplacement en Afrique, fin 2009

Avec 818$ en caisse au 22 juin 2009, Agir pour le développement Canada est sur le point d'atteindre un de ses objectifs budgétaires pour l'année 2009 : récolter au moins 930$ grâce à la contribution financière de ses membres soit 34 cotisants au total. Ce montant, certes encore modeste, doit permettre à notre association d'apporter la preuve de sa capacité à mobiliser autour du projet forMISSION notamment auprès de bailleurs canadiens en vue de futures demandes de subventions.


Simon Cicolella, Trésorier d'Agir pour le développement Canada

samedi 20 juin 2009

Québec : accueil de délégués africains autour de l'entrepreneuriat

La Ville de Rivière-du-Loup a reçu la visite, mercredi dernier, d’une délégation africaine et leurs proches conseillers de la Ville de Québec, dans le cadre du séminaire « Vers une communauté entrepreneuriale », de la Commission permanente de l’Association internationale des maires francophones sur le développement durable et l’entrepreneuriat.

La Fondation de l’entrepreneurship et la Ville de Québec, qui ont organisé ce séminaire, ont accueilli huit personnes de différentes villes de l’Afrique pour un séjour sous le thème de l’entrepreneuriat. La Ville de Québec et la Fondation souhaitent qu’à la suite de leur séjour de quatre jours, les participants comprennent mieux l’entrepreneur, l’entrepreneuriat et le rôle qu’ils ont à jouer pour parvenir à une société plus entrepreneuriale. Pour arriver à cette fin, ils ont planifié des conférences, des formations ainsi que des ateliers d’échanges.

À la suite de ces rencontres, les délégués africains repartiront avec des méthodes et des exemples concrets d’implantation et de développement de l’entrepreneuriat pour une collectivité. Ils auront également pu saisir les avantages que chaque intervenant de notre milieu retire à entretenir une culture entrepreneuriale.

Sénégal : Les femmes expatriées s’engagent pour l'entrepreneuriat dans leur pays

L’Agence de Développement et d’encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Ade/Pme), en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (Oim), a procédé, le 15 juin dernier, au lancement du programme d’encadrement des migrantes sénégalaises vivant en Italie.

Cette séance de formation d’une quinzaine de jours, qui prendra fin le 06 juillet prochain, est assurée par le Groupe Expert International et est axée sur quatre modules à savoir : l’accès des femmes aux financements, la création d’entreprise, la gestion de la comptabilité et du marketing. Ce séminaire entre dans le cadre du programme de mobilisation des femmes migrantes originaires d’Afrique de l’ouest et de leurs communautés d’accueil en Italie (Wmida).

samedi 13 juin 2009

Parier sur les forces vives pour assurer un développement pérenne en Afrique


Le prochain Conseil d'administration d'Agir pour le Développement Canada se tiendra lundi, à Montréal.

Après quelques longues semaines d'absence, l'équipe exécutive se remet au travail afin de poursuivre le travail entrepris depuis quelques mois déjà pour mobiliser les équipes sur le terrain.


Au sujet des discussions, lundi : l'avancée des travaux au Togo et au Bénin, et la question cruciale du financement de nos activités à venir.

Je vous rappelle l'objectif, cet été, de notre organisation : réunir dans au moins deux pays d'Afrique Centrale ou d'Afrique de l'Ouest les premières candidatures d'entrepreneurs locaux, et trouver les fonds pour financer un déplacement, cet hiver, dans les pays concernés.

A la lecture, actuellement, du livre de Robert Calderisi, "L'Afrique peut-elle s'en sortir ?" (publié aux Editions Fides) je me rends compte, plus que jamais, de l'importance de soutenir activement les initiatives des forces vives dans les pays du continent africain, et de ne pas s'en tenir aux aides apportées par les organisations internationales pour considérer le développement comme viable.

La mort du président Bongo, cette semaine, au Gabon, risque de démontrer combien une jeunesse laissée de côté et dans la plus inconfortable frustation pendant des décennies peut conduire un pays au chaos...

