samedi 14 juillet 2007

Gabon : les enjeux de l'après-pétrole

J'ai découvert ce matin une analyse très pertinente sur l'après-pétrole au Gabon dans un article signé Muriel Devey, intitulé "Gabon : un après-pétrole qui se met lentement en place" et publié sur le site d'Afriqu'Echos Magazine.

Certains élements concernent notre projet forMISSION au plus haut point.

On apprend en effet que, "dans le secteur tertiaire, le gouvernement gabonais mise sur les services financiers (banques, assurances), déjà bien développés, les transports, en particulier aériens et les télécommunications, l’objectif étant de faire du Gabon une sorte de hub dans la région".

Mais on découvre surtout que le gouvernement gabonais cherche "à parfaire le cadre des affaires, [... et à] former des ressources humaines adaptées aux nouvelles donnes économiques, pour attirer des investisseurs. Et à impliquer davantage de Gabonais dans le créneau des affaires pour créer un vrai réseau de PME/PMI détenues par des nationaux."

Et, selon l'auteur de l'article, l'implication des gabonais dans les affaires ne serait "pas facile".

Elle prend en exemple le secteur du tourisme : « le Gabon a peu d’expérience en matière d’écotourisme. Il manque de managers et de guides. Le guidage est à lui seul un vrai casse-tête, car l’écotourisme, dont la clientèle est principalement anglo-saxonne, nécessite de très bons guides, au moins bilingues et qui connaissent bien la faune et la flore ».

Quant à l’esprit d’entreprise, il resterait marqué par "quatre décennies de pratique rentière et un clivage ville/campagne très important".

Les jeunes gabonais, de leur côté, se sentiraient "prêts à relever le défi de la diversification, [mais] se plaignent d’un système qui limite, voire bloque leurs initiatives."

Un étudiant témoigne : "les vieux réseaux sont toujours là, qui nous empêchent de prendre notre envol. Si tu n’as pas un ministre ou un grand ponte dans ton entourage, tu ne peux rien entreprendre. Il y a des chasses gardées. Impossible d’y toucher ».

Je vous invite à découvrir l'ensemble de cette analyse sur
le site d'Afriqu'Echos Magazine.

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