Il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : "les jeunes, les jeunes, les jeunes !"...

Omar Bongo place les jeunes face à l’obligation de ne pas rompre le cordon ombilical avec la mère patrie, avec la terre de leurs ancêtres au profit de laquelle il leur revient de capitaliser leurs formations scientifiques acquises parfois grâce à la générosité des pouvoirs publics à travers le système d’octroi de bourses d’études à l’entrée du secondaire jusqu’au cycle supérieur. Soit.
Mais ce faisant, le chef de l’Etat s’estime fondé à leur dire, qu’après avoir reçu du Gabon, le tour est venu afin que ces jeunes servent la nation sans forcément attendre de contrepartie : "Il ne me revient pas de dire ce qui préoccupe les jeunes, mais aux jeunes de dire ce qui les préoccupe, et j’agirai ». Autrement dit, le soutien du chef de l’Etat dans la mise en œuvre de leurs actions potentiellement bénéfiques pour le pays leur serait acquis d’avance.
Une bonne nouvelle, donc. Maintenant, quid du devenir concret de ces belles paroles de "responsabilisation" (un terme bien à la mode ces temps-ci) ?
Il reste, dans les faits, à définir si ces voeux pieux seront suivis d'effets. Agir pour le Développement attend toujours, et ce depuis plus de six mois déjà, la décision du gouvernement gabonais quant au soutien formel qu'il est censé apporter au projet forMISSION... Le projet est prêt, un calendrier est établi, des partenaires canadiens attendent le feu vert du Gabon. So what ?
La jeunesse est patiente, mais elle n'est pas éternelle.
Bonne semaine,
Philippe régnouxPrésident / Agir pour le Développement Canada
source : gabonews
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