Je ne le souhaite évidemment pas, mais je crois que notre démarche ne doit pas baisser en intensité.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

mardi 2 juin 2009

Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2008/09

L’édition 2009 couvre 47 pays d’Afrique, contre 35 l’an dernier. Les analyses montrent que la région est sévèrement touchée par la récession économique mondiale, mais qu'il y aussi de la place pour les initiatives macro-économiques innovantes. Je trouve cela très encourageant pour le projet forMission. Tour d'horizon.

Les auteurs de ce rapport anticipent cependant un rebondissement de la croissance à 4.5 pour cent en 2010. Dans les pays exportateurs de pétrole, elle devrait s’établir à 2.4 pour cent en 2009, contre 3.3 pour cent pour les pays importateurs nets de pétrole.

Louis Kasekende, économiste en chef de la BAfD, déclare en outre qu' « il ne faut pas désespérer. La décennie de réforme a permis de rendre la gestion macro-économique plus efficace et d’accroître la compétitivité des économies africaines. Les pays doivent donc renoncer à mettre en oeuvre des politiques qui restreindraient l’intégration du continent à l’environnement commercial et financier mondial ».

Plus positif encore, l’édition 2009 montre que l’Afrique est en meilleur position pour affronter la crise aujourd’hui qu’il y a dix ans. De nombreux pays ont entrepris des réformes économiques prudentes au cours des dernières années, ce qui a permis de renforcer l’équilibre fiscal et de ramener l’inflation en deçà de 10 %. Nombre d’économies ont aussi bénéficié d’un allègement considérable de leur dette, ce qui explique que la faiblesse du ratio service de la dette/exportations dans la plupart des pays.

Les PEA 2009 se tournent spécialement vers les innovations en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC). Ses auteurs concluent que, malgré un faible taux de pénétration de ces technologies, les applications innovantes se sont étendues à divers domaines, tels que la banque en ligne, les paiements électroniques, l’agriculture électronique, le commerce en ligne, l’administration en ligne et l’éducation à distance. Nombre de ces nouveaux outils favorisent l’amélioration de l’environnement des affaires en contribuant au développement des marchés, en réduisant les coûts et en permettant de surmonter les contraintes traditionnelles en matière d’infrastructures.

L'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale vont subir la crise des ressources naturelles

La croissance du PIB en volume des économies d’Afrique de l’Ouest devrait ralentir pour atteindre 4.2 pour cent en 2009, contre 5.4 pour cent en 2008 et 2007. Elle devrait ensuite se renforcer pour atteindre 4.6 pour cent en 2010. La plupart des pays de la région devraient voir la croissance des investissements publics et privés ralentir et les prix de matières premières baisser. Les envois de sommes d’argent par les émigrés devraient également diminuer.

En 2008, la croissance moyenne du PIB des sept pays d’Afrique centrale s’est établie à 5 pour cent, contre 4 pour cent en 2007. En 2009, la croissance du PIB devrait baisser fortement, à 2.8 pour cent, avant d’atteindre 3.6 pour cent en 2010. La réduction de la demande de pétrole et de minéraux va affecter la croissance des pays riches en ressources naturelles.

source : cfo-news.com

mercredi 8 avril 2009

FAST: le commerce durable rayonnera depuis Montréal


Eglantine Hontanx, l'une des membres actives d'Agir Canada, nous en parlait depuis longtemps, et devrait prochainement rentrer en contact avec eux pour nouer un éventuel partenariat : l'Alliance financière pour le commerce durable (FAST), organisation internationale qui met en lien petits producteurs et institutions financières, vient officiellement d'inaugurer son secrétariat, à Montréal.

Le rôle de l'organisme est de soutenir et développer la production et le commerce de produits "fabriqués de manière durable": un meilleur accès au financement et la création d'outils d'aide à la gestion seront ses principaux leviers pour aider les petits producteurs (agriculteurs et coopératives) dans les pays en développement.

