lundi 23 juillet 2007

forMISSION : entre "devoir d'agir" et "volonté d'agir"


Chers camarades et amis,

Nos récentes réflexions autour du concept d'entrepreneuriat/ariat équitable nous ont conduit à confronter deux notions, deux postures, qui apparaissent au premier abord difficilement conciliables : le "devoir d'agir" et la "volonté d'agir".

Le "devoir d'agir", qui serait uniquement dicté par notre bonne conscience en réaction à des situations ou à des faits jugés inacceptables, aurait ainsi, et a priori, beaucoup de peine à rencontrer la "volonté d'agir", somme des besoins particuliers exprimés par les acteurs en jeu.

Les acteurs principaux du projet forMISSION sont les entrepreneurs (d'un côté, les entrepreneurs accomplis, de l'autre, les entrepreneurs en devenir). Que recherchent-ils ? Le profit ? Pas uniquement.

L'idée d'une entreprise, c'est d'abord l'idée d'une aventure collective. Une aventure nourrie par un appétit de réussite qui n'est pas uniquement mû par des intérêts pécuniaires.

Réussir, c'est aussi accomplir et donner du sens aux ambitions que l'on se donne.

Dans le cas de forMISSION, l'ambition principale se résume à ceci : donner l'opportunité à certains talents de démontrer la pleine maîtrise de leur savoir-faire.

Dans le cas de nos entreprises partenaires, l'ambition sera, certes, d'accroître le volume de leurs activités sur des marchés nouveaux et en pleine expansion mais elle a aussi pour vertu de donner naissance à une aventure collective porteuse de tous les espoirs sur le plan social.

Ainsi le "devoir d'agir", qui vise au départ à réparer une injustice sociale criante, peut rencontrer la "volonté d'agir", si celle-ci donne pleinement satisfaction à l'ensemble des acteurs en jeu.

Le bien-être ne s'impose pas, il se construit : forMISSION a pour vocation de mettre en relation des bâtisseurs.

Bonne semaine à tous,

Philippe Régnoux

Président
Agir pour le Développement Canada


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