lundi 3 mars 2008

Gabon : Les défis de l’aquaculture

Face aux défis de l’autosuffisance alimentaire et de la diversification de l’économie, le gouvernement mise également sur le développement de l'aquaculture. C'est dans cette perspective que le vice-premier ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Georgette Koko, a ouvert vendredi dernier à la station piscicole de la Peyrie à Libreville, la Journée de la promotion de l’aquaculture au Gabon sous le thème «une aquaculture viable pour contribuer à la sécurité alimentaire».

Réunis vendredi dernier à la station piscicole de la Peyrie, un quartier de Libreville, Emile Doumba, ministre gabonais en charge de la Pêche, Son Excellence Motoi Kato, ambassadeur du Japon au Gabon et la vice premier ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Georgette Koko, ont parrainé la première journée de la promotion de l’aquaculture au Gabon.

Ouverte sous le thème « une aquaculture viable pour contribuer à la sécurité alimentaire », il s’est agit de promouvoir l’activité aquacole au Gabon pour faire face aux défis de l’autosuffisance alimentaire, de la diversification de l’économie gabonaise et de la lutte contre la pauvreté et l’exode rurale.

Le ministre Emile Doumba a expliqué que l’essor de l’aquaculture permettrait la création d’emplois stables et une certaine autosuffisance alimentaire. Il s’agirait selon le ministre, d’une alternative très prometteuse, susceptible de combler les écarts qui se creusent entre l’offre et la demande mondiale en poissons comestibles. Selon lui, « le développement de l’aquaculture devrait contribuer à freiner l’exode rural par le biais notamment d’un encouragement à l’initiative privée ». En outre, le développement de cette activité permettrait une certaine sécurité alimentaire, particulièrement en zones rurales où le déficit en protéines animales est plus marqué.

Le diplomate japonais a ensuite évoqué le partenariat qui lie le Japon et le Gabon par la mise en place de micro projets locaux contribuant à la sécurité humaine. Ce partenariat a déjà été concrétisé par la mise en place de trente deux projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de la pêche. Le Japon qui jouit d’une expertise avérée en matière d’aquaculture serait prêt à apporter son assistance au Gabon pour aider au développement de ce secteur afin d’améliorer les conditions sociales et économiques en milieu rural et péri- urbain.

Le président des promoteurs privés, Edouard Diba Ngoulou, a exhorté le gouvernement à aider les promoteurs privés locaux à relever les défis de l’aquaculture au Gabon, notamment par la réalisation des études de faisabilité des projets, le renforcement de l’assistance technique, la contribution à la mise en place des groupements d’intérêts économiques, l’exonération des taxes douanières et fiscales, l’allègement et la facilitation des formalités d’accès aux crédits ainsi que la réduction des taux d’intérêts aux crédits.

source : gaboneco.com

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