L'organisme, présidé par Jason Potts, qui est également chargé de programme à l'Institut international de développement durable, a été mis en oeuvre par un regroupement d'entreprises et organisations, dont Citi Group, la Banque Mondiale et Starbucks.

En activité depuis un peu plus d'un an, FAST compte déjà une centaine de membres dans 26 pays: outre des cultivateurs (notamment de café) dans les pays en développement, FAST a bâti un réseau avec de nombreux acteurs internationaux du développement durable, tels que Transfair et le Forest Stewardship Council. Au Québec, Développement International Desjardins, Commerce équitable Oxfam-Québec, le Chantier d'économie sociale, Equiterre... figurent également parmi ses collaborateurs.

L'une des prochaines réalisations de FAST sera la mise en ligne, le mois prochain, d'une plateforme Web permettant de mettre en lien prêteurs et producteurs.

A Agir pour le Développement Canada : on soutient l'initiative !
Source : Novae.ca

mercredi 11 mars 2009

France : 5 millions d'euros pour aider les étudiants africains à créer leur entreprise au pays

La version française de forMission est lancée ; elle a un nom : « Entrepreneurs en Afrique »

Le projet de co-développement « Entrepreneurs en Afrique » visant à « favoriser l’insertion des diplômés africains dans leur pays », selon CampusFrance, a été lancé le mois dernier.

D’ici fin juin 2009, 25 projets de création de PME ou PMI à caractère technologique portés par des Africains seront sélectionnés et mis en relation avec une des 75 écoles d’ingénieurs du réseau n+i (d’autres pourront intégrer le projet à terme).

Ils recevront une enveloppe financière ainsi que des conseils pour le lancement de leur future entreprise par des étudiants et laboratoires de ces écoles d’ingénieurs. Le réseau d’écoles n+i est à l’origine du projet. Ce dernier a reçu le soutien financier du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire à hauteur de 3 millions d’euros sur les 5 millions d’euros au total pour trois ans.

Outre ce ministère et celui des affaires étrangères, le comité d’orientation du projet est composé de représentants de l’AFD (Agence française de développement), l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel), l’AUF (Agence universitaire de la francophonie), CampusFrance, Développement sans frontière, l’ACPI (association des conseils en propriété), le CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique) et l’Académie des technologies.

Cela démontre l'actualité et la pertinence de notre démarche avec forMission.

Il nous faut, à notre tour, convaincre les partenaires de s'associer à cet élan, ici au Canada.

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada

jeudi 26 février 2009

La dynamique forMission : faire de l'entrepreneuriat équitable un moteur de développement


Alors que le soutien à l'entrepreneuriat social mobilise l'attention de la Jeune chambre de commerce de Montréal à travers la publication, cette semaine, d'un mémoire consacré à l'entrepreneuriat social, le projet forMission poursuit son travail de promotion de l'entrepreneuriat équitable.

Précisons que si l'entrepreneuriat social se définit selon quatre éléments fondamentaux : réaliser une mission sociale (lutter contre l'exclusion, valoriser un territoire, développer un lien social...), générer des revenus et utiliser un modèle d'affaires (modèle économique viable, réponse à une demande, indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics...), innover (par son approche entrepreneuriale, par l'établissement d'un réseau social créatif et diversifié...), et diversifier ses partenaires et ses sources de financement de manière durable (engagement des parties prenantes...), l'entrepreneuriat équitable fait intervenir en plus de cela les notions d'"échange réciproque de savoir-faire" et de "juste redistribution des gains" entre partenaires d'affaires.

Communiquer pour mobiliser

Je rappelle que l'objectif d'Agir pour le Développement Canada, cette année, est de mobiliser un maximum de réseaux en Afrique francophone pour préparer le recrutement, en 2010, des premiers porteurs de projets participant à forMission.

