dimanche 30 septembre 2007

Transports au gabon, un déficit flagrant de moyens

Ainsi que l’atteste un cadre de la Direction des Transports terrestres, très peu d’études sont menées et les chiffres disponibles ne sont pas toujours d’actualité. Ainsi, un tableau fourni par ce cadre établit des pointages jusqu’en 2005 mais pour certaines catégories, les relevés les plus récents datent de l’année 2000. Il n’y a par exemple aucun chiffre sur les navires en mouvement depuis 2001 et il en de même pour les compagnies aériennes desservant le pays ou pour le nombre de véhicules immatriculés à Libreville.


Le Gabon est l’un des pays d’Afrique les mieux dotés en infrastructures aéroportuaires. C’est évidemment dû à l’insuffisance du réseau routier et à la difficulté de pratiquer la route durant une bonne partie de l’année, notamment durant la saison des pluies.

Avec 9 170 km de routes dont 936 km seulement sont bitumées et 7 600 km en latérite, le Gabon manque cruellement de routes aisément carrossables. Pourtant, la route est le mode de transport dominant au Gabon. Il assurerait 80 à 90% du transport des personnes et des biens et constitue le seul moyen d’accès à la plupart des communautés rurales.

Ces manquements n’en font pas moins du transport routier la branche la plus sollicitée par les petits investisseurs. De nombreux gabonais ou même des africains d’autres nationalités vivant au Gabon, ont envahi le secteur du transport routier. Lorsqu’ils ne mettent pas en circulation un taxi, ils investissent dans le transport des voyageurs vers les villes de l’intérieur ou alors, avec une voiture d’occasion, se lancent dans le “clando”.

Certains promoteurs n’hésitent pas à lancer des flottes entières de minibus dans ce secteur, à l’instar de M. Ndong Sima, connu pour avoir le plus grand parc de véhicules desservant la province du Woleu-Ntem.

Dans les grandes agglomérations du Gabon, telles que Libreville, on compte de nombreux taxis. La capitale gabonaise aurait ainsi près de 5000 taxis. Chacune de ces voitures rapporte à leur propriétaire une recette journalière moyenne de 30 000 F CFA environ.

Le transport terrestre est subdivisé en plusieurs catégories qui comprennent :

1- Les transports exceptionnels qui concernent les colis lourds, surdimensionnés ne respectant pas les règles du code de la route en matière de dimensions (grumiers, semi-remorques, etc) ;

2- Les transports spéciaux comprenant les véhicules qui ne peuvent circuler sur la voie publique qu’en fonction d’une autorisation spéciale devant être emportée lors des courses effectuées.

3- Les transports de marchandises qui comprend tout mouvement de marchandises.

Je vous conseille la lecture intégrale de l'article consacré à cette question des transports au Gabon, en vous rendant sur le site de gaboneco.com.

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