jeudi 2 août 2007

Le Gabon songe déjà à l'après-pétrole et à exploiter son "or vert"

Le gouvernement gabonais a compris que la seule façon d’éviter une dégradation des finances publiques, c’est de composer avec la bonne gouvernance, le développement durable, mais aussi la richesse forestière.

L'économie gabonaise dépend étroitement des matières premières. Or, sa production pétrolière a entamé son déclin en 1997 et, sauf découverte de nouveaux gisements, la question de l'après pétrole se posera sérieusement pour le Gabon à l'horizon d'une dizaine d'années.


C’est ainsi que le gouvernement gabonais se lance à préserver la biodiversité, le président français Sarkozy en visite au Gabon, a été invité à visiter la forêt de la Mondah à la rencontre d'organisations non gouvernementales : la Wildlife conservation society (WCS), le World wild fund for nature (WWF), avec lesquelles l'Agence française du développement a signé un accord de partenariat, et des ONG locales.


WCS et WWF participent à la gestion des parcs nationaux du Gabon et à la valorisation de son patrimoine forestier.

Le Gabon (1,4 million d'habitants selon l'Onu) est en Afrique un pays pionnier en matière de préservation de la forêt.
Ses 13 parcs nationaux s'étendent sur plus de 10% de la forêt équatoriale gabonaise, qui, elle-même, couvre environ 80% des 268.000 km2 du territoire gabonais - c'est la deuxième forêt de ce type dans le monde après la forêt amazonienne, un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique.


source : congoplus

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