Aussi, le Comité Communications d'Agir pour le Développement Canada, sous la direction de Stéphanie Guérette, s'apprête à publier un kit de présentation du projet forMission à destination de celles et ceux qui, durant l'année 2009, officieront comme "ambassadrices" et "ambassadeurs" du projet forMission.

A noter : le 11 mars prochain, à la Saga St-Denis (4525, rue St-Denis), se tiendra une rencontre avec le parrain d'Agir pour le Développement Canada, l'Honorable Jacques Saada, sur le thème de "L'engagement citoyen dans le cadre de la Francophonie".

Très bonne fin de semaine !

Philippe Régnoux
Président
Agir pour le Développement Canada


lundi 2 février 2009

Quand des Africains génèrent du capital-investissement pour d'autres Africains : le cas AFIG, au Sénégal

Papa Madiaw Ndiaye, fondateur et directeur général d’AFIG, qui vient de lancer un fonds de 150 millions de dollars, reste optimiste malgré la crise financière. Au contraire, pour lui, elle accroît les opportunités pour le capital-investissement. Une entrevue signée Chérif Elvalide Seye, du journal "Les Afriques".

Les Afriques : Advanced Finance & Investment Group a lancé à Dakar un nouveau fonds. Qu’est-ce que AFIG ?

Papa Madiaw Ndiaye : AFIG, est une société de gestion de fonds d’investissements de droit mauricien créée en 2005, basée à Dakar et ayant des bureaux à Johannesburg (Afrique du Sud), et à Washington (Etats-Unis.). La stratégie d’AFIG repose, d´une part, sur le concept du « fonds intelligent ». Ce concept se définit comme une alliance entre la prise de participation dans le capital d´une société et l´accompagnement de celle-ci avec des conseils financiers et opérationnels de la part de l’équipe AFIG.

D’autre part, AFIG, grâce à une équipe mue par un souci constant d´excellence, combine la maîtrise des meilleures pratiques internationales en gestion financière, à une connaissance approfondie du tissu économique de sa zone d’intervention. Elle offre une expertise avérée en matière d’investissement en capital en Afrique, gage d’un rendement financier conséquent pour les investisseurs et source de forte valeur ajoutée pour les entreprises dans lesquelles investissent les fonds gérés par AFIG.

LA : Quelle est la spécificité d’ACRF, lancé en décembre à Dakar ?

PMN : Atlantic Coast Regional Fund, ACRF, le premier fonds lancé par l’équipe d’AFIG, a une capitalisation cible de 150 millions de dollars (soit environ 75 milliards de francs CFA) dont la moitié a été souscrite et provient d’investisseurs institutionnels internationaux de renom ayant une expérience inégalée dans le lancement de fonds en Afrique. Il s´agit de la Société africaine de réassurance (Africa Re), de la Banque africaine de développement, du groupe britannique de la CDC, de la Banque européenne d’investissement (BEI), du Fonds finlandais pour la coopération industrielle (FINFUND), de la Société financière internationale (SFI) ainsi que des associés d’AFIG. La libération totale du capital ciblé interviendra à l´issue du « second closing ».

Le fonds ACRF vise les entreprises de taille moyenne et en forte croissance opérant en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. La zone d’intervention d’ACRF couvre géographiquement 29 pays, dont sept pays-clés que sont, en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, et en Afrique centrale, le Cameroun, l’Angola et la RD du Congo. ACRF est un fonds généraliste qui s’intéresse plus particulièrement à l’agroalimentaire, à l’énergie, aux entreprises industrielles, aux institutions financières et aux entreprises opérant dans les infrastructures et secteurs liés tels que les transports et la logistique.

LA : La décision d’ouverture a été prise avant la crise financière mondiale. Quel sera l’impact de cette crise sur les projets d’investissement ?

PMN : Effectivement, la première levée de fonds d’ACRF est intervenue en juillet 2008, quelques mois avant la crise financière que nous traversons. Le second closing du fonds, prévu avant la fin du premier semestre 2009, subira très certainement l’impact de cette crise du fait de la raréfaction des ressources financières et d’une plus grande frilosité des investisseurs.

Toutefois, il est à noter que, plus que jamais, les entreprises africaines ont besoin de capitaux pour renforcer leurs activités et accroître ainsi leur compétitivité. Face aux ralentissements des investissements étrangers, exception modérément faite des capitaux arabes, les banques et autres institutions financières telles que les fonds d’investissements présents sur le continent seront en première ligne pour satisfaire cette demande. Le capital-investissement, en apportant des financements à moindre coût, a donc de beaux jours devant lui. Les fonds les plus avisés concentrent leurs plus gros investissements durant les périodes les plus basses du cycle économique (business cycle) qui sont souvent synonymes de crises et pendant lesquelles les prix moyens des actifs financiers sont à leurs plus bas niveaux.

LA : Mais comment allez-vous ajuster vos prévisions de mobilisation de ressources financières ? Les réduirez-vous à la baisse ?

PMN : La nature des investisseurs potentiels ciblés pour la deuxième levée de fonds d’ACRF a été revue. En effet, nous nous concentrerons moins sur les sociétés touchées par la crise telles que les hedge funds, particulièrement aux Etats-Unis. Nous allons mettre l´accent sur les banques multilatérales de développement, les institutions financières du Moyen-Orient ainsi que les institutions financières africaines telles que les sociétés d’assurances et les caisses de sécurité sociale.

LA : Pourquoi ACRF a-t-il choisi d’investir en Afrique ?

PMN : Mes associés et moi-même sommes originaires d’Afrique. Nous partageons la même ambition pour le continent. Mais au-delà de l’élan pro-africain, l´attraction pour cette région s’explique à plusieurs niveaux : d’abord par une croissance annuelle récente de plus de 6% avec des mutations économiques profondes et une restructuration du tissu industriel et entrepreneurial. L’Afrique est aussi le continent le moins servi par les flux de capitaux internationaux, et cette rareté des capitaux peut représenter pour des investisseurs avertis et rigoureux une intéressante opportunité.

dimanche 25 janvier 2009

Un reportage télé sur la mission d'Agir pour le Développement au Gabon

Voici un reportage sur la coopération entre Oyem et Clermont : un film réalisé du 8 au 15 janvier dernier à Oyem, au Gabon, par l'équipe de télévision de TV8 Clermont-Ferrand lors de la mission d'évaluation de la coopération Clermont-Oyem.

2 autres films concernant les missions d'Agir au gabon doivent être mis en ligne très prochainement.

Encore toutes les félicitations d'Agir Canada à Agir pour le Développement, en France, pour ces réalisations concrètes et ces belles images d'espoir.

lundi 19 janvier 2009

Agir se rapproche de la fondation Art'Hum

Agir pour le Développement Canada entame son travail de partenariat avec des associations locales Montréalaises pour développer un réseau d'ambassadeurs du projet forMission.

Elle vient de nouer un contact très prometteur avec la fondation Art'Hum, qui vient d'installer ses locaux au 4525 de la rue St-Denis, en plein coeur du Plateau Mont-Royal, à Montréal.

Cette fondation est un organisme à but non lucratif travaillant à la multiculturalité philanthropique des quatre coins du monde. Elle compte ainsi organiser des évènements, tels des spectacles, des expositions, des rencontres, et reverser une partie des recettes à des organismes de bienfaisance.

La philosophie humaniste qui nourrit cette initiative et les retombées concrètes des activités menées en faveur du développement local ont suscité l'intérêt des membres présents lors de la dernière assemblée générale d'Agir.

Le Conseil d'administration d'Agir va étudier, ce jeudi, la faisabilité d'une telle collaboration.

mardi 13 janvier 2009

Vidéo : les voeux de Philippe Régnoux pour Agir en 2009

Philippe Régnoux, Président d'Agir pour le Développement Canada, présente ses voeux pour la nouvelle année et expose les enjeux qui attendent le projet forMission en 2009.